Avis sur 48 heures par jour

Si c'était un téléfilm, ce serait un très bon téléfilm. Comme produit destiné au grand écran, c'est un peu faible... Au positif, les dialogues "collant" parfaitement aux situations, qui sentent le vécu (le mari tout surpris d'apprendre que l'épouse aimerait réussir sa vie professionnelle tout comme lui, et incapable de prendre la place de celle-ci au quotidien - lors de la "2e journée", tâches domestiques et éducation des enfants), et, dans l'ensemble, de bons interprètes (mention spéciale à Victoria Abril - dans un petit rôle). Mais ces atouts ne sont pas au service d'un scénario original (fin d'ailleurs bâclée), ne s'accompagnent pas d'un style percutant, d'une vraie personnalité - Catherine Castel est une obscure artisane. Un 2e film portant sa signature ("Belle comme la femme d'une autre"), sorti en janvier (non vu) semble ne pas avoir marqué de progrès de sa part (critiques "pro" et amateurs). Encore un effort..

La scène d'ouverture donne tout de suite le ton: ce sera une comèdie sans intèrêt où les comèdiens avancent sur le fil de la caricature! L'argument se tient en dix mots: une femme en a marre d'être marièe avec l'homme invisible...Antoine de Caunes et Aure Atika ont certes une belle scène ensemble, dans les couloirs du tribunal, mais elle vient trop tard, quand le film nous a dèjà perdus! Une comèdie très dispensable parce que pleine de clichès, où même la belle Cèlia Pilastre doit se coltiner le rôle ingrat de la baby-sitter pour boucher les trous d'un scènario quelconque et flagrant! A cela, il serait injuste de ne pas ajouter celui d'une distribution èclectique telles que les grandes (et inutiles) Bernadette Lafont et Aurore Clèment dont les fins de mois s'annoncèrent difficiles en 2008! On peut leur pardonner...

Dans notre société, les femmes et les hommes réclament une égalité professionnelle, un droit à l'épanouissement personnel par le travail. Tout cela ne pose pas de problème quand les gens vivent en couple mais cela devient un vrai casse-tête quand ils désirent créer une famille. L'histoire est très intéressante : comment concilier une vie professionnelle et une vie privée sans éprouver de sentiment de culpabilité vis-à-vis du lieu où vous ne vous trouvez pas : ainsi, on se sent coupable de partir du travail quand on va s'occuper de ses enfants et on se sent coupable de rester au travail quand nos enfants auraient besoin de nous. Certaines scènes sont sympas mais on aurait aimé un traitement plus en profondeur de ce grand dilemme des cadres. Pour une fois, on espère que les américains auront l'idée de faire un remake de ce film !

Cette comédie romantique et « archi féministe » bien qu’elle n’apporte rien de nouveau au genre, parvient tout de même, de temps à autre, à faire sourire et à détendre l’atmosphère.
Cependant, l’histoire en elle-même est un peu tirée par les cheveux et ne vole pas bien haut. L’histoire d’un père de famille trop absent par son travail (il est cadre sup.) agace sa femme qui ne supporte plus de vivre avec « l’homme invisible ». Elle invente alors un subterfuge (un pseudo voyage de six mois au Japon) afin de confronter son mari à la dure réalité des choses : la vie de famille et tous les petits problèmes qui s’y raccrochent !
Après avoir passé en revue bon nombre de clichés, on pourra toujours se satisfaire du duo Antoine de Caunes & Aure Atika, adorable en couple déchiré, aux côtés de Victoria Abril, Catherine Jacob & Bernadette Lafont.

Antoine De Caunes mène cette comédie avec le talent que nous lui connaissons, malgré un scénario faible, attendu, et parfois très improbable. Petite comédie pas indispensable. L'ensemble des acteurs présents au générique auraient mérité mieux !

Petite comédie sympa avec des acteurs populaires qu'on aime tous bien... C'est une comédie qui visite les relations de couple où la femme se sent moins que rien car elle fait tout... comme "Notre univers impitoyable" avec Quivrin et Taglioni en 2007, comme "2vies plus 1" (2006) avec Darmon et Emmanuelle Devos où comme "J'veux pas que tu t'en ailles" (2006) avec Godreche et Richard Berry qui reprennent le fait qu'une femme ne peut allier ambition pro et son quotidien au foyer conjugal... Donc un thème déjà mille fois abordé. Le scénario est convenu et le film ne vaut que par les actrices de Aure Atika à Cathrin Jacob et une Victoria Abril parfaite mais sous employée. Antoine De Caunes n'est pas dedans, avait-il besoin seulement du cachet ?!

Une excellent comédie ou l'on rigole bien.
Un film trés bien ecrit, tres bien interpréte.
A voir.

Les scénaristes et acteurs auraient surement dû travailler 48h/jour pour ne pas réaliser un tel bousin... Atika est une actrice avec le charisme d'une moule, De Caunes surjoue très mal, le propos du film est pitoyable... J'en remets une couche culotte sur Atika qui est tout sauf féminine et ferait mieux de prendre des cours de théatre, au lieu de réciter son texte...

Petite comédie . L'ensemble manque de punch du à la réalisation fadasse et au jeu d'acteur de De Caunes qui joue à moitié faux , son texte ne sort pas de ses tripes , il ne sait pas et saura jamais le faire. Etait excellent en maître de cérémonie à l'époque sur Canal + avec Garcia qui lui est bon acteur , l'est beaucoup moins aussi dans le registre du réalisateur .

Comedie plutot sympas mais sans plus.Certains passages sont droles et amusants.Le theme de l'histoire est pas mal.

Peut-on juger un film vu sur le petit écran d'un avion ? Disons qu'il s'agit d'une comédie pas complètement réussie sur un sujet pas si anodin que cela : pourquoi dans un couple, c'est presque toujours la femme qui sacrifie sa carrière professionnelle ?

"48 heures par jour" est un film agréable qui propose une variante originale sur un sujet rongé jusqu'à l'os au ciné et à la télé. Les acteurs sont sympathiques et une belle alchimie se crée entre les deux parents.

Une comédie moyenne et peu crédible. C'est dommage car l'idée était intéressante, certes déjà vue, mais intéressante. Les dialogues sont parfois tranchants, parfois moqueurs et les situations comiques ne sont pas rares. Cependant, cette comédie manque de profondeur et de constance et les seconds rôles ne sont pas assez marquants et travaillés.

malgré les critiques assassines lues dans la presse spécialisée, pour ma part, j'ai bien aimé ce film pour les raisons suivantes : c'est le conflit de tous les jours entre les hommes et les femmes, chacun en prenant pour son grade, c'est bien observé, bien rendu, les actrices et l'acteur sont excellents, les dialogues sont géniaux, les répliques à l'emporte-pièce comme au boulevard, on n'a pas le temps de s'ennuyer une seconde. Et même la "fin ... ?" est ce que qu'elle doit être !

Le film est certes agréable sur le moment, quoiqu'un peu barbant dans la deuxièm partie, mais il est tout sauf original. Le scénario a été vu et revu et était beaucoup mieux traité dans De l'autre côté du lit, de Pascale Pouzadoux en 2009. Les acteurs ne sont d'ailleurs pas forcément bons (Antoine de Caunes joue franchement mal, et Aure Atika a déjà été plus inspirée), quant à la réalisation, c'est un vrai cauchemar tant la manière de filmer de Catherine Castel est peu agréable. Quelques moments du films sont drôles ou cocasses, et 48 heures par jour est un divertissement agréable, mais il est relativement oubliable et insignifiant.