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    Le Loup de Wall Street
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    4,3
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    2 645 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    "Le Loup de Wall Street" est un film de tous les excès ! Un film tellement effrayant dans ce qui nous est montré, qu'on a bien du mal à imaginer et réaliser que la vie de ce courtier escroc usant de pratiques hallucinantes pour mieux doper ses collaborateurs, ait pu réellement exister !
    Leonardo DiCaprio interprétant Jordan Belfort véritable gourou de la finance, est invraisemblable dans ce rôle de la démesure où il passe par une quantité d'attitudes possibles et incroyables !
    Il en fait tellement dans des situations toutes plus osées, plus folles les unes que les autres que le film semble quelquefois presque fatigant et outrancier...
    Et il est en même temps difficile d'imaginer pour nous, la vie de ces hommes prêts à tout pour s'enrichir coûte que coûte jusqu'à refuser obstinément l'évidence d'une fin plus que douloureuse et évidente.
    Malgré tout, après une bonne moitié du film, lorsque le cocktail addictions en "tous genres" (drogues, luxe et luxure, puis tout le reste...!) est bien montré, on rentre encore plus dans le processus de ce personnage hors normes pour encore mieux le cerner.
    C'est alors que le Loup devient encore davantage impitoyable et féroce dans des scènes magistrales où le côté animal est terriblement présent !
    Leonardo DiCaprio signe sans doute là une de ses meilleures compositions dans un film, finalement tout de même un brin dérangeant où rien de rien ne nous est épargné, il faut bien l'avouer, mais pour le coup aussi très instructif !
    Quant aux seconds rôles, tous sont spectaculaires et au diapason du héros !
    Un très bon Scorsese que ce dernier cru, même si ce côté excessif dans les images et les dialogues peut gêner, voire heurter dans un premier temps...
    Au bout du compte, on reste fasciné face à cette cupidité et tous ceux qu'elle attire, que ce soit les arroseurs ou les arrosés, et aussi de voir que quoi qu'il advienne, les arroseurs repartent toujours sur le pied de guerre un jour ou l'autre !
    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Malgré une durée de près de 3 heures, on ne peut pas dire que l'on s'ennuie une seconde devant ce Scorsese tellement ça enchaine sec entre traders cocainés en pleine action et fêtes rocambolesques. Quelques pauses par ci par là tout de même, mais elles sont salvatrices, elles aident à faire retomber la pression. Pour le reste, c'est une histoire somme toute assez banale, avec une fin évidemment prévisible, mais l'avantage du scénario est que l'on a à aucun moment besoin d'avoir des connaissances sur le milieu de la finance, contrairement à d'autres films plus pointus sur le sujet. On regarde donc ce Loup de Wall Street comme un pur divertissement, et ça fait du bien.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    L'un des films les plus attendus de cette fin d'annèe 2013! A 71 ans, Martin Scorsese n'a rien perdu de son rythme et s'en est allè vers l'univers très sexe, drogue, et sinon rock'n'roll, du moins très bling bling et cynique de la finance! New York, les annèes 80! Le moral et la bourse sont au beau fixe! L'argent facile est roi et son prince s'appelle Jordan Belfort! Ivresse du pouvoir, frènèsie de sexe, de drogue, "The Wolf of Wall Street" montre tout et n'y va pas par quatre chemins! Tout est vèridique, directement tirè des mèmoires du vrai Jordan Belfort, roi de la finance dèchu qui fit 22 mois de prison pour fraude! Pour rèsumer, on n’a d’abord un personnage qui a ètè très loin dans la dècadence, puis un livre de Jordan Belfort! Ensuite un cinèaste dont chaque film fait des ravages! Et enfin, une star hollywoodienne toujours au premier plan où l’on est contraint de le prendre une fois n’est pas coutume en tant qu’èlèment mythique! L'histoire, mêlant rythme et densitè, dèrive dans un ocèan de fric et nous montre la vie des hauts traders de New York entre fresque boursière et comèdie noire! Que l'on aime ou que l'on dèteste Scorsese, ses films sont toujours des èvènements! Ici, le rèsultat est stupèfiant de virtuositè et d'insolence! Ce n'est pas uniquement un film sur Wall Street, ce n'est pas non plus un film sur une institution financière, c'est sur l'attitude des gens dans ce milieu, sur la nature la plus sombre de l'humanitè, sur ce besoin que nous avons de consommer et d'acquèrir le plus possible sans se prèoccuper des gens autour! C'est ça que "The Wolf of Wall Street" explore avec une distribution jouissive qui fait des ètincelles: Leonardo DiCaprio, lui, sort le grand jeu dans un rôle à sa dèmesure, entre coups de folie, coups de colère et coups de gènie! A ses côtès, Jonah Hill se vautre ègalement dans les dollars et remplit parfaitement sa fonction en jouant un personnage à la fois attachant et burlesque! Son jeu prend une tournure franchement dèlirante quand il voit par exemple pour la première fois la sexy Naomi Lapaglia! Actrice montante, Margot Robbie n'a pas froid aux yeux et ne cesse d'ètonner dans des scènes marquantes: très scorsesienne, sa prestation est un condensè de Lorraine Bracco / Karen Hill ("Goodfellas") et de Sharon Stone / Ginger Rothstein ("Casino"). Quant à Matthew McConaughey, il est formidable en èconomiste très en vogue ( « Nul ne sait si la bourse va monter, descendre ou tourner en rond! C'est bidonnage, bidouillage, abracadabra...poudre aux yeux » ) et ce même si on ne le voit que quelques minutes! Littèralement sous-exploitè (mais ça n'enlève rien à l'intèrêt de ce biopic de haute tenue), Jean Dujardin y apparait même en banquier suisse pas très commode! Dans sa mise en scène, Marty banalise donc les orgies, la consommation de drogue et bien même la consommation d'alcool des protagonistes qui s’en donnent à coeur joie! Sans doute à l'excès mais c'est ce qui fait toute la force de cette dèchèance bling-bling qui remue les tripes par son ivresse de l’argent, du sexe et de la drogue! Sans oublier ses dialogues hilarants qui cohabitent à merveille avec le film et sa B.O remuante où vous n'ècouterez plus jamais le « Gloria » d'Umberto Tozzi de la même manière! Un grand film survoltè...
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    A 71 ans, Martin Scorsese, qui n'a plus rien à prouver (si ce n'est à lui-même ?), aurait pu signer un film tranquille et gentil comme son Hugo Cabret. Moyennant quoi, avec Le loup de Wall Street, le voici qui se lâche totalement, outrepasse les limites du bon goût et réalise une véritable bombe cinématographique qui ferait passer Tarantino ou Oliver Stone pour des auteurs de bluettes. Enorme, excessif, démesuré, extravagant, ce portrait d'un courtier en bourse qui ne vit que pour l'argent, la drogue et les femmes. A côté, les gangsters des Affranchis ont presque l'air de garçons en culottes courtes. Cynisme et cupidité à tous les étages, Scorsese se délecte des dérives outrancières et scandaleuses de son "héros" sans morale, si ce n'est celle du plaisir. Il y a dans Le loup de Wall Street une bonne demi-douzaine de scènes d'anthologie dont la mise en scène épouse les contours avec une virtuosité sidérante. Dans cette symphonie fantastique, Leonardo DiCaprio repousse lui aussi ses limites. Il est gigantesque, mêmes ceux qui ont toujours émis des doutes sur son talent ne pourront qu'en convenir. De très bons seconds rôles le secondent, la plupart 'inconnus au bataillon excepté Matthew McConaughey, dévastateur, et notre Jean Dujardin, hilarant. Scorsese a remis les pendules à l'heure : le plus grand metteur en scène américain vivant, c'est bien lui.
    Chris46
    Chris46

