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Un visiteur
2,0
Publiée le 7 juillet 2013
(VIDEO) Confus et improbable. Mise en scène assez peu élégante, voire carrément grossière - malgré une très belle et assez haletante attaque de train. On pourrait faire quelques rapprochements avec Il était une fois la révolution, sauf que Sergio Leone arrivera, lui, a incarné son film. Assurément l'un des moins bon Pekinpah.
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12 169 critiques
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4,5
Publiée le 20 novembre 2021
Le chef d'oeuvre de Sam Peckinpah dans un western plein de bruit et de fureur! L'ultime chevauchèe de hors-la-loi amers et usès par la vie embarquès dans une cavale sanglante dont l'issue est la mort! Un casting de gueules inoubliables et à bout de course dans lequel William Holden, Ernest Borgnine, Warren Oates et Ben Johnson sont en quelque sorte les reprèsentants d'un monde à jamais rèvolu, condamnè à disparaître! Le principal mèrite de Peckinpah, c'est qu'il a eu le courage de montrer des hèros nègatifs sans aucune noblesse et sans aucun horizon derrière, mais en même temps qui respectent leur parole! Le rèalisateur caractèrise chaque personnage et continue à faire monter la tension jusqu'à l'ultime combat à coup de chevrotine avec une violence qui n'a toujours pas ètè battue ni ègalèe depuis! Dèsenchantement, vieillissement, violence èclatante et crèpuscule des personnages. "The Wild Bunch" est un western choc et poisseux où l'espoir existe rarement! Quand on s'est vouè à la « horde » on y reste! Jusqu'à l'achèvement! Et ça c'est juste magnifique...
Avant toute chose, je tiens à préciser que je connais très mal l'univers de Sam Peckinpah ( d'où la probable sévérité de ma critique ). Si le visionnage de Straw Dogs avait dépassé mes espérances, celui de The Wild Bunch m'a légèrement déçu. Commençons donc par les qualités du film ( car il y en a, c'est indéniable )... Tout d'abord, Sam Peckinpah est un véritable maître dans l'Art d'orchestrer la violence : le montage au cordeau et l'utilisation sidérante du ralenti sont les deux atouts majeurs des scènes de fusillade. Ensuite, l'originalité de The Wild Bunch réside dans son ambiguité : nul manichéisme ne vient alourdir le propos du cinéaste. Pas de bons, pas de méchants : seulement deux camps qui s'affrontent... Enfin, le désir de rédemption habitant le personnage de Thornton me semble intéressant car constructif. Malgré cela, le film de Peckinpah souffre de grosses erreurs de rythme, ce qui s'avère assez regrettable pour un film de cette envergure. The Wild Bunch n'en demeure pas moins un classique, souvent agréable à regarder car très stylisé. Un incontournable...
Apparemment, Sam Peckinpah cherche encore sa voie, celle qui déterminera son style à moins que la Horde sauvage ne soit qu'une sorte d'accident de parcours ou un autre terrain d'expérimentation... car il faut le reconnaître, le montage surdécoupé en parallèle avec d'autres plans est assez pénible à suivre, même s'il est agrémenté de quelques ralentis hélas mal utilisés, trop courts et noyés dans le montage énervé qui nous énerve plus qu'à son tour bien trop souvent.
En deux mots ou un peu plus, le réalisateur déçoit sensiblement et je dirai même ostensiblement sur ce point. L'autre souci du film concerne son extrême lenteur, un point ici commun avec l'héritage des westerns "classiques" (ceux avec John Wayne entre autres mais pas que...) qui sont autant de somnifères audio-visuels indésirables.
Cela est particulièrement dommageable au film qui affiche des gueules d'acteurs (Holden et Borgnine, impayables) qui semblent se régaler dans leurs rôles de durs à cuire et de trompe-la-mort... bref, des tueurs (là, on le dit avec une voix grave mais sans trop forcer, car Rambo est en embuscade : des tuuueuurs beuhaaa...rr... ). On ne peut en dire autant de Robert Ryan un habitué, pour ne pas dire un fossile du genre, qui traîne sa médiocrité partout où il passe, hélas.
Western violent donc, et fort sanglant voire carrément brutal, qui aligne une quantité de macchabées plutôt impressionnante et rarement vue dans un western. Voilà qui n'est pas pour déplaire. Précisons qu'il n'emprunte aucun code (alors à la mode) des westerns spaghetti, ce qui est tout à son honneur.
Avec bien 3/4 d'heure en moins et un scénario plus rigoureux, La Horde aurait pu avoir un tout autre visage, plus amène et plus réveillé mais avec des 'si', on mettrait Paris en bouteille. On se contentera de lui creuser un trou, vite fait mal fait, dans le désert.
