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CH1218
164 abonnés
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4,0
Publiée le 6 avril 2024
Martin McDonagh encadre le scénario de son premier long-métrage d’un équilibre parfait d’humour, de rebondissements et d’action, additionné de quelques passages dramatiques et d’une pointe de romance. Les dialogues sont truculents et font vite oublier le petit côté bavard du premier tiers. Il offre également à Colin Farrell et à Brendan Gleeson deux excellents rôles qu’ils interprètent de magnifique manière et fait une belle publicité à la médiévale cité de Bruges, personnage à part entière d’un film qu’il serait ballot d’ignorer.
Je me rappelle avoir été déçu au visionnage de ce film il y a quelques années. J'ai voulu lui donner une seconde chance dans un sens lors d'une rediffusion et je dois que j'ai un peu apprécié cette comédie policière belgo-anglaise. Deux tueurs à gages se retrouvent à devoir se planquer à Bruges. Pour ceux qui reviennent de Bruges ou veulent visiter la ville, c'est chouette de regarder ce film. J'ai trouvé le scénario un peu plat mais il s'étoffe légèrement au fil des minutes. Les acteurs malgré la belle brochette qu'est Farrell, Fiennes et Gleeson et la présence de deux acteurs francophones, Renier et Poesy ne nous donnent pas le meilleur d'eux mêmes à mon sens. Le film est donc sympa, il y a une atmosphère, celle de Bruges, pendant Noël, c'est presque un conte de fées, mais l'ensemble reste un peu pataud.
Un film original qui ne ressemble à aucun autre en alternant entre comédie, triller et drame. C'est très réussi même si je n'ai pas été emballé par la fin du film. Le rythme est bon, toujours vivant sans être fatigant. Au niveau jeu d'acteur, Colin Farrell en fait parfois un peu trop. Cela marche bien sur les moments drôles mais fait un peu forcé sur les passages dramatiques. Les autres sont excellents, Brendan Gleeson et Clémence Poésy en tête. Bruges y est magnifique et colle parfaitement à l'histoire
Ce film est un vrai OVNI cinématographique, inclassable, un bijou. Un scénario décalé, une histoire complètement atypique, des émotions qui déchirent, entre coquasse et tragédie, avec des acteurs sublimes. Voilà un excellent film.
Quans je vois des critiques aussi élogieuses, j'ai l'impression de ne pas avoir vu le bon film. Bons baisers de Bruges est une histoire sans intérêt, sans âme et à l'originalité factice. C'est très pénible de voir un film aussi creux acclamé par la critique. Mais comme toujours, le cinéma est magique et chacun à des avis différents. Faites-vous votre propre opinion : je vous encourage à le regarder.
Dommage, qu’on s’ennuie 57 mns avec 2 minables, un Bruges gris, des dialogues et des musés sans saveur spoiler: (sauf le « Jérôme Bosch du Jugement dernier")
Heureusement qu’on bascule à 58 mns dans un triller dynamique, un polar british, subtilement décalé et absurde avec l’entrée en scène de l’excellent Ralph Fiennes, qui réveille tout ce joli monde pour finir dans un décor féérique de neige et de béffroi. spoiler: (et la morale de l’immoral , "l’enfant nain", fil d’ariane de toute l’histoire)
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Colin Farrell en truand tourmenté et Ralph Fiennes complètement déjanté nous happent dans cette histoire noire et perverse qui oscille entre le rocambolesque et le cynisme. La ville de Bruges est belle et le sourire de Clémence Poésy attachant, on s’enlise cependant dans un scénario sans saveur avec des nains qui n’apportent rien et un rythme un peu trop indolent.
Débile. Et dire que beaucoup se délectent de telles absurdités violentes gratuites. Sous le couvert de pseudo réflexions existentialistes cherchant à excuser, ou se cacher à soi-même, une misère intellectuelle, le sens critique oublie de prendre du recul et monte au pinacle la noirceur de l'Homme. Pauvre Humanité.
La première heure est d un ennui... long, interminable ...puis alors, venu de nul part le scénario se décante et c'est mieux. Bref dommage que ce ne soit pas mieux mené à la réalisation
Tout le monde n'a pas le même ressenti devant la vision d'un film (heureusement) Mais là je me pose des questions, ce film est couvert de nuages, bardé de qualificatifs élogieux… et pourtant je le suis profondément ennuyé, j'ai trouvé ça bavard et n'ai jamais été réactif à l'humour noir (ou décalé) dont le film est saupoudré. Je suis donc peut-être passé à côté de quelque chose, ce sont des choses qui arrivent. J'ai quand même bien aimé le sourire de Clémence Poésy et la clase de Ralph Fiennes.