    510 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    “ Le loup de Wall Street “ un très grand film de Martin Scorsese . C'est l'histoire de Jordan Belfort ( leonardo DiCaprio ) un courtier en bourse ambitieux de Wall Street qui veut réussir dans les affaires . Pour cela il va monter une gigantesque arnaque qui va le faire monter au sommet . Il va empocher des millions de dollars en arnaquant ses clients qu'il va totalement ruiner . L'argent facile va couler à flot et se sera le début pour Jordan Belfort et de ses collègues d'une vie ou il s'autoriseront tout les excès sans aucune morale ni aucun scrupule entre drogue , sexe , prostituée , orgie , fête complètement barrer , jeu totalement amorale comme le lancer de nains . On suit son ascension jusqu'au sommet puis sa chute brutal quand le FBI va commencer a s'intéresser à son cas en le soupçonnant de fraude ...
    ” Le loup de Wall Street “ de Martin Scorsese est sans aucune hésitation l'un des meilleures films de l'année 2013 . Le scénario de ce film est adapter de la vrai vie de Jordan Belfort ce coursier de Wall Street qui a connu les sommets de la réussite puis la chute dans les années 80/90 . Martin Scorsese a décider d’adapter sur grand écran cette histoire vrai mais de manière totalement hilarante et déjanté . Il va dépeindre de manière hilarante le portrait de Jordan Belfort ce courtier ambitieux qui tente de grimper jusqu'au sommet de la réussite . Il va réussir à monter au sommet et devenir milliardaire . Il va alors brûler la vie à pleine dent en s’autorisant tout les excès possible et imaginable ( drogue , sexe , prostituée et argent facile ) ce qui va donner lieu à des séquences complètement barrer , déjanter et drôle . La vie complètement barrer , déjanter et vraiment incroyable de ce courtier est vraiment passionnante à suivre pendant 3 h ou on ne s'ennuie pas une seconde . 3 h totalement jouissif dans le monde de Wall Street . Les 3 h passe a une vitesse hahurissante à telle point qu'on a l'impression de n'avoir vu qu'un film de 2 h . Et qu'on en redemanderai même une heure de plus . Ce film est un film totalement déjanter , complètement barrer et extrêmement drôle .
    Un film remplit de répliques hilarantes et de scènes très drôle complètement barrer spoiler: ( la scène déjà culte ou Jordan Belfort et son pote prennent des drogues périmer et se retrouvent totalement défoncer jusqu'à être quasiment paralyser )
    qui s'enchaîne a une vitesse hahurissante pendant 3 h . Scorsese dépeint sur le ton de l'humour un portrait de Wall Street pourtant très sombre car on parle de fraude , de corruption , de blanchiment d'argent , de drogue , de prostituée , d'arnaque , d'argent facile . Heureusement que le film est tourner sur le ton de l'humour car cette réalité sur le monde de Wall Street est effrayante . Une réalité qu'on ne soupçonnait même pas . Le film en plus d'être un divertissement de haute voler nous fait également réfléchir sur les dérives de notre société et nottament les dérives des coursiers de Wall Street ou l' argent et le pouvoir peuvent faire perdre la tête et amener à tout les excès et tout les vices possible . Un film pour un public avertis car certaines scènes ( prise de drogue , scène érotique ) et certains dialogue assez cru et vulgaire peuvent choquer .
    Leonardo DiCaprio est tout simplement magistral et époustouflant dans le rôle de Jordan Belfort . Il mérite vraiment un oscar pour son rôle . L'une des plus grande interprétation de sa carrière . Il est totalement déchaîner dans ce film et nous livre un véritable one man show dans le rôle de se courtier totalement déjanter qui s'autorise tout les excès et toute les extravagances . DiCaprio nous offre une nouvelle facette de son jeu qu'on avait jusque-là peu vu celui de jouer un rôle comique . Il est totalement hilarant et très drôle . C'est la première fois que DiCaprio me fait autant rire dans un film . J'était vraiment stupéfait de voir DiCaprio dans ce registre la . Comme quoi il peut vraiment tout jouer . Il s'offre donc avec ce film une nouvelle corde a son arc et nous démontre une nouvelle fois tout son talent .
    Le reste du casting est excellent également avec nottament Mathew Mcconaughey hilarant dans le rôle du patron de Jordan Belfort . Il fait une courte apparition mais une apparition génial . Il y à également Jonah Hill excellent et hilarant également dans le rôle de Donnie Azoff un collègue et pote de Jordan Belfort . Sans oublier Kyle Chandler ( Gary Obson dans la série “ demain à la une “ ) dans le rôle d'un employée du FBI , la splendide Margot Robbie ( véritable révélation du film ) dans le rôle de la femme de Jordan Belfort et Jonh Bernthal ( Shane Dans “ The Walking Dead “ ) dans le rôle de Brad Bodnick un pote de Jordan Belfort . Le seul défaut du casting et du film est la présence de Jean Dujardin qui fait une courte apparition dans le rôle d'un banquier suisse . Sa prestation est un peu décevante . Il surjoue un peu trop le personnage . Dommage car j'aime beaucoup jean dujardin .
    Pour résumer “ Le Loup de Wall Street “ est un très grand film de Martin Scorsese qui connu un beau succès à sa sortie en salle en 2013 ( plus de 3 millions d’entrées en France ) .
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 058 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Je n'avais pas trop aimé Hugo Cabret qui m'avait laissé de marbre, du coup je n'attendais pas spécialement ce Scorsese, encore DiCaprio (et les mêmes gens qui râleront s'il n'a pas un oscar, Orson Welles l'attend toujours lui aussi…), un truc qui dure 3 heures… Mouais. Mais bon ça parlait de Wall Street, mais finalement, Wall Street ou la mafia ce n'est pas si différent. C'est même la même chose, quelle surprise.