La catégorie des westerns se scinde généralement en deux sous genres, d'un côté les westerns américains et de l'autre les westerns spaghettis. Sam Peckinpah lui décide en 1969 de s'écarter des deux en nous livrant un western crépusculaire signant la fin de l'Ouest sauvage et habité de cow-boys arriérés et en fin de cycle, loin de l'image des défenseurs de la veuve et de l'orphelin. C'est vraiment l'idée marquante de ce métrage trop long pour ce qu'il a à raconter. Si la scène d'introduction est d'une rare violence pour le genre et l'époque, celle de fin l'est au moins tout autant, on ne plaisante pas avec Peckinpah et en ce sens il supplante probablement en terme de véracité bon nombre de westerns aussi magnifiques qu'imaginaires. Deux soucis apparaissent pourtant assez rapidement, une bande originale pas à la hauteur de l'événement à mon sens et une partie centrale extrêmement longue et loin d'être toujours palpitante. Bien sur la plupart des dialogues et échanges entre les différents protagonistes sont intéressants et permettent de véritablement s'immerger dans une Amérique de l'Ouest d'époque que l'on n'a pas l'habitude de voir mais pour le coup c'est également le meilleur moyen de décrocher de l'histoire. Un peu dommage car l'atmosphère particulière de La Horde Sauvage est marquante à souhait et l'ensemble très original mais souffre beaucoup de l'énorme creux central. Pour autant c'est très bien joué, bien réalisé et sans concession, sa réputation de meilleur film de Peckinpah n'est pas nécessairement usurpée mais il va falloir que j'en vois un peu plus pour pouvoir en juger.
Classé très haut au panthéon des westerns ; cependant déçu par un film coincé entre les westerns spaghettis et Quentin Tarantino. Je m’explique. Ce western américain est une vraie rupture avec les classiques du genre tournés jusqu’alors. Les personnages plus complexes et ambivalents sont au service d’un scénario plus sombre, moins romancé, simpliste et manichéen que les classiques. Sam Peckinpah reste américain, il arrive après Leone ; il fait un sacré pas de côté avec un genre qui ronronnait outre atlantique depuis des années ; mais son western n’est transgressif que par son hyper violence. Et même là Arthur Penn avec « Bonnie and Clyde » et sa scène finale déchirante avait ouvert la voie. A cheval donc entre le spaghetti, le western US classique mais aussi Tarantino avec son usage de l’hémoglobine à tout va. Sa mise en scène hyper cut est aussi un sacré coup de poing à l’époque et tranche avec le parti pris de Leone pour des scènes s’étirant en longueur. La vraie réussite selon moi tient dans un scénario très bien écrit permettant une intrigue beaucoup plus complexe que bien souvent dans le western. Mon fils de 14 ans ½ n’a tenu qu’une demi-heure ; un vrai paradoxe pour une génération biberonné au zap’, son cœur bat pour les scènes qui s’étirent en longueur comme chez Leone ou Tarantino. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Considéré comme un des meilleurs westerns jamais réalisés, j'ai trouvé la réputation de ce film quelque peu exagérée. Les morts s'enchaînent, ça flingue à tout-va, chose osée pour l'époque. De plus, il n'y aucune morale, quand "on entre dans la horde, on s'y tient et on reste jusqu'à la mort!". Vraiment pas le meilleur de Sam Peckinpah, le scénario est vide, les dialogues creux et l'excès de fusillade énervant. "La horde sauvage" ne fait pas parti des meilleurs westerns selon moi. Désolé
Un western qui démarre fort et possède une dose d'humour très appréciable. Bon scénario, bons personnages, bonne action... Et violent, pour l'époque ! Du sang, des règlements de compte et des attaques à main armée, bien sûr. A voir, c'est excellent, pour l'époque et encore une très bonne distraction aujourd'hui. Un final à couper le souffle !
Situé en 1913, à la fin de la grande époque du Far West, un western crépusculaire d'une grande violence, sublimé par la mise en scène virtuose de Peckinpah, avec des scènes de gunfight folles, et porté par un excellent casting. 4,25
Ce film connut à sa sortie un gros succès d’estime et de curiosité. Il était présenté comme le western des temps nouveaux, rénovant le genre et le dépoussiérant, n’hésitant pas à montrer tout ce qui avait été soigneusement caché jusque-là. En le revoyant quarante ans plus tard, on est confondu par sa banalité, tant dans la forme que sur le fond. Cette histoire de bandits qui se traîne en longueur n’a vraiment rien d’original et la mise en scène est d’un conventionnel d’école. Alors ? Il reste une manière efficace de filmer, une bonne direction d’acteurs avec de grands noms qui se prêtent avec beaucoup de talent à cette mascarade crépusculaire projective : William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan semblent signer là leur testament de l’Ouest et c’est parfois empreint d’une nostalgie frissonnante. Mais c’est tout !
Un film brut et passionnant, à la puissance dramatique très prenante. Peckinpah nous offre un western désabusé, au tournant du 20ème siècle, qui joue avec humour et ironie sur la fin d'une époque. Le cinéaste s'amuse avec cette bande de vieux grognards, brutes épaisses à la moralité finalement pas si douteuse. C'est violent, marrant, le suspense est là, la mise en scène est musclé parfois, contemplative souvent, et l'action est bien présente. Un excellent film.
Une peinture spectaculaire et stylisée de l’ultra violence aux états-unis. Peckinpah nous fait ici un portrait pessimiste d'une Amérique en proie à la violence et aux doutes, avec un film malheureusement un peu lent.