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    Un coeur simple
    Note moyenne
    2,6
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    88 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2008
    Un coeur simple est un très beau film. Il n'aura malheureusement pas le succès qu'il mérite car peu de gens se donneront la peine d'aller le voir, lui préférant les box-offices du moment. Pourtant, je rejoins la critique générale des personnes qui sont, comme moi, allés voir ce film. Je suis restée ébahie par sa grâce, le magnifique jeu des acteurs, dont Sandrine Bonnaire et Marina Fois qui sont sublimes, d'un naturel époustouflant, les décors simples et pittoresques, et l'histoire, triste, belle et forte à la fois, très bien mise en scène. Lorsqu'au bout des 1H45 on sort du cinéma, on se sent différents, comme si ce film nous donnait une leçon de vie, pour aimer et apprécier davantage les bonheurs simples que nous offre la vie, car on se souvient alors que la vie est éphémère.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 avril 2008
    Adapté d'une inoubliable nouvelle de Flaubert, ce 1er film est une incontestable réussite. Portrait croisé d'une servante au coeur simple et de sa maîtresse, bourgeoise au coeur sec, mais aussi lent poème à deux voix sur la féminité, UN COEUR SIMPLE touche et remue. Nulle affréterie de mise en scène, mais l'extrême précision de scènes intimistes, naturalistes ou lyriques, le frémissement des arbres cernant les corps des héroines, la sécherese d'un montage serré, qui élimine le gras pour ne suivre que les sentiments. De l'émotion donc, pure et sans aucune facilité. Que dire des deux interprêtes, indissociables de cette réussite ? Marina Fois confirme qu'elle est une vraie comédienne et pas seulement une amuseuse. Tendue et contenue, elle semble sortir de "La Leçon de piano". Quant à Sandrine Bonnaire : cela faisait très longtemps qu'on ne lui avait pas confié pareille partition. Elle est étourdissante. Félicité est, avec LA CEREMONIE et SOUS LE SOLEIL DE SATAN, son plus beau rôle. Espérons que les césars ne l'oublieront pas.
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2008
    Classique sans être académique, voila une vraie belle surprise. Inspiré d'une nouvelle de Flaubert mais totalement personnel, ce premier film témoigne de la part de sa réalisatrice d'un véritable sens du cadre et d'un grand talent pour la direction d'actrices. La réussite tient beaucoup à la belle performance (qui justement, car tout en finesse, n'en est jamais une ) de Sandrine Bonnaire qui renoue là avec ce talent si particulier , ce culot, cette force animale qui la garde de toute mievrerie et de tout ridicule, quelle que soit la naiveté de la situation. A ses côtés Marina Fois, à contre emploi, sait faire évoluer son personange de femme dure et se garde elle aussi de tout cliché. Même si la musique, les costumes et quelques plans sur la plage peuvent faire songer à La leçon de piano, l'oeuvre est singulière, hors du temps, et fort car nous touche sans effet, sans pathos, juste avec sincérité. De la belle ouvrage, celle du coeur !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 août 2009
    D'un ennui à mourir... Insupportable!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 avril 2008
    Amer déception
    On s'ennuie à travers des platitudes.
    Je n'ai pas encore trouvé un sens à toutes les scènes du film!
    C'est un film d'un autre temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mars 2008
    Cette fiévreuse adaptation du conte de Flaubert est époustouflante de justesse et de subtilité. Non seulement Marion Laine a relevé le délicat défi de l'adaptation d'un texte culte mais elle a su imposer d'emblée une esthétique qui prend à la gorge. Evitant tous les pièges de la reconstitution conventionnelle, elle guide notre regard au plus près des personnages, grâce à une direction d'acteurs impeccable qui nous permet de retrouver la Sandrine Bonnaire de Pialat et de Varda. Jusque dans le moindre détail, grâce à la délicate lumière de Guillaume Schiffman, Marion Laine traque les basculements et les failles. Les regards, les gestes, les déplacements, tout est mis en place pour que jamais les scènes ne se figent en tableaux vivants, même si la réalisatrice se permet quelques clins d'œil picturaux qui ne font qu'enrichir sa palette. Rarement un premier film n'a paru aussi maîtrisé, jusque dans ses audaces. La scène où Félicité brasse l'eau avec les mains comme si elle y découvrait la fluide texture de son âme mêlée au flux insaisissable du temps est un pur moment de cinéma. L'agonie de Félicité est admirable elle aussi, avec sa musique des gouttes d'eau dans les bassines à laquelle se joint le choeur friable des vierges défilant dans la rue, que vient clore l'apparition spectrale de Loulou, rendant ainsi justice aux dernières lignes du conte de Flaubert. Et puis il y a tous ces seconds rôles, traités avec rigueur et justesse, l'impeccable acteur Patrick Pineau, l'électrique Bruno Blairet en curé sautillant… Un film appelé à rester, et qui marque l'émergence d'une cinéaste héritière de Pialat.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2010