    Il me semble que c'est la première fois le narrateur d'un Scorsese le fasse sous la forme d'une apostrophe face caméra, c'est cool, j'aime ça moi les apostrophes, on est immédiatement dans le bain (ce qui n'a pas de sens vu que l'apostrophe n'est pas dans la première scène du film, mais j'écris ce que je veux et je me marie à ma cousine si j'en ai envie ! Puis j’abandonnerai les enfants s'ils sont attardés !).
    On commence le film avec un bel exemple de la démesure du personnage avant de voir ses débuts, à 22 ans, jeune "idéaliste", sobre, joué par un DiCaprio qui a la quarantaine. Je trouve que ça passait mieux dans J. Edgar, mais après tout qui en a quelque chose à foutre ? (mais juste que l'on vienne pas me dire qu'Adèle ne fait pas 26 ans dans la vie d'Adèle pour ensuite dire que DiCaprio en fait 22). Et là c'est directement énorme. Tout simplement parce qu'on est comme le personnage, on est avec ces gens étranges qui s'insultent, qui semblent fous et là on a le génial Matthew McConaughey qui nous fait une numéro juste énorme, recommandant la drogue, la masturbation, les putes… bref une belle vie tout en chantant en se tapant la poitrine ! Quel est ce monde ?

    On ne va pas tarder à le découvrir, le film explique simplement comment DiCaprio arrive à se faire de l'argent rapidement, sans être trop complexe et sans rabaisser son spectateur et à le prendre pour un abruti, ça passe complètement avec la fluidité de l'action. Et le film peut commencer son spectacle de débauche sans limites. On parle quand même d'un mec qui dans la scène d'intro nous montre qu'il sniffe de la cocke dans le cul de sa femme ! Normal ! Qui ne ferait pas ça ? Un mec bien dans sa peau.

    Le film ne se permet pas de juger, il est extrêmement drôle, je n'ai pas ri comme ça devant pas mal de comédie "réputées" drôles. Mais c'est un rire jaune, parce que ces personnages sont quelque part assez ridicules avec leur mépris et signes ostentatoires de richesse et ils le sont encore plus lorsqu'ils tentent de se justifier d'un point de vu moral sur la bonté de leurs actions.

    C'est bien évidement un film en deux parties, l'ascension et la chute et durant la chute le rire jaune laisse place au malaise, parce que oui c'est drôle, mais ils sont surtout flippants et pathétiques ces gens. Pour moi la fin de la scène avec le téléphone c'était le moment où ça ne me faisait plus rire, ça devenait dérangeant.

    Néanmoins je dois avouer qu'on a pas vu un aussi bel effet de mise en scène pour simuler la prise de drogue depuis bien longtemps (Las Vegas Parano ? peut-être, mais au moins a Serious Man et les Coen qui brisent la règles des 180° lorsqu'il prend un joint), on est loin des effets pathétiques d'un truc genre limitless. Parce que là pour le coup le perso de DiCaprio est réellement limitless. Il ferait n'importe quoi pour de l'argent même s'il en a de trop.

    Mais les autres ne sont pas en reste, j'ai déjà mentionné Matthew McConaughey, mais l'agent du FBI et cette scène sur le bateau, c'était assez extraordinaire, ou bien Jonah Hill, ridicule au possible et pourtant parfois tellement flippant.

    En fait tout le casting est au bord du cabotinage, se donne à fond. DiCaprio n'a jamais autant ressemblé à Nicholson que maintenant !

    Le reproche que j'aurai à faire c'est que finalement tout ceci est bien trop prévisible, convenu et "déjà vu" dans la seconde partie qui est bien plus classique que la première qui s'intéresse quasiment exclusivement à la folie furieuse de son personnage et du monde qui l'entoure. Et il y a cette fin mi-figue mi-raisin dont je ne sais pas trop quoi penser, qui me laisse dubitatif, je m'attendais à quelque chose de plus "énorme" vu le ton démesuré du reste du film. Après elle a son sens.

    C'est donc une grande et bonne surprise, Scorsese plus jeune que jamais et qui nous refait Casino à Wall Street. Qui bouderait son plaisir ? Et ça fait plaisir de voir DiCaprio avec ce genre de personnage, on l'a déjà vu dans Django Unchained complètement fou et finalement ça lui va bien la folie furieuse ! Il commençait à tourner en rond, il peut maintenant s'offrir des rôles de bad guy !

