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Un visiteur
2,0
Publiée le 2 janvier 2014
Scorcese aurait largement pu économiser 2 heures et demi de bobine de film. En gros, si vous avez vu les 20 premières minutes vous pouvez repasser la boucle pendant 2 heures, c'est la même chose à art quelques variantes : Di Caprio se fait un rail de coke dans un avion, dans un yacht, dans les toilettes. Di Caprio se fait une pute sur un divan, dans la cuisine, sur un matelas de billets de banque. Si vous avez la chance de voir le film en VO, vous pourrez vous amuser à compter le nombre de "Fuck" et "Fucking" (environ un tous les trois mots). Certes, tous les acteurs sont excellents, mais l'ensemble pourquoi sont-ils allés se fourrer dans un film aussi vulgaire et au scénario aussi léger que le cerveau de leurs personnages ?
Scorcese a toujours été fasciné par les monstres, les déviants, les ordures, jusqu'à leur trouver des qualités attendrissantes. L'efficacité de la mise en scène est impressionnante (Scorcese ayant bénéficié une fois de plus d'un budget illimité pour faire tournoyer ses grues, ses steadycams, ses drones, ses cable-cams, etc...), la bande-son irréprochable est comme toujours dopée au meilleur pop-rock, mais a-t-on envie de voir ça, cet étalage de sous-humains dégénérés carburant à la coke et à la baise en surfant sur l'universelle cupidité de crétins friqués ? Au fond - et qu'on me pardonne le point Godwin, c'est au festin d'une bande de tarés nazis déguisés en jouisseurs mafieux que nous invitent Di Caprio et Scorcese. Ces types démolissent le monde, massacrent des innocents à distance, dévastent la planète à leur seul profit. Au bout d'une heure on a compris, et il en reste deux. Et plus le film s'étire, plus il devient prévisible - et de plus en plus antipathique, tant il épouse les travers qu'il décrit. L'accumulation de séquences (baise, drogue, scènes de ménage, arnaques, dépenses somptuaires, hurlements, "fuck", ad nauseam) épuise et lasse : on n'en peut plus, on n'en veut plus. Di Caprio est parfait en obersturmfürher de l'indécence, entre séduction et grimaces too much (jusqu'à imiter Christian Clavier dans "les Visiteurs"), et s'impose une fois de plus comme un acteur virtuose au service de rôles détestables. Faute d'être crédible. Le vrai Jordan Belfort ne méritait sûrement pas un tel film à sa gloire. "Margin Call", beaucoup moins outrageusement flamboyant, renvoyait probablement une image plus juste des bandes de salopards régnant sur la finance mondiale.
Un film somme toute assez inutile et surtout très misogyne. Certes, il n'y a pas vraiment de morale ni de ligne conductrice, donc cela laisse une certaine liberté d'interprétation. Mais je l'ai globalement ressenti comme la glorifications d'instincts masculins primaires, égoïstes et incompatibles avec la vie en société. J'en suis ressortie déprimée.
Encore un rôle de "tycoon" pour DiCaprio, le 2e cette année, après le clinquant "Gatsby", et le 2e devant la caméra de Scorsese, après "The Aviator", en 2004. Là, c'est une partie contemporaine que joue l'acteur, en incarnant Jordan Belfort, un ex-trader qui monta sa propre compagnie de courtage à Wall St, et eut maille à partir avec la SEC et le FBI, avant de se reconvertir en écrivain, - et le héros est plus flétri que flamboyant. Une "success story" passant par la débauche, la drogue, l'alcoolisme et les magouilles financières diverses et variées, sur une très grande échelle. Un matériau somme toute romanesque de premier choix pour "Marty". Mais le réalisateur livre un film déséquilibré et décevant globalement - seules quelques scènes retiennent l'attention par leur à-propos, et leur mise en scène. Scorsese ralentit dès le premier quart d'heure le rythme de l'histoire, et la perd dans un fatras de scènes répétitives, où le sexe est à la place d'honneur. Addiction parmi beaucoup d'autres de son "Wolfie" ("Le Loup de Wall St"), aux catalogue et illustrations desquels on assiste en bâillant rapidement. Scorsese ne retrouve la maîtrise du sujet que pendant la dernière heure - le total avoisine les 3 heures ! Plus qu'un portait fascinant, plus qu'une étude de moeurs, c'est une satire, privilégiant la cocasserie et "l'Hénaurme" (impression accentuée par le choix du Jonah Hill d'Apatow en second rôle), du monde de la finance, malheureusement beaucoup plus complaisante dans la forme que vitupérante, comme on aurait pu l'espérer. Heureusement, pour leur 5e collaboration, Leonardo DiCaprio sauve la mise à Martin Scorsese - il est FABULEUX ! Le film tient à peu près debout grâce à lui - de la plupart des plans, il éclate de charisme, et joue tous les registres avec un égal talent. Enfin un Oscar ?....
