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    Victor Young Perez
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Victor Young Perez" et de son tournage !

    Un avenir au cinéma ?

    Après avoir incarné ce boxeur juif à l’écran, Brahim Asloum s'est montré très enjoué par cette expérience et se verrait bien entamer une nouvelle carrière au cinéma : "J’ai la même envie que lorsque je voulais devenir champion", avoue-t-il.

    Mauvais timing

    Le biopic sur Victor Young Perez ne date pas d’hier. En effet, Brahim Asloum révèle que ce rôle lui avait été proposé en 2001, voilà 12 ans, mais il avait dû décliner l’offre en raison de sa carrière de sportif de haut niveau. Quand on lui a reproposé d’incarner Young Perez en 2012, l'ancien champion du monde a immédiatement accepté.

    Dans le grand bain

    Ce film est l’occasion de plusieurs premières. Si Brahim Asloum joue son premier rôle au cinéma, Jacques Ouaniche réalise de son côté son tout premier long-métrage. Jusqu’ici, ce dernier était plus connu pour avoir produit la série de Canal+, Maison Close, ou les films L’Esquive d’Abdellatif Kechiche ou Madame Edouard avec Didier Bourdon, Michel Blanc et Josiane Balasko.

    Au mémorial de la Shoah

    Du 9 novembre 2011 au 18 mars 2012, le Mémorial de la Shoah a consacré une immense exposition intitulée le Sport européen à l’épreuve du nazisme. En plus de parler de la propagande faite par le IIIème Reich avec le sport, cette dernière s’attarde sur ces sportifs juifs qui ont été déportés et tués dans les camps de concentration. Le cas de Victor Young Perez est notamment évoqué.

    Précocité

    Victor Young Perez n’a que 20 ans quand il est sacré champion du monde des mouches en 1931. A ce jour, il reste encore le plus jeune boxeur à avoir obtenu la couronne mondiale dans cette catégorie.

    Dessins animés

    Avant le projet porté par Brahim Asloum, Victor Young Perez a fait l’objet d’un film d’animation. Intitulé "Young Perez, à poings fermés", il retrace la carrière du boxeur d’origine tunisienne. Mention spéciale du festival d’Annecy 2011, le projet est encore en cours de développement.

    Crochet littéraire

    En juin dernier, Brahim Asloum a sorti son autobiographie, écrite avec le journaliste Bertrand-Régis Louvet. L'idée du livre était de raconter sa carrière de boxeur et d'en montrer l'envers.

    Symbolisme religieux

    Au-delà du boxeur, Brahim Asloum avait à cœur d’incarner Young Perez pour le symbole que cela représentait au niveau religieux. En effet, le champion olympique de Sydney est de confession musulmane et son illustre aîné est juif.

    Dirigeant

    Si le cinéma plaît à Brahim Asloum, il demeure toujours très impliqué dans le sport qui l’a consacré. Ainsi, depuis février 2013, il est vice-président de la Fédération Française de Boxe, responsable des relations internationales.

    Reconstitution

    Pour les besoins du film, le camp de déportation d’Auschwitz-Birkenau a été recréé en Bulgarie. Young Perez a passé près de 2 ans là-bas entre 1943 et 1945. Il fut l’un des rares à ne pas y mourir.

    Une histoire convoitée

    Jacques Ouaniche tombe sous le charme de l’histoire de Victor Young Perez en 2005. Cependant à cette époque, trois projets sur le boxeur sont en préparation. Aucun d'eux ne verra le jour contrairement à celui d’Ouaniche. Pour son premier film derrière la caméra, le producteur a connu quelques difficultés pour le financement puisqu’un premier montage financier avec l’Italie, la Bulgarie et la Belgique s’effondre avant qu’un second s’échafaude entre L’Italie, la Bulgarie et l’Angleterre avec la participation de France 3 Cinéma.

    Maigre consolation

    Steve Suissa a longtemps voulu réaliser un film sur la vie de Young Perez. Il avait écrit un scénario en compagnie de Stéphane Cabel mais n’avait jamais obtenu l’appui de ses producteurs. Dans son projet, le boxeur tunisien aurait dû être interprété par Nicolas Cazalé, qu’il avait dirigé dans Mensch. Maigre consolation, Steve Suissa a été retenu pour jouer le frère du champion du monde 1931 des mouches.