    Et vous savez le mieux dans tout ça, c'est que ce n'est pas moraliste !
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    311 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2014
    Le duo Scorsese / DiCaprio s'attaque cette fois-ci à Wall Street par le biais d'un jeune courtier, Jordan Belfort (Leonardo DiCaprio), qui va devenir ultra riche en développant sa propre société, avec Donnie Azoff (Jonah Hill), dans le milieu de la finance. Il va découvrir un monde de débauche d'argent, de sexe et de drogue. Ce film comporte énormément d'humour, dans toutes les situations des touches d'humour s'incrustent et on rit du début à la fin. Comme il sait le faire, Scorsese raconte une histoire avec beaucoup d'efficacité. Malheureusement, cette histoire est peut-être un peu trop longue. Dès les premières scènes et ce jusqu'à la dernière, on a assiste a une accumulation de drogues dures, de prostituées et de liasses de billets jusqu'à l'overdose. On comprend très clairement le message qu'a voulu faire passer le film après une demi-heure, alors pourquoi dure-t-il 3h00 ? De plus, l'humour est souvent grossier, parfois vulgaire. Ajouté à cela des scènes trop longues, notamment celles des discours. Même si tout cela gâche un peu notre plaisir, on ne s'ennuie pas une seconde. Peut-être grâce au fait que DiCaprio s'adresse directement à la caméra, il nous parle parfois en voix-off pour nous rendre en quelque sorte complices et témoins de ses agissements. Cela permet une immersion rapide dans l'histoire, histoire qui est d'ailleurs très bien écrite. Le scénario comporte de nombreux rebondissements et aucun passage difficile à comprendre. Encore une fois, DiCaprio fait preuve de beaucoup de talent, il est épatant. J. Hill est surprenant dans ce rôle qui ne ressemble pas à ce qu'il est habitué à jouer, vraiment très bon. Bref, "Le Loup de Wall Street" est un excellent film malgré tous les excès qu'il comporte.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    Mardi matin, j'étais pas bien, plus du tout de ce monde. Encore dans les draps, les cheveux n'importe comment, les yeux à demi-clos ( l'un totalement ), la tête enfoncée dans le coussin, allongé sur le ventre, bouche ouverte, une vraie tâche quoi. Dans le coma, sur une autre planète, horrible migraine dans la tête, qui fait boum boum contre mon crâne, atroce douleur, avec presque une gueule de bois, littéralement comateux, une sale flemme en tête, celle de me lever et de me préparer pour sortir je sais pas trop où, calé sur le lit, à ne rien faire, avec une seule envie : me rendormir jusqu'à demain. J'étais mort quoi. Cinq minutes passent, j'essaie de dormir, dix défilent, peut-être un peu moins, deux suivent, je ne trouve pas le sommeil. Loin des lointaines contrées de mes rêves oubliés, je lance ma main dans les airs. Elle retombe sur la télécommande au sol. Je la prend, presse un bouton, n'importe lequel, espérant que ce soit le bon. Pas la bonne télécommande. Le lecteur DVD s'allume, je voulais celle de la télé, mince. La flemme de l'éteindre alors que je viens de l'activer ( ce serait bête ), je cherche l'autre télécommande d'un seul oeil ( l'autre est resté en plein sommeil ), mets du temps à la trouver ( sous le boitier du DVD, c'est pas très pratique ), ne me lève même pas quand je la vois, rampe vers elle, la saisit, allume la télé. Ah, le son! Quelle horreur! Je le baisse instantanément ( enfin, j'essaie ), et place la chaîne sur celle du lecteur DVD. Et là, étrange menu, mais de quel film? LE LOUP DE WALL STREET!!! J'irai pas jusqu'à dire qu'alors, je me suis redressé comme un arbre droit, mais bon, faut bien avouer que l'électrochoc m'a quand même réveillé. Et là, j'étais à demi dans le monde des vivants, à la frontière entre Hadès et Zeus, entre le Styx et les nuages, entre Hitchcock et Scorcese. Mais bon, j'ai quand toujours cette atroce migraine en plein dans la tête, que je n'arrive pas à extraire de mes pensées. Mais je l'avais pas débuté hier, ce film? Qu'est-ce que j'ai fait à la place, alors? Alors là... Il commence. Mon Dieu!!! Il se passe quoi là?! Ils foutent quoi les mecs? C'est le début, ça? Et le reste, qu'est-ce que ça va être, une partouze de trois heures? Heureusement que non. Il commence fort, très fort, peut-être trop pour certaines personnes, et tu ne peux que rester dans le wagon et attendre qu'il t'amène en voyage. Et quel voyage, sérieux... C'est genre un truc que tu n'auras jamais vu, un départ dans la décadence la plus totale et décadente, une hallucinante leçon de vie d'un pauvre homme beaucoup trop riche et bourré aux as pour son triste esprit de gars tombé dans la déchéance, la chute d'un mec qui avait tout pour réussir ( et qui a réussi, pour tomber au sommet, sans n'y jamais revenir ) et qui a lamentablement tout gâcher, peut-être par égoïsme, par fierté ou par orgueil, allez savoir, ou peut-être même par le savant mélange de ces trois ingrédients qui, une fois bien assaisonné d'un zeste de piment de folie, conduise à une imparable descente aux enfers, enfin tout ce qu'aime Martin "Master" Scorcese quoi! Et comme la plupart du temps avec lui, il nous montre une histoire vraie avec une étrange atmosphère dont il a le secret, et avec un savant mélange de dépravation et d'un constant décalage ( des plus appréciables ). Parce que sans déconner, ce qui me surprend surtout, c'est l'humour qui y règne! Quel second degrés de taré! Encore plus que dans "Les Infiltrés" ou dans "Les Affranchis", Scorcese fait toujours plus et nous fait toujours plus plaisir, parce que sans déconner, c'était ce qu'on attendait presque tous pour sa nouvelle fresque, qu'il nous sorte un truc unique, limite indescriptible, atypique, que tu ne peux qu'aimer ou adorer, et qui surprend autant qu'il comble. Ce mec, je vais pas te le cacher, parcque tu le sais surement déja, c'est un maître, un vrai, pas un imposteur qui voudrait se faire passer pour tel. Non, lui, il innove et éblouit, ne sort que des films de haute voltige à chaque fois qu'il retourne derrière la caméra, car il faut l'avouer, "Le Loup de Wall Street", c'est du lourd. Et là, dans mon habituel coma matinal, je continu le film, à demi par terre, toujours aussi crevé. Non pas que le film contienne des lenteurs, non, tout est passionnant, c'est plutôt que je ne suis pas rapide pour me remettre d'un tel état. Matthew McConaughey débarque aussi vite qu'il disparait, marquant le film ( même pour un caméo de deux minutes ) autant dans l'histoire que dans sa prestation. Et puis, je remarque autre chose. Dicaprio se donne à fond, il le veut cet oscar, celui qu'il désire tant depuis des années, sur lequel il lorgne depuis qu'il n'en a plus eut, et on le ressent nous même, derrière notre écran, posé sur notre fauteuil ou affalé sur notre lit, à l'observer fournir cette prestation complètement dingue et hallucinée, qui vous fait comprendre que le mec est un bon, que c'est lui le king de nos jours, qu'il balaiera toute concurrence et tout concurrent qui se mettra en travers de son trophée. Pas de chance mon coco, c'est raté. C'est le mentor de ton personnage qui l'a remporte, Mister McConaughey. Mais il n'y a pas que lui qui me surprend dans mon dur réveil de ce matin là, un matin pas comme les autres. Il y a aussi ce type là, cette coqueluche du cinéma français, qui ne vient pas "dujardin" ni du terroir, plutôt de la ville, et qui a eu une carrière de dingue en France, un mec, un "Artiste", un vrai, prêt à jouer en "contre" courant, de mener une "-enquête" pour savoir qui lui a volé son rôle, et qui aime bien appeler le 117 pour une raison que je ne connais toujours pas. Et bien ce gars là, cet Hubert, il joue le pitre, le mariole, le mec pas drôle pour un sou mais qui essaye quand même de l'être, le mec qui, en persévérant, tourne sous la direction du plus grand. Et bien cet acteur là, il s'en sort plutôt bien, à condition que t'apprécie le jeu de pitre qu'il a d'habitude. Sinon, t'es pas dans la merde. Non parce qu'il faut être honnête, le mec est très bon pour les rôles d'imbéciles congénitaux, à tel point que même lorsqu'il est naturel, t'as naturellement l'impression qu'il est royalement bourré. Constamment rouge, avec une trogne qui te donne envie d'éclater de rire à chaque fois que tu le vois dans le cadre de l'écran ou que tu l’aperçois dans le reflet d'un miroir, il trouve intelligemment sa place et se montre utile, aussi utile pour la moralité qu'il est une pipe en matière d'affaires. Et là, bam, les règles du quatrième mur sont brisées. Dicaprio s'adresse à nous avec un air de fanfaron, mais il ne sait pas ce qui l'attend. Pas grand chose en fait. La fin est d'une odieuse immoralité qui, je suis sûr, en dégoûtera bon nombre ( mais t'inquiètes, tu tiendras ). Un putain d'humour tout du long, des dialogues de dingue, une répartie de folie, une vulgarité poussive mais fendarde, des paires de fesses et des nichons "en veux-tu en voila", de la cocaïne, de la décadence et, OH Grand Dieu!, une réalisation de dingue vous attendent pour cette aventure de folie aux côtés du "Loup de Wall Street". Allez, petit cochon, jette toi dans la marre, Dicaprio gère le reste.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    Sans concession, la quatrième collaboration entre Leonardo Di Caprio et Martin Scorsese est une rageuse et étourdissante étude des mœurs délurées sur le monde de la finance, du temps où tous les excès étaient permis aux puissants traders de Wall Street. Fidèle à son style très cru, Scorsese expose les faits mais ne juge jamais ses personnages sur leurs actes. Le réalisateur nous livre une étude superficielle et purement amorale de ce monde décadent très machiste qui laisse un arrière-goût amer et une image déplorable de la femme. Ceci dit, c’est du Scorsese : le film a donc son lot de scènes mémorables très réussies, comme l’apprentissage du métier de trader à Di Caprio par Matthew McConaughey, la folle soirée ou le héros prend du Lemmon 74 avec son ami interprété par l’étonnant Jonah Hill, ou encore la rencontre entre Di Caprio et Jean Dujardin, irrésistible banquier suisse véreux. Hilarant, indécent, vulgaire, monstrueux et tellement dramatique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Après leur dernière collaboration qui avait été une véritable claque (Shutter Island), Léonardo DiCaprio et Martin Scorsese remettent le couvert avec l'adaptation de l'autobiographie de Jordan Belfort. Et autant dire que ça casse la baraque. Un véritable bras de fer avait été engagé entre Brad Pitt et DiCaprio pour savoir à qui reviendrait les droits d'adaptation. Quand on regarde le produit final on est heureux de constater qu'il est tombé entre de bonne main. Clairement Scorsese à pété une durite sur le tournage et nous le fait savoir. Il prouve qu'à 71 ans on peut toujours être au top de la forme. "Le Loup de Wall Street" respire la nostalgie de ses anciens films, de ses grandes fresques de gangsters qu'il brossait autrefois ("Les Affranchis"). La montée en puissance d'un homme un peu louche, son apogée puis sa chute non moins brutale. C'est ce qu'il fait de mieux. Mais là je trouve que c'est un cran au-dessus. On ressort de la salle de cinéma avec une pêche d'enfer comme si, justement et c'est probablement ce qu'il voulait, on avait pris de la drogue avec le personnage principal.

