Derniers Avis : Marie Stuart, Reine d'Ecosse - Page 2

Le cinéma en miroir du monde. Ici, Marie Stuart dans une sordide histoire de fesse , perdue dans un monde "fluide gender", en pleine bigoterie religieuse avec guerre sainte à l'appui, société multiraciale et problématique du mâle blanc.
Le film sort très à propos en pleine question de l'indépendance écossaise pour convaincre les écossais qu'ils sont anglais au fond et que la guerre c'est pas beau. Sinon chouette photo.

quelle photo et qu'elles couleurs !
est ce que l'Histoire est respectée ? peut être, en tout cas on est sur une authenticité du récit très très agréable. enfin ! oui, même les reines ont leurs règles, ça fait du bien de voir ces scènes au cinéma.
Saoirse et Margot sont fabuleuses. La dualité des personnages est très intéressante : deux femmes, deux reines, deux religions. Chacune fait des choix différents et leurs destins en seront le reflet.

La solitude des reines et leur monologue. On se sent seul, glacé et désemparé. Sa tête pour un royaume!!!

Il suffit de voir la bande annonce pour comprendre qu'on ne regardera pas un documentaire historique, donc mieux vaut switcher son cerveau en mode "divertissement" et non "film intellectuel". Et du coup, c'est un bon divertissement. Les acteurs sont très bons, les costumes et les décors sont au top. Par contre la fin... La partie Marie Stuart en Ecosse était bien menée, mais alors dès qu'elle arrive en Angleterre... bah ça aurait mérité un deuxième film au lieu de ça.

Un film pour midinettes feministes qui se moquent de la veracité historique ,
et quel choc de voir des noirs comme courtisans des 2 souveraines !!!
En plus à Londres ils doivent tous jouer au rugby ches les Arlequins à voir l'espéce de collier qu"ils portfent

“Mary, Queen of Scots” revient sur la rivalité au 16ème siècle entre Elizabeth, reine d’Angleterre protestante, et sa cousine Mary, reine catholique d’Ecosse… et prétendante au trône anglais. Et c’est typiquement le genre de films bourré de qualités et (malheureusement) de défauts. Question qualité, l’ensemble est franchement très joli. De beaux paysages écossais, des costumes (et coiffures !) soignés. Et des décors intérieurs plutôt pas mal, même si un peu répétitifs (une aile de la Bodleian library à Oxford, et un couloir du cloître de la cathédrale de Gloucester, sont filmés sous toutes les coutures et les orientations possibles !). Et surtout, deux actrices principales de très bon niveau. Saoirse Ronan en reine ambitieuse mais pas toujours mature, et Margot Robbie méconnaissable en Elizabeth très tourmentée. Le film se veut également original, dépeignant la condition féminine de l’époque. Outre les divers viols et contraintes, les femmes sont présentées dans un quotidien peu enviant. Notamment, les souveraines ne semblent pas avoir énormément de pouvoir, constamment bridées par des conseillers masculins qui cherchent à décider pour elle, voire à les renverser. Mais ceci est donc contrebalancé par des défauts… ou plus exactement un gros défaut : le scénario. N’étant pas vraiment un expert de la période, je mets de côté les erreurs historiques qui seraient apparemment légions dans le film. Sur l’aspect purement dramatique, “Mary, Queen of Scots” ne fonctionne pas toujours très bien. Des ellipses très étranges, des personnages qui passent d’un complot à un pardon en quelques secondes, des révoltes-éclairs, des rôles secondaires à peine élaborés alors qu’ils ont toute leur place dans l’intrigue… Même la reine Elizabeth est franchement mise de côté ! On a en fait l’impression qu’ils ont voulu raconter vingt ans d’histoire très riche en deux heures… ce qui est assez compliqué. Le film souffre à ce niveau de la comparaison avec « The Favorite », autre film d’époque sorti au même moment, avec des thématiques similaires (condition féminine) mais beaucoup plus réussi.

"Marie Stuart, reine d'Ecosse" redonne un peu d'espoir au cinéma historique, un peu délaissé ces derniers temps. On peut encore réaliser des films sur un pan de l'histoire avec un montage dynamique pour ne pas perdre le spectateur du XXIème siècle.

Le problème de ce film réside toutefois dans sa volonté d'être un peu trop moderne. Au point de commettre des anachronismes ou de présenter certains personnages qui n'auraient jamais pu avoir cette place dans la société de l'époque (comme l'ambassadeur de la reine Elizabeth en Ecosse, par exemple).