    Je n'avais pas pas vu ce film au cinéma, je viens de le regarder sur la chaîne Ciné Emotion : magnifique !!! Mesdames les actrices principales vous êtes superbes ! Merci Sandrine d'avoir vaincu vos résistances. C'est une belle histoire : d'amour sans retour, de bonté et de grâce, même pour une petite paysanne. La vie de beaucoup de jeunes femmes il n'y a pas si longtemps que cela encore... une pensée pour nos grands-mères qui louaient leurs services chez les bourgeois à la journée ou à l'année !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 juin 2008
    une histoire simple mais pas un film simplement simple....allez y, tout simplement!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mars 2008
    même si ce n'est pas une réussite totale, ce film a le mérite de restituer l'ambiance de la nouvelle de Flaubert, et les interprètes sont touchants. C'est un peu lent et un peu long, mais çà vaut le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 avril 2008
    Beau film, nostalgique et tristounet dans un décor très Normand et illustrant bien l'univers de Flaubert. On y ressent bien la difficulté qu'ont ces deux femmes à rebondir après un chagrin d'amour et de leur incapacité de choisir à nouveau la vie, la joie. Comme deux complices elles s'embourberont dans la mélancolie. Longue, longue descente au paroxysme de la dépression. La fin à partir de l'apparition du perroquet devient insupportable on a envie de dire qu'elles meurent et qu'on en finisse !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2008
    Marion Laine signe avec "Un coeur simple" une très belle adaptation du conte de Flaubert. La fable sociale se transforme en peinture d'une magnifique relation entre Madame Aubain et Félicité, respectivement interprétées par Marina Foïs et Sandrine Bonnaire. Les deux actrices y déploient tout leur talent ; la première dans un rôle auquel elle nous avait peu habitués, c'est-à-dire une bourgeoise de province engoncée de principes et de frustrations, et la seconde dans un jeu efficace, la fausse idiote trop sensible et peu sensée.
    Les seconds rôles sont tenus par de grands acteurs et la mise en scène est impeccable.
    De très belles images - on retrouve l'esprit de Lady Chatterley dans la manière de filmer le temps qui passe dans la campagne - mais quelques longueurs en deuxième partie de film.
    Christophe L
    Christophe L

    7 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2013
    Ce film marque autant par l'histoire qu'il raconte, dramatiquement dure, une succession de malheurs, que par les rôles très riches qu'il offre à deux formidables actrices, Sandrine Bonnaire et Marina Fois...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 septembre 2010
    C'est très bien joué, le contrat est plus que rempli pour Bonnaire et Foïs. Mais l'histoire, c'est chagrin qui rime avec tristesse. Trop, c'est trop. Et là c'est trop.
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Que, comédienne de renommée bien modeste, vue à la télévision dans quelques seconds rôles, Marion LAINE décide un jour de passer derrière la caméra comme tant d’autres avant elle, soit. Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre. Mais lorsqu’on débute, la modestie s’impose. Or, dans le cas précis, c’est tout le contraire. Ainsi, elle entreprend de retoucher le conte de Gustave FLAUBERT pour le mettre à sa main, qu’elle a particulièrement lourde. Cela porte sur des détails : Pont l’évêque (Calvados) devient Yvetot (Seine Maritime). La plage de Trouville, où l’on conduit Virginie sur le conseil du médecin de la famille, fait place à la côte d’albâtre et ses célèbres falaises calcaires. Félicité, à la suite d’une chute imprévue lorsqu’elle fait face au taureau, se retrouve estropiée définitivement, ce qui oblige Sandrine BONNAIRE à boiter jusqu’à la fin du film. Mais il y a pire, avec le rajout d’une liaison superflue – et torride - de Mme AUBAIN avec le professeur de violoncelle de ses deux enfants.
    Pour qui donc la réalisatrice se prend-elle ? Quand on sait le soin que prenait FLAUBERT à choisir ses mots, à tourner ses phrases, à corriger ses textes, cette désinvolture la déconsidère en même temps qu’elle la ridiculise. Soulignons également la platitude de la mise en scène, des choix malheureux d’interprètes : Marina FOÏS par exemple, aussi expressive qu’un iceberg, ou Noémie LVOVSKY apparue en tant que sœur de Félicité (personnage nullement indispensable) qui signe une séquence effarante, révélatrice de tout son talent, en bâfrant goulûment tout ce qui lui tombe sous la main. Le parti de FLAUBERT de décrire la succession des avanies, des trahisons et de l’incroyable succession de malheurs qui s’abattent sur Félicité, sans entamer la naïveté confiante qu’elle porte en elle, est totalement perdu de vue dans le film, où ne se retrouve qu’une succession d’anecdotes. La trahison ne s’arrête pas là puisque même le perroquet Loulou, de vert, bleu rose chez FLAUBERT est devenu écarlate pour le film. Qu’importe, l’image sera plus belle !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Un film simple, sur des choses simples facçon pub pour le jambon herta.(le bonheur c'est simple, carpe diem, etc...). Et deux actrices principales.... qui ont du mal....
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