    Le scénario est incroyablement savoureux. Les scènes hilarantes s'enchaînent sans temps mort. Les répliques sont d'ores et déjà culte. Durant 3 heures j'ai été scotché par ce que j'ai vu. Dire que tout cela est tiré d'une histoire vraie est juste incroyable parce que tout est presque improbable. Entre les orgies dans le bureau, dans l'avion et un paquebot qui coule (WTF !) on en voit de toute les couleurs. Je savais qu'il y aurait du sexe de la drogue et tout ce qui va avec mais jamais je n'aurais pensé que ça soit aussi drôle à regarder. C'est dans les scènes comme celle avec un DiCaprio drogué dans l'avion qui importune une hôtesse de l'air ou le dîner avec Mark Hanna (Matthew McConaughey) qui fait que ce film est unique dans la filmographie de Scorsese même si le schéma narratif reste toutefois similaire.
    Un réalisateur lambda pourrait s'emmêler les pinceaux avec autant de chose à raconter. Le montage aurait pu être pourrie. Mais rien de cela. Mais pas lui. Normal ça serait mal connaître Scorsese.
    En plus de ça ce que j'ai aimé c'est la façon qu'il a de traiter son histoire. Il montre toute la débauche et la décadence de Jordan Belfort, la poussant jusque dans l'exagération, tout en prenant un recul incroyable sur la vie de ce dernier. Il ne veut pas d'une morale à la con qui dit: Voilà ou mène le pouvoir. Non. Il veut que le spectateur se forge sa propre opinion. J'y ai vu ce qu'il voulait qu'on voit certes (L'argent qui lui procurait du pouvoir la conduit inexorablement à sa perte) mais il ne le montre jamais véritablement à l'écran. En tout cas pas avant les 20 dernières minutes. D'ailleurs vers la fin ça traînait un peu en longueur mais rien de bien grave ...