C'est dommage car on se demande sur quoi d'autre l'équipe du film a pu tricher. Et du coup, on se pose pas mal de questions en tant que spectateur sur ce qui est exact historiquement ou non.

Heureusement, sur le plan cinématographique pur, on se pose beaucoup moins de questions : c'est très réussi. On a beaucoup de plans d'une beauté naturelle, c'est-à-dire sans retouches excessives.

Mais, si l'affrontement entre les deux reines passe parfois au second plan, c'est pour mieux s'intéresser aux difficultés auxquelles peut être confrontée une reine, en particulier lorsqu'elle n'est pas jugée comme légitime par son propre peuple.

Le film est subtil, intelligent et beau, autant sur le plan visuel que sonore. "Marie Stuart, reine d'Ecosse" est donc un film qui vaut le coup d'oeil !

Film dont le contexte est totalement anachronique. L'histoire, réécrite à la sauce américaine, empêche de ce plonger dans ce film ou se mêlent de profondes incohérences historiques.
Le point de vue contemporain est omniprésent, passez votre chemin si vous cherchez à vous plonger dans la véritable histoire de Marie Stuart...

Film pour faire des Quotas. Histoire correcte mais travestie pour correspondre aux clichés woke du moment.

provenait de son influence grandissante comme conseiller, débordant alors largement sa fonction de secrétaire particulier de la reine, est escamotée. Ces errances mises à part le récit semble assez fidèle à l’histoire officielle.
Malheureusement le casting n’est guère à la hauteur. Première surprise, l’auburn Mary Stuart est presque aussi poil de carotte que sa cousine Elizabeth 1ère et sa taille moyenne (1,68), compensée dans les plans américains, est gênante dans les plans larges où elle ne domine pas grand monde (sans doute Camille Rutherford est celle qui s’en rapproche le plus, même si 1,80 m de nos jours sont presque dix centimètres de moins qu’à l’époque). Deuxième surprise, Margot Robbie, l’une des stars en vogue (dans le trend pour parler chic), trop belle pour jouer Elizabeth 1ère, mais permettant s’assurer l’audience et de rassurer la production, après tout c’est bien un film américain. Troisième surprise, toujours dans la veine du cinéma US et ses quotas, quelques artistes de couleur, comme par exemple l’ambassadeur d’Angleterre à la cour d’Ecosse au XVIème siècle !
A ces remarques s’ajoute la falsification féministe qui présente Elizabeth 1ère comme une femme obligée de s’endurcir dans un monde d’homme (ben voyons, bientôt Katherine II sera présentée comme une midinette). Dès les premières années de son règne elle imposa une main de fer au royaume et aux deux religions, catholique comme protestante, condition qui permettait leur cohabitation et les plaçait sous l’autorité de l’église anglicane dont elle était le chef. Lorsqu’elle fut excommuniée en 1570, elle mena une politique d’oppression des catholiques jusqu’à sa mort en 1603. Sa dureté s’appliqua à ses ses sujets en général, et à son conseil en particulier où seul William Cecil avait son oreille, les autres devaient obéir sans broncher. Peut être est ce un comportement masculin, mais tous les rois n’étaient pas des tyrans comme elle. The Virgin Queen (dès son accession au trône elle expliqua qu’elle ne servirait pas de ventre pour une quelconque alliance stratégique) pour ses admirateurs était aussi The Iron Mistress pour tous les autres. Quant à Mary Stuart, la soit disant victime d’un monde d’homme, elle fut essentiellement un personnage oscillant de la grandeur d’ambitions irréalistes, aux pires bassesses, comme par exemple l’assassinat de son mari. Respectant l’interdiction de divorce en prétextant la foi catholique elle transgressa aussitôt le cinquième commandement. De plus elle pensa naïvement qu’Elizabeth l’aiderait alors qu’elle refusa de renoncer à sa prétention légitime (plus que celle d’Elizabeth) au trône d’Angleterre. Enfin, démarche de « gôche » oblige, jamais les tenues somptueuses de Mary Stuart ne sont montrées dans le film, ni son imposante et vaste collection de bijoux, les deux faisant l’envie de toute l’Europe.
Pour sa première réalisation qui ne soit pas une retranscription théâtrale, Josie Rourke (première directrice d’un grand théâtre londonien) souffre des défauts de ses qualités. Les chevauchées et grandes envolées ne fonctionnent pas et la bataille est remarquablement illisible, malgré ou à cause du nombre de figurant. Clairement plus à l’aise dans les scènes d’intérieur, comme l’opposition entre la lumineuse et prestigieuse cour d’Angleterre et la sombre et austère cour tourmentée d’Ecosse, est un plus visuel certain, annonçant franchement la couleur (si j’ose dire). De même, la splendide mais improbable rencontre des deux reines (elles ne se sont jamais vues) dans une maison de campagne remplie de voilages qui sont autant de différences à écarter et qui illustre somptueusement le propos de la réalisatrice (mais Elizabeth enlevant sa perruque, franchement ?). La force également du personnage fanatique de John Knox est plus conforme à l’idée que l’on peu s’en faire, loin des rôles édulcorés de la version de 1971 (ou de celle du film que Thomas Imbach réalisa en 2013), revenant ainsi à la vision qu’en avait John Ford, mais qui contrairement au maître, ne le tourne jamais en dérision. Mais « Mary of Scotland » (1936) faisait parfois preuve d’humour. Les autres films, série télé comprise, se prennent très très au sérieux, car mon cher Monsieur, on ne plaisante pas avec l’histoire. Comment ? C’est du cinéma ? Restez poli je vous prie !
Mais le pire reste les deux décennies d’emprisonnement bâclées en 3 minutes, et l’absence de toute force lyrique apportant à la tragédie l’intensité d’un bulletin météo au service de la cause féministe et de la minorité afro américaine.

