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    Marie Stuart, Reine d'Ecosse
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    187 critiques spectateurs

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    S5Clem
    S5Clem

    67 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2019
    Un excellent récit autour de ce conflit entre reine Mary d'Ecosse et Elizabeth d'Angleterre, sous couvert de pouvoirs et de religions. Les décors sont superbes, le jeu d'acteur très bon, le récit intense et captivant. C'est d'ailleurs le seul reproche que l'on peut faire au film : de devoir y consacrer toute notre disponibilité tant les événements et personnages s'enchaînent à un rythme tel que la moindre seconde d'égarement peut vous faire louper un échange capital pour la suite. Une vraie réussite tant sur le plan historique qu'esthétique
    VOSTTL
    VOSTTL

    70 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2021
    Pour son premier film, Josie Rourke propose une nouvelle lecture de ce personnage historique Marie Stuart ; cette fois, elle n’apparaît pas dans l’ombre d’Elisabeth 1er. Ce film lui est entièrement consacré. J’appréhendais un peu m’attendant à une répétition mais je dois avouer, à ma grande surprise, le film a du relief. Du relief dans son récit, dans son environnement extérieur avec de grands espaces et dans ses personnages. A commencer par Saoirse Ronan souveraine dans le rôle titre. J’ai apprécié cette nouvelle vision de la réalisatrice Josie Rourke, un propos féministe assumé. La scène de la rencontre imaginée, balades entre des cloisons drapées, est une séquence émouvante. La réalisatrice créée un climax entre ses deux souveraines, une rencontre tellement attendue. La partitions des deux actrices est intense. On y voit une Marie Stuart déterminée, maladroitement impulsive, sans fard, tout le contraire d’Elisabeth exagérément fardée pour maintenir à distance une rivale, imposer son statut de reine inaccessible et masquer une pudeur qui pourrait la trahir. Pourtant, elle daignera dévoiler sous le fard une once d’émotion. Enfin, j’ai apprécié la bande son emportée, signée Max Richter, la photo ; une réalisation un tantinet gothique avec des intérieurs épurés et sombres. Maintenant, cette nouvelle lecture a voulu s’inscrire dans l’air du temps avec un casting qui me paraît anachronique. Pourquoi pas ? Par contre, il n’y a pas lieu de s’étonner de la présence gay ; il ne faut pas oublier que le frère de François II ou l’ex beau-frère de Marie Stuart avait des mignons autour de lui. A voir en V.O pour les différentes langues employées.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2019
    Le point de vue de la cinéaste Josie Rourke est plus féministe qu’historique et l’opposition entre les 2 reines Marie Stuart et Elisabeth 1ère est avant tout due à l’entourage respectif entièrement masculin des 2 monarques.
    On remarquera notamment parmi de nombreux personnages les prestations remarquables de David Tennant et de Guy Pearce, tous deux quasi méconnaissables.
    Le film est ambitieux et intéressant mais manque parfois de souffle et de rythme et les nombreuses intrigues qui se nouent ne sont pas toujours très explicites.
    Qu’importe, les deux actrices principales sont suffisamment inspirées et impressionnantes pour pallier à ces quelques bémols. Saoirse Ronan, déjà formidable dans « Lady Bird » campe une Marie Stuart à la fois forte et fragile, digne de son rang mais aussi victime de ses passions. Margot Robbie, dans un registre fort différent de ces rôles précédents incarne une Elisabeth 1ère, redoutable et impitoyable.
    Elles sont la grande force de ce film. Leur face à face final, remarquablement filmé, est sans contexte le point culminant du film.
    leobis
    leobis

    48 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2019
    Intéressant de voir ces deux souveraines luttaient de par leur statut pour conserver leur pouvoir, malgré les bons sentiments réciproques qui les animaient. Ce film démontre combien il était dur pour une femme même reine de se faire respecter parmi un monde de courtisans toujours prêts à fomenter un complot ou une rébellion. Ajouté à cette situation, le rôle non moins déterminant de l'église qu'elle soit catholique ou protestante dans ce jeu de pouvoir.
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2020
    Quand le dogme masculin tente de s'accaparer les "reines" du pouvoir, celles-ci, par leur statut, lui font face au détriment de leurs vies.
    Yves G.
    Yves G.

    1 304 abonnés 3 306 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2019
    Reine d’Écosse six jours après sa naissance à la mort de son père, Marie Stuart grandit en France où elle épouse à seize ans le futur roi François II. Veuve à dix-huit ans, elle rentre en Écosse en 1561 déterminée à revendiquer la couronne d'Angleterre. Elle conteste à Élisabeth Ière - fille d'Anne Boleyn et de Henri VIII après le divorce non reconnu par le pape du roi protestant - montée sur le trône quatre ans plus tôt, ses droits sur la Couronne.
    Mais la rivalité entre les deux reines va tourner à l'avantage de la seconde. Mal préparée aux intrigues de la Cour d’Écosse, Marie s'aliéna la faction protestante dirigée par son demi-frère James Stuart en épousant en 1865 lord Darnley, un catholique anglais. De cette union malheureuse naquit un fils unique Jacques en faveur duquel Marie est contrainte d'abdiquer en 1567. Défaite militairement, elle est emprisonnée pendant dix-huit ans en Angleterre et finalement condamnée à mort et décapitée en 1587.

