Avis : La Route - Page 7

Les détours et non-dits du roman de Cormac McCarthy, qui tenaient à distance toute tentation du spectaculaire au profit de l’intimité de la relation entre un père et son fils, sont délaissés par l’Australien John Hillcoat qui leur préfère l’action, la lourdeur d’une voix off explicative et l’indécence de tout représenter, faisant de The Road une œuvre complaisante dans l’agonie humaine, morcelée en brefs instants de survie que la narration mêle à de bien pompeuses analepses. En résulte un catalogue de situations qui peinent à s’incarner à l’écran, sinon lors de brèves séquences enrichies de protagonistes secondaires – pensons à ce vieillard dont la douleur transparaît silencieusement autour du feu de camp – et qui échouent à transmettre une émotion véritable. Comment dès lors espérer s’attacher à ce duo errant dans une Apocalypse grisonnante ? La musique lénifiante achève de clouer au sol un film qui n’a pas su transposer au cinéma l’essence du roman, incapable de choix esthétiques – que dois-je montrer ? suggérer ? – à même de ressusciter le passé de la cellule familiale morcelée autrement que par des flashbacks obscènes. Reste l’interprétation remarquable de Viggo Mortensen.

La vie vaut-elle encore la peine d'être vécu, lorsqu'il ne reste plus rien? C'est en substance la question qui traverse, La Route. Dans un futur proche et apocalyptique, un père et son fils tentent de survivre au milieu d'un monde hostile et sans espoir. De belles choses, mais des longueurs.

Le début est pas mal et puis ça devient vite ennuyeux. La scène de la cannette de coca-cola rescapée, ça a beau symboliser l'ironie d'une civilisation, moi ça m'énerve. La fin est purement improbable. Les silences sont trop pesants, la durée trop longue. Belle photo et un Viggo convainquant, c'est tout.

J'ai regardé ce film avec grande émotion et le réalisme et saisissant on y croit dure comme fer. Viggo mortensen valide son talent artistique dans un film étonnant.

Décidément Viggo Mortensen choisit bien ses rôles ! Après la trilogie du Seigneur des Anneaux et entre les rôles que lui donne Cronenberg, il a tourné "La Route" avec John Hillcoat, un réalisateur dont je me pencherai bientôt un peu plus sur la filmographie. Je parle tout de suite de Mortensen car il est évident que le film repose sur ses épaules. Comme d'habitude il nous délivre une performance d'acteur, son personnage réussissant à être doux et amène avec son enfant, ou violent quand il le faut, lorsqu'il faut défendre sa vie ou ses intérêts (entendons par là ses affaires). La mise en scène crépusculaire et la photographie, tout en variation de gris, rendent l'ensemble sombre et pessimiste même si une note d'espoir surgit à la fin. Le scénario n'est pas extrêmement étoffé (dans les films de genre on se concentre d'abord sur les univers post-apocalyptiques parcourus), cependant Joe Penhall s'en tire bien, et quelques surprises viennent pimenter la partie. Même s'il ne révolutionne guère le genre, "La Route" reste un bon film de genre.

Mis à part un spot publicitaire en plein milieu, c'est un film de qualité avec peu d'acteurs et beaucoup de décor... L'histoire est très émouvante et bien interprétée.

un film que je souhaitait voir depuis longtemps...je n'ai pas pu tenir plus de 40 minutes tellement j'ai trouvé ça ennuyeux et longuet à souhait, je pense n'avoir rien manqué...

Ce film extrêmement sombre est cependant magnifique. On nous plonge dans un autre monde et même à la fin, on n'en sort pas vraiment.

Au vu des bonnes critiques, je pensais tomber sur quelque chose d'au moins regardable.. Résultat, à part la scène finale entre le père et son fils, qu'est-ce qu'il y a retenir de bon ? Pour ma part je ne retiens que ces longueurs interminables, d'ailleurs il me semble que c'est l'un des 5 films que j'ai vu avec le plus de scènes inutiles. Aucun intérêt, il ne se passe rien. A conseiller à ceux qui n'aiment pas le cinéma pour la richesse des dialogues et l'émotion. A conseiller à qui d'ailleurs, je me le demande...

LE FILS DE L'HOMME. Comme le dis si bien Viggo Mortensen " j'étais sur la route, toute la sainte journée".

C'est triste mais c'est beau. C'est l'effroi qui créé la beauté. La réalisation et la photo sont réussies. Mais néanmoins, c'est lent, et pas toujours efficace.

Une fin du monde originale enfin!!! MERCI à Cormac McCarthy pour cette histoire nouvelle! Si on doit rajouter a cela un acteur qui porte extremement bien le film sur ses épaules et une mise en scène pesante à souhait... Bienvenue dans le cinéma venu d'Australie.

Les films ou plus personne ne vit sur terre sauf les acteurs principaux n’est pas nouveau. Bon voir un homme qui passent ses journées à faire les poubelles, rajouté à cela plusieurs rencontres et événements, c’est facile. Par contre le jeu d’acteurs est fabuleux, le garçon, Viggo et surtout un très grand Robert Duvall.

exellent film post apocaliptyque , le jeux de vigo mortensen est eblouissant , les photographie et la mise en scene grandiause . un film a voir

Un très beau film, très émouvant remplis de scènes vraiment dur a regarder mais qui représente bien ce que pourrait être le monde en 2012 ( lol ).