(1) dans son ouvrage « Rhime in Defence of the Queen of Scots »

Excellent en tout point : actrices et acteurs, décors, ambiance ! Au moins un cinéma qui nous change des comédies ou des films français dans âme mais dit bien pensants. L’histoire est et reste l’histoire ! Bravo ! Marie Stuart fut une grande reine d’Ecosse, avec un cœur, des défauts mais une femme de courage qui a payé de sa mort la bassesse et aux complots / excellent movie for all history lovers : perfect acting, backgrounds, sceneries, costumes and atmospheres. Great movie making in a world made of poor so called right minded French productions. Congratulations! Mary 1st was a great Queen of Scotland with a heart, weaknesses but a courageous woman facing and resisting until death to vileness and plots.

pas terrible. la scène de début est des plus étranges, au lieu de démarrer le film par cette scène inutile au début puisqu'elle va spoiler d'office la fin du film (avec la reine qui se fait décapiter) POURQUOI AVOIR FAIT CA ??? débile. a une scène quand la reine propose une paix entres religions en étant tolérant, un homme contre une femme au trône dit que ce n'est pas possible d'être tolérant et que les paroles d'une femme sont que mensonges , elle décide de dire "alors dans ce cas, mes sujet vous obéirons" QUOI ?? WTF ??? au lieu de dire "dans ce cas que proposez-vous ??" ça n'as aucune logique !!. franchement dommage parce que l'ambiance du moyenne-âge et de la royauté est là, une incroyable réalisation, des actrices de talents mais un scénario peu logique dommage pour une histoire censé être la lutte contre les oppressions des femmes. quand l'une des ses rivales a la royauté se retrouve infecté par la variole elle décide de quoi ?? d'épouser son mari ?? WTF ?? elle est censé s'éloigner de l'oppression faite aux femme par les hommes, pas de les satisfaites. évidement son fidèle conseiller ne tarde pas a péter un plomb, chaque décision qu'elle prend n'as aucun sens, elle va même jusqu'à forcer son mari a avoir un rapport sexuel bourré juste pour avoir un héritier DU GRAND DELIRE !!

film plaisant, dans ses intrigues de pouvoir post Henry VIII. très bonnes prestations des actrices notamment. Mais grosse gêne sur l'anachronisme inclusif et metoo affiché sans la moindre subtilité.

Et bien j’ai passé un excellent moment avec ce film en costumes narrant une nouvelle fois la guerre fratricide entre cousines qui a marqué l’Angleterre et l’Écosse du seizième siècle. La reconstitution est aussi flamboyante (même si les ellipses sont trop importantes) que l’histoire est passionnante. Les deux actrices Saiorse Ronan et Margot Robbie sont sensationnelles et éclipsent totalement le casting masculin à l’image de leurs personnages qui doivent régner dans un monde dominé par les hommes. C’est enlevé, spectaculaire, rythmé par des trahisons qui l’emmène vers le thriller, je l’ai trouvé à la fois classique et moderne, c’est vraiment une belle réussite.

Les deux actrices sont formidables, le film moins. Trop académique, trop approximatif, trop long. Le destin de Marie Stuart est tragique et passionnant, le film en a fait quelque chose de soporifique.