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    Le Point de non-retour
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    Estonius
    Estonius

    2 648 abonnés 5 292 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Ou comment un réalisateur arrive à nous scotcher sur notre siège avec un scénario somme toute bien faible et très linéaire. C'est que tout est dans la réalisation d'une efficacité redoutable dont même les temps morts nous parlent, et dans un montage génial ou s'interfère des flash-back. Et puis il y a l'interprétation complètement hallucinée de Lee Marvin, et le charme d'Angie Dickinson, tout cela nous concocte un chef d'œuvre du cinéma, un chef d'œuvre intemporel.
    Hotinhere
    Hotinhere

    452 abonnés 4 793 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Un thrilleur viril et peu bavard au scénario basique mais diablement efficace. Un sommet du genre réalisé par John Boorman.
    halou
    halou

    106 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2013
    Excellente seconde réalisation pour Boorman et l'un de ses meilleurs films avec "Delivrance". Aucune baisse de régime et une ambiance sombre où le spectateur suit intensément la détermination de Walker, l'un des plus grands rôles pour Lee Marvin.
    Marc H
    Marc H

    55 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2008
    un classique. lee marvin est impeccable comme tout le reste du casting, boorman livre une copie efficace et rythmée, le scénar' est plus que bon...excellente surprise !!
    mazou31
    mazou31

    83 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2012
    Archétype du polar (réussi) des années 60 : histoire banale mais bien arrangée, un héros avec une gueule, violent que par nécessité, solide, inébranlable, sans état d’âme mais ayant des valeurs. Une fille abîmée par la vie, désabusée mais loyale. Un film bien fait (John Boorman tout de même !), un peu maniéré mais sans outrances, un peu surréaliste mais qui vous tient jusqu’à la fin. Un vieux polar qui a bien vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Qu'il fait bon vivre devant le génie de John Boorman. Le Point de non retour fait partie de mes classiques, et lorsque que j’entends le nom de John Boorman, une lente chaire de poule vient me rappeler que le cinéma à de ça artistique, qu'un film est un tableau, une symphonie, une révolution. L'Histoire ? L'histoire est totalement secondaire dans Point Blank, n'allez pas y chercher un scénario d'une complexité généralissime tel que Usual Suspect, Point Blank ne sert pas à ça, c'est une tranche de cinéma, un classique d'esthétique. Lee Marvin c'est une gueule, une mimique, une espèce de croquemort à la mâchoire germanique qui tout au long du film représente le spectre froid et simple de la mort, de la vengeance exacerbé. Où est la justice, où s'arrête la vengeance ? Point Blank n'est pas moins une réponse qu'une éternelle question. Toutes les scènes semblent cultes, toutes les prises sont superbes. Et c'est à chaque fois un plaisir car, lorsque l'on est plus enfermé dans les grilles du scénario, dans notre soif de savoir qui c'est le méchant, on se confronte seulement au classique,on boit gorgé par gorgé les minutes et les plans quasi-photographique de Point Blank. A voir forcément, obligatoirement et à déguster lentement.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 868 abonnés 3 960 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2011
    Une sorte de Vertigo menée d'une main de maître par Boorman qui n'en est qu'à son second film, où tout est fou, malade et terriblement plaisant à regarder. C'est vraiment un mélange entre Vertigo et Mulholland Dr. Je ne savais pas que ça existait, mais ça rappelle tous les bons films du genre, ça peut même lorgner vers la dame de Shanghaï de Welles pour certaines scènes. On est dans un polar à la mise en scène impeccable pour un divertissement maîtrisé du début à la fin. Très bon film.
    Redzing
    Redzing