    Et puis que dire des performances. DiCaprio est saisissant, incroyable. Un prodige. Il se donne à fond dans le rôle du courtier de Wall Street/Un escroc. Probablement l'un de ses meilleurs personnages. Un Oscar ? Ah oui c'est vrai il faut pas le dire sinon ça lui portera malheur. Si ça ne tenait qu'à moi il l'aurait déjà depuis longtemps (Titanic ?) et en plus il l'aurait eu plusieurs fois. Sérieusement c'est un scandale.
    Après l'autre partie du casting n'est pas en reste. Jonah Hill est nickel. Un appui de taille dans ce film ou il partage l'affiche avec DiCaprio non sans un certain talent. Un bon point pour le casting. Margot Robbie est une belle découverte, Kyle Chandler est bon dans le rôle du flic. C'était avec plaisir que j'ai découvert une autre facette du jeu de Jon Berthal après "The Walking Dead", Matthew McConaughey était impeccable (dommage qu'on ne le voit pas beaucoup et que l'une de ses seules scènes se retrouvent dans la bande-annonce) et puis notre Jean Dujardin nationale était hilarant (les voix-off lors de l'entretien qu'il a avec Jordan Belfort sont juste jouissives) Ils y en a qui lui reprochent d'être en trop mais ceux qui disent ça sont des râleurs car il était juste et jouait en parfaite harmonie avec l'esprit décalé du film.

    Considérons tout de suite ce film dans le top des meilleurs films de 2013. Monsieur Scorsese je vous en voudrais pour toujours si, d'un coup, vous pensiez à une potentielle retraite. Parce que je pense bien qu'on risque encore d'avoir d'autre surprise de ce genre avec vous. Je l'espère. Un véritable petit cadeau de Noël. Deux génies. À quand le prochain film alors ?