L'univers des gangsters est mis de côté par Scorsese pour raconter les délits financiers d'un boursier influent. Lorsqu'on marrie ce genre d'histoire avec le style du cinéaste, on sait tout de suite que ce sera un film "formaté" à la Scorsese : personnage débutant sa carrière avec peu de moyens, devient riche et débauché, finit en prison et en tire une conclusion avec un épilogue ; montage rapide pour accélérer l'enchaînement des évènements ; voix-off omniprésente, qui parle parfois pour ne rien dire. Seconds rôles semblables à tous les films similaires de Scorsese : le complice fou furieux ( Joe Pesci rôde dans les parages ), l'épouse trompée, la nouvelle fiancée qui divorce et obtient la garde des enfants ... on connaît la chanson ! donc, si vous voulez être surpris par Scorsese, regardez ses autres films. Ceux-ci, dont le Loup de Wall Street ne sont que des répétitions de ses marques de fabrique. C'est toujours bien joué ( sauf Di Caprio qui abuse trop souvent de la voix haute ), bien filmé, etc ... Mais les biopics de personnages dépravés chez Scorsese se ressemblent tous, surtout dans le scénario et les protagonistes. On va les voir pour savourer les délires du cinéaste comme si on allait au cirque.
J'ai trouvé ce film ennuyeux. 170 mn pendant lesquels il ne se passe rien. Le scénario est plat, le monde de la finance se résume à un monde de malversations et de débauche. Bref, demain j'aurai complétement oublié ce film.
J'ai trouvé le film très caricatural et très moralisateur. Des le début on sait comment ca va finir du coup l'intérêt est surtout de connaitre les étapes de cette déchéances, au final on n'a que trop peu de choses sur cette thématique et l'accent est surtout mis sur les débauches. Au final la thématique est assez semblable à Gatsby Le Magnifique mais en bien moins recherché, bien plus prévisible.
Un film qui nous entraîne dans le domaine boursier en nous délivrant le récit de Jordan Belfort, courtier américain corrompu. Un biopic brillamment mené par Leonardo DiCaprio, qui s’offre ici sa cinquième collaboration avec Martin Scorsese. Une réalisation qui révèle une forme et une mise en scène enthousiasmantes ainsi qu'un rythme effréné. Cependant, sur le fond, le film déçoit, avec son scénario prévisible et sa portée limitée. L'importante vulgarité de nombre de scènes ou propos dessert également le film. Lourde, trash, sans réelle saveur... Une oeuvre quelque peu décevante de la part du réalisateur !