    971 abonnés 4 328 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2023
    C'est mon deuxième visionnage de "Point Blank", et étrangement je l'ai apprécié encore davantage. Au-delà de l'avoir vu cette fois dans de meilleures conditions, c'est peut-être parce que, connaissant l'intrigue, j'ai pu me focaliser sur le style presque expérimental de ce polar pas comme les autres ?
    Car s'il ne s'agit que du deuxième long-métrage John Boorman (et premier aux USA), le réalisateur fait déjà des étincelles. Clairement influencé par la Nouvelle Vague européenne, Boorman s'amuse à déconstruire les codes habituels du polar ou du film noir.
    Ici, pas de ruelles sombres ou de héros à corrompre. La majeure partie du film se déroule en plein jour, sous un soleil de plomb. Et Walker est un anti-héros droit dans ses bottes. Il a commis une seule erreur, celle de faire confiance à son meilleur ami et sa femme pour un braquage. Laissé pour mort par les deux amants, il revient se venger.
    Pas de sentiment superflu, pas de dialogue inutile, pas d'action irréfléchie. Walker est un personnage à la tête d'acier, qui tient tête sans sourciller à une gigantesque organisation criminelle, et se moque bien de liquider ceux qui se dressent sur son chemin. Il est incarné par un Lee Marvin totalement imprégné de son personnage, qui apportera beaucoup à la production du film, soutenant John Boorman face aux studios.
    La déconstruction opère également (surtout ?) sur les visuels. Un montage d'orfèvre, non-linéaire qui mélange les temporalités. Des séquences lentes et oppressantes cédant la place à une violence soudaine. Quelques plans de dingue, surtout dans la première moitié, qui donnent l'impression de voir une œuvre psychédélique. Des compositions chargées de métaphores, parfois abstraites (Walker discutant avec son ami, au sol entouré d'une foule !).
    Et beaucoup de jeux sur les couleurs, de nombreuses scènes ayant une allure monochromatique. Ce qui charge le sens narratif. Mais renforce également l'aspect cauchemardesque de l’œuvre. Entre ceci et l'absurdité de l'intrigue (Walker remonte un à un échelon pour un motif qui devient insignifiant), on a finalement l'impression de voir un rêve meurtrier.
    C'est d'ailleurs une théorie qui circule régulièrement : spoiler: toute l'histoire ne serait qu'un fantasme de Walker, qui serait toujours blessé au fond de sa cellule depuis le premier plan du film...

    Paradoxalement, "Point Blank" est devenu un classique du polar, au point d'être référencé. A titre d'exemple, les similitudes avec le premier "John Wick" sont troublantes !
    this is my movies
    this is my movies