    P.S: Les musiques sont géniales (Surtout "Black Skinhead" de Kanye West)
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    510 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    Le Loup de Wall Street a fait énormément parler de lui pour 3 choses: Déjà, pour nous les frenchies, on nous a placé Jean Dujardin dans le film. Ensuite, parce que c'est le nouveau film de Martin Scorsese, un de réalisateurs les plus appréciés du monde. Et enfin, parce que quand la bande-annonce est apparue sur le Net, on n'en a pas crû nos yeux! Ça ne ressemblait à rien de ce qu'avait fait Scorsese avant. On nous laissait penser que ça serait un film déjanté, loufoque, burlesque et tout ce qui va avec. Alors, évidemment, on a pensé pendant un certain temps que le film serait quand même un peu plus sérieux. Et au final, bah pas du tout!!!!! Le Loup de Wall Street est complètement barré!!! Il n'y a pas une minute même lors d'un moment important où une petite touche d'humour ne vient pas se placer quelque part. Après, est-ce que ça empêche le film d'être mémorable et de n'être rien de plus qu'un simple Scorsese déjanté où le réalisateur a voulu se lâcher? Selon moi, non. Mais commençons par les acteurs. Leonardo DiCaprio prouve encore une fois avec le rôle de Jordan Belfort qu'il est un des meilleurs acteurs de ces 20 dernières années. D'ailleurs, il est sans aucun doute mon acteur préféré!!! DiCaprio n'a pas généralement pour habitude de jouer des gros enfoirés excepté dans Django Unchained où là il avait une excuse, c'était Tarantino! Là par contre, le terme " enflure " est totalement adapté à son personnage. Regardez bien l'affiche du film, on y voit un gars à qui on peut avoir toute notre confiance. Et bien le film ne cesse jamais de jouer sur ça. Et cela fait qu'on sent que Belfort s'y connaît en manipulation et le pire c'est qu'on en redemande!!!! Et un petit cadeau pour ceux qui, comme moi, vont voir les films en VF au cinéma, Damien Witecka redouble enfin Leonardo DiCaprio!!! Bordel il aura fallu en attendre du temps!!! La performance de l'acteur est donc géniale, il y va sans cesse à fond et on n'arrête jamais de prendre du plaisir à voir ce gros enfoiré avoir la belle vie! Jonah Hill, que je n'avais jamais vraiment pu voir en tant qu'acteur important dans un film, m'a lui aussi mis une belle claque!! Outre son interprétation digne d'un film de Scorsese, son personnage est hilarant tant il se fout totalement des normes et valeurs d'un citoyen normal!! Son histoire avec sa cousine est d'ailleurs très marrante! Margot Robbie est une actrice pratiquement totalement inconnue du public, il était donc étrange que Scorsese n'ait pas engagé une autre actrice plus connue pour jouer un rôle aussi important. Mais putain qu'est-ce qu'on s'en fout qu'elle soit pas connue!!!! Dès sa première apparition, on aura la même réaction que Jonah Hill ( ceux qui ont vu le film savent de quoi je parle bien sûr ), et chance elle a pas que la beauté cette nana, elle a aussi le talent qui va avec!! Matthew McConaughey, contrairement à ce que je pensais, a une place au final assez mineure dans le film. Il n'est là que pendant 1/4 d'heure et après terminé on en parle plus. Mais il a le mérite de bien jouer et son personnage a également le mérite de servir à quelque chose vu qu'il inspirera Belfort par son côté manipulateur et salopard, et il nous apportera le fameux hymne que la plupart des spectateurs ont refait une fois sortis de la salle. Kyle Chandler se débrouille bien lui aussi, je n'ai rien de plus à dire sur lui autant. Rob Reiner, que je connaissais absolument pas, m'a bien fait marrer lui aussi! Par contre, j'ai ma petite réserve sur Jean Dujardin. Bon d'abord sachez-le, j'adore cet acteur! Il doit être un de mes acteurs français préférés mais dans ce film, dire qu'il surjoue est un euphémisme. Franchement, ses détracteurs vont s'en donner à coeur joie de le latter. Il ne joue pas différemment de dans ses autres films, il joue comme on le connaît, frimeur avec le petit rire qui ressort à chaque fin de phrase. En soi, ça ne pose pas problème car on se marre bien quand il apparaît et il a de bonnes répliques mais il ne joue pas bien pour autant. Dommage. Tout le reste du casting s'en sort avec brio bien entendu! Niveau musique, jusqu'à présent, je n'ai jamais été vraiment marqué par une musique d'un film de Martin Scorsese ( remarque, je n'ai pas vu Hugo Cabret ) mais là je n'ai vraiment pas du tout été marqué. Le film se compose essentiellement de chansons réputées des années 1990 mais niveau morceaux du compositeur c'est zéro! Et pourtant c'est Howard Shore à la bande-originale! Mais bon ce n'est pas vraiment dérangeant vu que même s'il y avait eu des thèmes créés, ils seraient passés à côté du film vu que les personnages passent leur temps à gueuler. Niveau réalisation, là par contre, on voit qu'on a un grand réalisateur aux commandes! Martin Scorsese fait preuve de beaucoup de savoir-faire pour raconter la vie de Jordan Belfort et la plupart du temps, il ne manque pas d'inventivité pour montrer des situations totalement farfelues et franchement hilarantes, même juste le fait que la voix-off de DiCaprio soit tout le temps entendue lors de moments soit très importants, tendus ou ridicules est super bien trouvé. Sur ce point, impossible de s'ennuyer!!! De plus, le film est parfaitement filmé!!! Les plans sont très soignés, ça bouge beaucoup et ça ne donne jamais l'impression que Scorsese était sur le point de s'endormir quand il a filmé les scènes. Cependant, le film a quelques défauts. et c'est là qu'on en vient au dernier point à traiter; Le scénario. Le scénario en lui-même est bon mais il y a un truc qui ne va pas...... 2h59. Un film qui dure 2h59 où on assomme le spectateur de cul, de drogue, de sexe, de discours frappadingues, d'abrutis à toutes les sauces et de crises de nerfs et qui en plus est constamment dans le burlesque, franchement on finit par ressentir une certaine répétitivité. C'est comme les discours de Belfort face à ses employés où on se demande tout le temps quand il va finir de parler. Vu que c'est répété plusieurs fois dans le film, on aimerait parfois passer à autre chose. Il y a aussi un défaut de crédibilité. Et vu que je vois tous les fans du film me cracher à la gueule en ayant reproché ça au film, je tiens à être plus précis. Dire qu'un film est adapté de fats réels ne veut pas forcément dire que c'est jamais exagéré dans au moins une scène du film!!! Désolé mais quand on voit spoiler: la séquence du Yacht ( qui est géniale au passage et qui montre elle-aussi pourquoi ce film a coûté 100 millions de $ ), je veux bien croire que ça soit arrivé au vrai Jordan Belfort mais alors c'était pas des clapots aussi gros!! !
    Mais le scénario a de nombreux points positifs aussi! Premièrement, l'humour! On se marre à chaque minute!!! Le gag avec spoiler: AéroTynes
    au début du film m'a fait éclater de rire!! Les personnage passent leur temps à sortir des répliques géniales! Le tout comme je l'ai dit plus haut est renforcé par la voix-off de DiCaprio qui commente chaque passage à peine croyable du film dont l'un des plus marquants reste celui où spoiler: Jordan a pris une surdose de drogue périmée depuis des années et doit vite entrer dans sa voiture!!!
    Donc que vaut ce nouveau film de Martin Scorsese? Eh bien malgré ses quelques défauts de répétitivité et de crédibilité, c'est un film superbement interprété, extrêmement divertissant et surtout hilarant de bout en bout!!! Je le recommande à tous ceux qui ont envie de passer du bon temps au cinéma!!!
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    527 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    En 1987, dans le Wall Street d'Oliver Stone, on apprenait de la bouche de son ordure de personnage culte Gordon Gekko que "la cupidité est bonne". Puis dans Margin Call de J. C. Chandor en 2011, c'était le directeur de la banque d'investissements, d'un cynisme atterrant, qui nous assénait ses excès systémiques. Cette-fois, avec Le Loup de Wall Street, c'est Martin Scorsese qui se charge de mettre en application les deux leçons. En choisissant d'adapter l'auto-biographie sulfureuse de l'ex courtier Jordan Belfort, le réalisateur entendait bien traiter le monde de la finance avec autant d'acide que son "héros" le faisait pour charger son organisme à l'époque. Pour ainsi dire, le destin de Belfort semble presque synthétiser le capitalisme forcené à lui seul, dont on peine à freiner les dérives encore aujourd'hui. C'est donc avec d'autant plus d'entrain que Scorsese pousse son film le plus loin possible. Voix-off pétaradante, discours survoltés, scènes de fêtes hallucinantes; le metteur en scène ravive les souvenirs des Affranchis et Casino avec un cynisme réjouissant. Là où beaucoup auraient concentrés ce biopic sur le schéma mille fois rabâché débuts qui stagnent - rapide apogée - lente chute, Scorsese décide de faire valser les conventions. Cette fois-ci, le début et la fin sont presque expédiés et c'est l'apogée qui prend son temps. On assiste à une débauche de...débauches, tellement disproportionnées qu'elles font du délire une simple ligne de départ. Orgies de drogues, de putes, et bien sûr de fric; tout y est montré avec une outrance qui confine au génie. Et ne fait qu'accabler un système créant ses propres failles. Avec un personnage sans limites comme Belfort, Leonardo DiCaprio parvient à dépasser les siennes. Son numéro totalement déjanté fait office, à ce jour, de sa performance la plus stupéfiante. Comme à son habitude, Scorsese ne néglige aucun personnage durant les 3 heures de projections. On détache notamment un Jonah Hill vraiment bon en principal associé de Belfort, l'excellente Margot Robbie dans le rôle de sa femme, le toujours impeccable Kyle Chandler, dans la peau de l'agent du FBI lancés à leurs trousses. Ou bien encore le décidément impressionnant Matthew McConaughey qui gratifie le film d'une apparition sensationnelle.
    Le film accuse peut être quelques longueurs (le prix à payer dans le cadre d'œuvre si radicale?), mais cette fausse apologie de Jordan Belfort en forme de bras d'honneur au capitalisme auto-satisfait et aux biopics lisses fera certainement figure de modèle pour les années à venir.
    lara cr28
    lara cr28