Un film de trois heures qui aurait dû durer 1h35, voilà ce qui ressort de ce visionnage. La première moitié de Wolf of Wall Street est d’un ennui profond pendant lequel le réalisateur nous submerge jusqu’à l’overdose de nichons, de dollars, de putes et de drogues sans qu’il n’y ait d’autres but que de nous présenter des hommes sans scrupules réduit à l’état d’animaux qui ne pensent qu’à accumuler de l’argent, se droguer, boire et baiser tout ce qui a un trou. C’est comme si Scorsese avait voulu étaler les cinq premières minutes d’introduction sur une heure et demie, tombant ainsi dans un mauvais goût certain et se vautrant sans honte dans un excès sans intérêt… Toutefois après ce premier passage remplit par le vide et la répétition l’intrigue prend une tout autre tournure et nous montre le niveau d’excellence qu’il aurait pu atteindre avec un personnage principal qui prend enfin de la profondeur et dont la folie et la descente aux enfers font l’objet d’une mise en scène à la hauteur du réalisateur. DiCaprio est comme toujours excellent et les personnages secondaires font un sans faute. Mais parlons un peu du message : ce n’est pas le monde de la finance qui est seulement visé ici mais la pratique du commerce en général et à travers elle tout ce qui gravite autour, marketing, technique de vente, manipulation, considérer chaque client comme un pigeon sans volonté propre dont son seul destin est d’engraisser ceux qui se tiennent en haut du système. En résumé: une bande d'abrutis est la proie d'une autre bande d'abrutis, vive le capitalisme! Même si cela peut paraître simpliste on ne peut s’empêcher de penser à cette fameuse statistique qui crédite en partie cette critique : 1% des plus riches possède 50% de la richesse mondiale. Je conseille donc de regarder les 5 premières minutes du film qui résument parfaitement la première partie et de zapper directement jusqu'à 1h30min, vous ne verrez ainsi que le meilleur !
Le nouveau Scorsese dépote et suinte le trash : trois heures de prostitués, de drogues et de déboires en tout genre. Et surtout, de mises en scène d'un Leonardo DiCaprio au sommet de son art, arborant un charisme cinglant que le réalisateur connait bien. Au diable les explications fastidieuses sur la spéculation boursière ayant permis l'ascension du fou-furieux d'anti-héros, au diable les élucubrations sur le comment du pourquoi il chute dans une spirale judiciaire. DiCaprio le dit lui-même en fixant la caméra, la technicité ça emmerde tout le monde. Ce qui est présumé intéresser le spectateur, c'est la surenchère de scènes grotesques sur le train de vie des traders timbrés, c'est-à-dire ce qu'ils font de leur argent pendant leur temps libre, Martin Scorsese semblant légèrement oublié que le thème était tout de même déjà assez éculé. Il donne l'impression qu'il a trouvé le sujet du siècle, et se permet ainsi de ne pas y apporter de touche d'originalité, voire de se complaire dans la superficialité. Pas d'originalité pendant trois heures, ça fait beaucoup de paires de seins pour meubler.
Ce film est naze, dans la droite ligne du genre Drogue, Pute et Rock&Roll qui n'enthousiasme que les ados en mal d'expérience. Bon honnêtement il y a eu quelques films comme ça pas trop mal (Easy Rider?) mais celui-ci n'en fera pas parti. Premier gros défaut: on part d'une histoire vraie sur un jeune roublard de la finance, une histoire qui doit être riche ou facilement enrichissable, et on obtient un film au scénario faible et où la psychologie des personnages est platement hollywoodienne: le loup est banal, ses copains sont rigolos, ses copines sont en plastique. Le flic est peut-être le meilleur personnage mais il est de second plan. Quant à la finance, vous n'en comprendrez pas grand chose: tout ça c'est magouille et cie, l'argent coule à flot tant que les courtiers ont de quoi sniffer et baiser. Deuxième et définitif défaut: Di Caprio. Il fallait bien entendu un acteur qui transpire le charisme, et là, c'est quand même la surprise: pourquoi penser à Di Caprio qui persiste dans l'échec dans ce type de rôle? Pourquoi Di Caprio n'assure pas? A cause de sa gueule lisse? Je n'en sais rien; peut-être qu'il reste l'ado de Titanic qui vieillit. D'où ma proposition: Léonard, essaie des rôles de vieux-beau, de père de famille ou de lâche, ça devrait être plus convaincant. Ah oui: vous verrez tous les efforts de Di Caprio dans une des scènes d'assemblée générale où il se mue en singe hurlant et possédé: c'est criant de pas crédible...