    645 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    (...) Le montage est ce qui frappe le plus dans ce film. Non-linéaire, voire même parfois abstrait, il désarçonne par sa manière d'utiliser le son mais aussi la chronologie. Le plan du début est en fait un flash-forward (avec cette utilisation sidérante de la couleur des néons) avant de partir en avant puis d'introduire un flash-back puis un autre flash-forward et ainsi de suite. Le spectateur pourrait être perdu ou confus mais le tout garde une cohérence totale. Puis c'est le générique, avec ses plans magnifiques sur le héros, perché sur les barbelés puis c'est cette incroyable séquence avec ce montage alterné durant lequel résonne les bruits de pas de Walker, qui avance, de manière métaphorique mais aussi physiquement, vers la maison de Lynne. Plusieurs séquences aboutissent ainsi à de vraies de montage syncopée mais toujours avec une vraie signification comme ce passage où différents amants font une pirouette dans le lit (d'abord Walker et Chris puis Walker et Lynne puis Chris et Reese puis Reese et Lynne) le tout dans un même mouvement. Le découpage devient sensitif, sensoriel, il donne un autre sens à l'agencement des plans pour un résultat puissant, basé sur le ressenti plus que sur l'intellect. C'est la base même du cinéma et Boorman s'impose alors comme un véritable maître du genre. Avec l'appui de Lee Marvin, Boorman ose tout (montage cut, ralenti, éclairages criards), quitte à parfois se perdre mais on sent que tout obéit à la logique de l'histoire qu'il veut raconter. Walker est un héros certes mais un héros à la morale trouble. Épris de vengeance, il n'en reste pas moins un personnage froid et calculateur, qui n'hésite pas à envoyer à la mort ceux qui le gênent ou qui veulent le piéger et qui est capable d'accès de rage dévastateurs. Ses plans sont méthodiques et il anticipe presque à chaque fois les réactions de ses adversaires, prenant par surprise ces malfrats sans envergure qui travaillent au service de la mystérieuse Organisation dont nous ne verrons jamais le sommet. spoiler: Le twist final remet en perspective le personnage, pion d'un échiquier dont il croyait être le Roi.
    Sa relation avec Chris est également très bizarre, entre répulsion et attirance. Cette dernière est jouée par la magnifique Angie Dickinson et son rôle est loin d'être celui d'une pauvre petite victime. Aussi manipulatrice que Walker, elle ne partage toutefois pas ses convictions jusqu'au bout, comme lors de cette scène où elle passe ses nerfs sur le torse de Walker, Lee Marvin imposant là son extraordinaire puissance physique, ne bougeant presque pas sous la violence des coups. Son charisme et sa force sont d'ailleurs à l'honneur dans ce film qui comporte aussi quelques scènes de bagarre assez réalistes, contrairement là encore à ce qui se faisait à l'époque. Les coups sont bien masqués (on a même parfois l'impression qu'ils sont portés) et la chorégraphie fait plus penser à une vraie bagarre qu'à une bagarre de cinéma : les personnages suent, les coups sont donnés un peu partout, le décor est bien utilisé et on ressent la fatigue, l'épuisement des protagonistes, qui finissent rincés ou bien sacrément amochés. (...) Cette époque là était propice aux expérimentations, aux débordements, à la révolution et c'est grâce à des acteurs comme Lee Marvin et à des réalisateurs comme John Boorman, qui ont inspiré des nombreux autres, que le cinéma a avancé dans une bonne direction, celle de faire des films qui ont un sens mais qui savent aussi raconter une histoire, avec des personnages tangibles et qui divertit le public.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2011
    Pas convaincu, ni par le personnage "hard boiled" de Lee Marvin, dont on a beaucoup de mal à croire qu'il est obsédé par sa vengeance tellement il n'exprime rien, ni par l'esthétique de John Boorman et sa mise en scène toute en calcul et en cérébralité. Quelques belles trouvailles visuelles, des jeux intéressants sur les couleurs, mais l'ensemble reste froid, artificiel, désincarné, parfois à la limite du ridicule. Visiblement, il y a des fans... moi, c'est pas mon truc.
    rayonvert
    rayonvert

    17 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2011
    Rien à sauver pour ma part dans ce film. Des scènes d'action qui s'enchaînent sans trop savoir pourquoi. Aucune psychologie dans les personnages qui sont donc totalement déshumanisé donc sans intérêt. reste une mise en scène intéressante.
    pierrre s.
    pierrre s.

    376 abonnés 3 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2016
    Une belle forme mais pas beaucoup de fond. C'est en gros ce que je retiens de ce polar violent et esthétique.
    SuperMadara
    SuperMadara

    77 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2012
    Un polar noir typique des années 60 qui se révèle très bizarre , aussi bien dans sa conception que dans ses acteurs . Simple mais qui pouvait être efficace , le scénario raconte le combat d'un escroc malin et nostalgique qui cherche vengeance face a une organisation financière qui lui doit une forte somme d'argent , une intrigue très simple mais qui essaye de concevoir un personnage aussi particulier que perdu , un justicier solitaire qui cherche la rédemption mais la sauce ne prend jamais vraiment... Vrai gueule de gangster du cinéma des années 60-70 , Lee Marvin est plus statique , trop robotique et malgré sa gueule charismatique , il ressemble plus a un cyborg qu'a un vrai acteur , une gueule sans la parole et c'est bien dommage . Presque expérimental , la mise en scène de John Boorman essaye de créer une ambiance aussi instantané que nostalgique , mais ça reste étrange , un concentré de prise de partie pas toujours très bons et souvent déconcertants...
    Un polar a l'ancienne pas franchement terrible , un prétendu classique qui n'en a pas l'air .
    sword-man
    sword-man

    75 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2011
    Un polar assez atypique dans sa construction et sa mise en scène malgré un scénario qui tient sur un timbre. Lee Marvien est imposant dans son rôle, Boorman fait là du bon cinoch.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2012
    Un Chef-d’œuvre ! Un polar des années 60 super bien maîtrisé.
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