Martin mcdonagh nous offre ici une excellente comédie mais surtout un très bon film avec une mise en scène plutôt bonne et inspirée. La photographie est soignée et la BO est très très bien. Colin Farrell, Brendan Gleeson et Ralph Fiennes, que demander de plus, trois des meilleurs acteurs à l’heure actuelle dans le même film, c’est assez incroyable. Mais le vrai point fort du film sera son scénario très bien ficelé avec des personnages hyper bien écrits et avec une alchimie de fou. L’humour presque noir est très réussi et ce que j’aime avec le cinéma du réalisateur c’est qu’on se dit toujours « non, il va pas faire ça » et si il le fait, c’est un film qui surprend de par sa violence en milieu urbain mais qui est très bien dosée. Bref, un très bon film avec des personnages incroyables interprétés par des acteurs brillants, l’humour marche très bien et le scénario est formidable.
ayant déjà vu deux fois, l'excellent Armée des Ombres de Melville, j'ai déserté la télé et découvert ce soir le premier film de Mc Donagh, réalisateur des Three billboards. Une comédie noire déjantée et improbable, avec le même face à face d'acteurs que dans son dernier film Les Banshees d'Inisherin. Vous ne verrez jamais plus Bruges avec les mêmes yeux. Mais il faut accepter des scènes trash un peu à la Tarantino et un scénario à la Buffet froid de Blier. Fucking original! DVD1 vo - mars 23
La sortie récente sur les écrans du dernier opus de Martin Mc Donagh " les banshees..." conduit à revoir son premier opus " bons baisers de Bruges" (2008) qui fut un franc succès public et critique et dont le duo d'acteurs est identique dans les deux titres.
Vrai faux polar ( deux tueurs d'origine irlandaise sont envoyés se mettre au vert à Bruges ( la venise du nord) après une bavure survenue lors de leur dernier contrat.
Le prétexte est l'occasion de proposer une réflexion sur l'amitié ( ici les deux personnages ont des goûts et un style de vie opposés, mais se retrouvent sur le respect de certains principes moraux).
Comme à l'accoutumée, le cinéaste propose un opus à plusieurs lectures dont la plus intéressante, du moins à mes yeux, est de souligner l'importance de la mise en adéquation dans sa vie entre les principes moraux de chacun et leur pratique quitte à le payer au prix fort.
Relevant d'une proposition de philosophie existentielle, on ne peut que regretter la dernière demi-heure, tout même moins accomplie que le reste de " bons baisers..."
A mes yeux, la meilleure réussite du cineaste est toutefois, selon moi, " les panneaux de la vengeance " son veritable chef-d'œuvre.
Mélange de thriller et de comédie noire écrit et réalisé par Martin McDonagh, dont c'est le premier long-métrage, Bons Baisers De Bruges est un film aussi déstabilisant que qualitatif. L'histoire nous fait suivre deux tueurs à gages irlandais envoyés pendant deux semaines à Bruges sur ordre de leur patron, après une mission ayant mal tournée à Londres. Ce récit commence sans vraiment de contexte et se dévoile peu à peu au fil des minutes de sa durée d'une heure et quarante minutes, qui livre tout son potentiel avec le temps. En effet, l'intrigue devient de plus en plus prenante au fur et à mesure que l'intrigue gagne en épaisseur et que son ambiance captivante prenne aux tripes. Le ton est un habile alliage entre drame et humour grinçant et décalé, qui fait passer par toutes les émotions à travers des personnages complexes, très bien interprétés par une jolie distribution. Le duo formé par Colin Farrell et Brendan Gleeson fonctionne parfaitement et est secondé par d'autres rôles tout aussi appréciables joués par Ralph Fiennes, Clémence Poésy, Jordan Prentice ou encore Thekla Reuten. Tous ces protagonistes entretiennent des échanges procurant beaucoup des sentiments différents entre honneur, principes, valeurs et culpabilité, soutenus par des dialogues acérés aussi amusants que froids. L'ensemble est très bien réalisé par le cinéaste qui nous gratifie d'une mise en scène à l'aspect naturelle, mettant en avant la ville de Bruges qui devient un personnage à part entière tant elle est très souvent évoquée. En effet, la Venise du Nord est autant décriée que célébrer pour sa culture et son patrimoine. Ce cadre offre un visuel tantôt austère quand il fait jour, tantôt onirique quand la nuit tombe et que ses lumières attirantes la glorifie. Cette esthétique si singulière est de plus accompagnée par une superbe b.o. signée Carter Burwell, dont les compositions mémorables confèrent une atmosphère pleine de suspens et de puissance. Cette tragédie humoristique s'achève sur une fin à la hauteur de la promesse faite par ce récit atypique, venant mettre un terme à Bons Baisers De Bruges, qui s'avère être un long-métrage marquant, méritant grandement d'être découvert.