C'est une suite de scènes qui décrit les crétineries d'une bande de traders. Le film est long, beaucoup trop long, et le scorcese semble s'imiter lui même dans tous ses codes. Mais la sauce ne prend pas.
Je suis vraiment dubitatif. Je ne sais que penser. Il y a beaucoup trop de temps consacré aux types qui se tapent des types ou des lignes de coke. Cependant, le jeu de DiCaprio est très bon. Je m'attendais vraiment à un chef d'oeuvre hors pair à en entendre les médias - qui une fois de plus en ont fait encore trop - mais j'ai été relativement déçu. Bourré de cul. Que du cul. Et dire que ce film n'est qu'interdit au moins de 12 ans. C'est abusé. Il devrait être interdit aux -16, au moins! Certes le jeu de la drogue et des prostituées fait parti de l'histoire mais j'aurais vraiment aimé en savoir plus sur les dessous des magouilles de Jordan Belfort et l'organisation COMPLÈTE de sa chute. Je suis déçu par Scorcese qui d'habitude m'impressionne. Cette fois, je ne suis pas très convaincu mais je vais lire le livre et me faire une idée. Peut-être que ma critique devrait plus tenir compte de l'aspect du livre? Je ne sais-je. Cependant, il aurait fallu donner plus de grandeur à l'histoire en elle-même. Je me tâte de savoir comment Brad Pitt aurait pu adapter l'oeuvre. Sans doute avec pudeur. Mais il ne suffit pas de jeter la première pierre. Passons. Je vous invite cependant à aller voir ce film qui prend des proposions incroyables pour juger par vous même. 3h ça passe vite même s'il y a des moments creux tandis que parfois ça va trop vite. Je mets la note de 2,5/5 même si je pense que le film mérite plus d'un côté par le jeu des acteurs mais moins par son côté misogyne et pervers. Bravo pour l'image renvoyée.
Un tout petit SCORSESE. Tout ceci est drôle et bien filmé mais cela reste du déjà vu, dans "Wall Street" par exemple. On attendait beaucoup mieux de ce réalisateur et de ces acteurs. C'est un peu triste. J'ai eu le même avis de Costa GAVRAS pour le film "le Capital". On peut leur pardonner, mais pas trop souvent. Même la très belle et dénudée Margot ROBBIES ne sauve pas le film. Ni même la prestation peu convaincante de l'habituellement très bon Jean DUJARDIN.
Oh mon dieu que je suis déçu par ce film de notre cher est grand Martin Scorsese, je suis allée au cinéma les yeux fermés que dis-je les yeux bandés en me disant que cela ne pouvait être qu'une tuerie, encore plus quand on sait qu'il y a le combo gagnant " scorsese / Dicaprio ". Ce film interdit au -12 ans ( c'est une blague oO?) , fait l'apologie du sexe, de la drogue, et de l'argent. Ceci met en scène un homme toujours plus avide d'argent, ayant les yeux plus gros que le ventre, et en suite ce ramasse comme une m**de (ce qui me fait bien plaisir). Au delà de cette apologie qui ma outré (non non je sais vivre aussi hein), je n'ai pas besoin de ce film pour savoir que des gens comme ça existe, mais la seule pensé qui me vient à l'esprit en visionnant ce film c'est bien sûr , " ce genre de personnes sont des erreurs de la nature " j'ai envie de dire mais servez vous de votre argent pour quelque chose de noble, au lieu de vous payez " sexe, drogue..." m' enfin la je m'égare.
Et sérieusement vous êtes pas juste halluciné de vous dire que ce film est juste interdit au moins de 12 ans ? -16 ans aurait été plus judicieux non ?
Bravo néanmoins à Dicaprio toujours aussi bon (ce qui mérite mon 2 étoiles).