    75 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2013
    Scorsese signe un film d’une vitalité incroyable et nous prouve que son association avec Di Caprio confine à la perfection. C’est un film sur la démesure tant dans le fond que dans la forme. Une belle démonstration de ce que peut être le capitalisme dans sa phase extrême, les folies et déchéances qu’il entraine. Mais ça ne s’arrête pas là. Si ce n’était qu’une simple démonstration, ça frôlerait la caricature. Le génie de son auteur est d’avoir mis en abîme, ou plus précisément, d’avoir montré non pas la richesse mais le spectacle de la richesse. C’est pour cela qu’on ne peut pas reprocher comme d’aucuns l’ont fait, le machisme, la misogynie, la glorification du mal, l’amour de l’argent car ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est le spectacle de cette démesure et c’est un pur plaisir.
    Hobsta
    Hobsta

    99 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Toutes les scènes de ce film sont plus représentatives et détestables les unes que les autres... Et pourtant, Scorsese nous plonge dans le monde de Wall Street avec un talent tel qu'on suit chacune de ces scènes avec intérêt et curiosité. Finalement, on s'attache même à ces personnages irrésistiblement répugnants et immoraux. Dicaprio nous offre d'ailleurs une de ses meilleures performances, plus bluffant que jamais. Mais il y a ce recul du réalisateur qui fait que le film est davantage une représentation pertinente et cocasse de l'absurdité de cet univers, qu'une exhibition idiote et sans fond. On note néanmoins quelques longueurs qui se composent de scènes de porno et de drogue dont on aurait pu se passer. Le film reste néanmoins très bon, démesuré mais absurde, grotesque mais drôle, dérangeant mais concluant. Un film qui vaut indéniablement le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    Le Loup de Wall Street, ou l’histoire vraie du rêve Américain par le filon capitaliste.

    Ce film, très largement tiré de l’autobiographie éponyme de Jordan Belfort, semble tout droit sorti de l’imagination délirante d’un malade psychiatrique. A tel point qu’on ignore tout au long du film si ce monde de la finance nous est décrit tel qu'on l'imagine ou s'il est réellement aussi déconnecté des réalités du monde.

    Le ton est léger mais la critique n'en est pas moins acerbe. Le film prend une tournure irrationnelle tant l'argent semble tout permettre: drogue, orgies, lancés de nains.. Martin Scorsese s'amuse à mettre en scène des situations incroyables à travers ce personnage hors du commun. La qualité de la réalisation sert un DiCaprio impeccable, omniprésent jusque dans la voix off. Cet aspect offre d’ailleurs une position intéressante qui permet véritablement d’entrer dans l’esprit de ce fameux Jordan.
    Les dialogues sont en effet très bons, et des pépites d'humour permettent, d’une part d’accompagner les 3h de film, d’autre part de « travestir » pendant ces instants le drame en comédie hilarante.

    Le Loup de Wallstreet c’est donc l'histoire d'un homme, un showman, un chef de meute, un vendeur hors pair qui a mis son talent au service de l'économie virtualisée de Wall Street. Construisant une fortune insensé pour le plaisir d'assouvir une ambition et un appétit insatiables, rien ne semble en mesure de freiner son instinct prédateur.
    On a même droit à l’hypocrisie gerbante du riche, qui se croit encore proche du monde, pensant pouvoir parler des pauvres fonctionnaires "héros nationaux" mal payés, que ces financiers assassinent pourtant à coups de crédits revolving…

    Le film est drôle mais ne vous y trompez pas, le sujet est grave. On parle d'arnaques, de blanchiment d’argent, de délits d'initiés, de conflits d’intérêts, de corruption… Les sommes en jeu sont plus importantes que le PIB de la moitié des pays de la planète. Jordan Belfort a été pris mais combien échappent aux tribunaux?
    Ces criminels sont richissimes, influents et difficiles à démasquer. Quand on y pense ça fait froid dans le dos…
    Une vraie réussite, à voir absolument!
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