    Second choix

    A l’origine, Victor Young Perez ne devait pas être incarné par Brahim Asloum mais par Saïd Taghmaoui, qui envisageait même de tourner lui-même le film. Finalement, le César du meilleur espoir masculin 1995 pour son rôle dans La Haine de Mathieu Kassovitz a dû se retirer du projet à cause de son emploi du temps.

    Coïncidence

    En 1996, à 17 ans, Brahim Asloum intègre l’équipe de France de boxe et tombe sur une plaque gravée au nom de Young Perez à l’entrée d’une salle : "Cette année-là, on a installé une plaque commémorative à son nom à l’INSEP (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance). Je passais tous les jours devant pour aller m’entraîner et tous les jours, je la regardais", relate l'ancien champion du monde. C’est depuis ce jour que la vie de ce boxeur l’intéresse.

    Faire le poids

    Pour interpréter Victor Young Perez tout au long de sa vie, Brahim Asloum a dû jouer avec son poids. Ainsi, le champion olympique de Sydney a perdu jusqu'à 12 kilos, de 64 à 52, pour incarner le Young Perez d'Auschwitz-Birkenau. "Je suis descendu à 56 durant les 2 mois et demi de préparation, puis je me suis remusclé à 60 pour la partie qui se déroule en Tunisie et que nous avons tournée à Tel Aviv. Une fois en Bulgarie, pour la partie des camps, je suis tombé à 52 kilos. Je ne mangeais plus trop. Je voulais me rapprocher au maximum de l’état où devait se trouver Victor à ce moment de sa vie. Je voulais être crédible."

    Le trac de la première

    Pour son premier film, Brahim Asloum n'a rien voulu laisser au hasard : "Je n’étais pas acteur, j’avais le rôle principal, je ne voulais pas faire perdre de temps aux autres acteurs et à l’équipe. J’ai mis un point d’honneur à savoir parfaitement mon texte pour ne plus avoir à y penser. Arrivé sur le plateau, je n’ai plus douté. J’avais imaginé toutes les scènes, j’étais vraiment devenu Victor Young Perez. C’était comme pour un combat : j’étais prêt à toutes les éventualités, positives ou négatives. J’aimais bien arriver en avance, regarder la façon dont les scènes étaient préparées, où la caméra était mise, comment jouaient les autres comédiens."

    On ne triche pas

    Acteur débutant, Brahim Asloum a été essentiel dans le réalisme des scènes de boxe : "Première répétition, le chorégraphe m’a donné un certain nombre d’indications qui ne me plaisaient pas mais je n’ai rien dit. A la deuxième séance, je me suis permis de prendre la parole. J’avais bien compris la chorégraphie. Le truc, c’était que les cascadeurs ne prenaient pas les coups pour de vrai. « Ecoutez, ce serait beaucoup plus réaliste et plus honnête vis à vis de Victor, de ne pas tricher sur les coups », ai-je dit au chorégraphe. Avec l’accord de Jacques Ouaniche, j’ai mis les gants avec les cascadeurs, je les ai fait travailler, je les ai corrigés, il me fallait leur donner de l’assurance", explique-t-il.

    Duplicité

    Jacques Ouaniche a été très étonné par Brahim Asloum durant le tournage, notamment par rapport au double visage que ce dernier a proposé : "Il est le plus titré de sa catégorie, il aurait pu prendre la grosse tête, il a, au contraire, une espèce d’humilité absolue. Il voulait apprendre. C’était vraiment une pâte à modeler avec une base humaine fabuleuse. Il s’est totalement abandonné. Par contre, dès qu’il montait sur le ring, ce n’était plus le même type, il était chez lui, il était redevenu le patron. Puis il redescendait, c’était fini", révèle le réalisateur.

    Plus jeune champion du monde

    Né à Tunis le 18 octobre 1911, Victor Younki (son nom de naissance) a treize ans quand il se prend de passion pour la boxe. Amateur, puis sparring-partner, il quitte sa Tunisie natale pour rejoindre Paris et la France en 1927. Quatre ans plus tard, il remporte son premier titre de champion de France des poids mouches et devient surtout le plus jeune champion du monde de l’histoire, à 20 ans (record dont il est toujours le détenteur). Ce sera le sommet de sa carrière. Après une tournée triomphale en Tunisie où il rencontre l’amour de sa vie, l’actrice Mireille Balin, Young Perez multiplie les déconvenues et se retire en 1938. Cinq ans plus tard, il est déporté à Auschwitz où il passera un peu plus d’une année. Il mourra en janvier 1945 au cours des marches de la mort.

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