    Mary Stuart est sans doute la plus célèbre reine d’Écosse dont le destin tragique inspira écrivains et artistes. Donizetti lui consacra un opéra célèbre et Stefan Zweig une biographie. Le cinéma s'empara de cette figure héroïque. Un film Edison de 1894 reconstituant son exécution aurait donné lieu, dit-on, au tout premier effet spécial de l'histoire du cinéma. En 1936, John Ford confia à Katharine Hepburn le rôle de Marie. En 2007, dans le film de Shekhar Kapur, face à la majestueuse Kate Blanchett qui interprète Élisabeth, Marie est jouée par Samantha Morton.

    Le film de Josie Rourke a un double mérite. Il ne renonce en rien à raconter dans toute leur complexité les six années passées par Marie en Écosse, marquées par une série de renversements d'alliance qui manquent égarer le spectateur. Il donne simultanément à cette histoire une dimension actuelle en dressant le portrait de deux femmes condamnées à régner sur un monde dominé par les hommes.

    La principale qualité de "Marie Stuart" est de ne pas sombrer dans le manichéisme. L'affiche du film, sa bande-annonce laissent augurer un combat à mort entre les deux héroïnes : la "gentille" Marie et la "méchante" Élisabeth. Le film évite ce face-à-face simpliste. Si la sympathie du spectateur va naturellement vers Marie, à laquelle l'ardente Saoirse Ronan prête ses cheveux roux et ses yeux bleus, il comprend vite la succession d'erreurs qu'elle commet et qui précipite sa chute. Quant à Élisabeth, un rôle ingrat pour lequel Margot Robbie, peut-être l'une des plus belles actrices au monde, a accepté de s'enlaidir, si elle parvient à rester sur le trône pendant quarante-cinq ans, c'est en renonçant à se marier (un époux aurait probablement revendiqué le titre de roi) et donc à avoir une descendance.

    Sans doute "Marie Stuart" ne révolutionne-t-il pas l'histoire du cinéma. Sans doute souffre-t-il de la comparaison avec "La Favorite", sorti trois semaines plus tôt, autrement novateur. Pour autant, pour qui aime les films en costumes et les grandes figures dramatiques, il n'en reste pas moins une grande et belle fresque historique.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 405 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2019
    " Marie Stuart, reine d'Ecosse " est un biopic flamboyant et tragique. En effet en dépit d'une compréhension parfois difficile de l'histoire, L'histoire de cette rivalité entre Marie Stuart et la reine Élisabeth dans un monde domine par les hommes est saisissante et bouleversante avec un super duo actrice Saoirsie Ronan et Margot Robbie.
    Fabien S.
    Fabien S.

    466 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2020
    Un très bon film sur les reines Marie Stuart et Elizabeth Ière incarnées par Saorise Ronan et Margot Robbie.
    Shephard69
    Shephard69

    286 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    En revenant sur l'assassine lutte d'accession au trône d'Angleterre entre Elisabeth 1ère et Marie Stuart, la réalisatrice Josie Rourke, pour son premier long-métrage, signe une oeuvre à mi-chemin entre "Braveheart" de Mel Gibson pour sa magnifique peinture d'une Ecosse irrévérencieuse et insoumise et le diptyque "Elisabeth" et "Elisabeth, l'âge d'or" avec Cate Blanchett pour sa plongée saisissante dans une époque riche et mouvementée. Un portrait grandiose, féministe de deux souveraines aux caractères très affirmés pour une fresque historique assez longue à démarrer mais qui aboutit à un dernier segment magistral, prégnant. Un casting de haute volée pour un face-à-face intense entre Saoirse Ronan et Margot Robbie, toutes deux me convaincant enfin totalement dans leurs prestations respectives. Au final, un ensemble globalement très satisfaisant aux intrigues politiques peut-être pas toujours trépidantes et traitées de façon assez classique mais mises en scène avec intelligence. Une bonne sensation.
    Loïck G.
    Loïck G.

    291 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2019
    Féministe avant la lettre, Marie Stuart ? C’est déjà l’une des résolutions adoptées par la réalisatrice pour dépeindre une femme déterminée dans sa conquête d’un pouvoir qui lui semble légitime. Marie a de la sagesse, pardonne aisément , elle est pleine de bonté , mais pas assez intrigante semble-t-il, ni conciliante dans ce monde où ses conseillers servent avant tout leurs intérêts. Il en est quasiment de même en Angleterre où la reine Elisabeth doit composer sur de multiples tableaux pour maintenir son règne aux ordres d’une religion intraitable, face à Marie la catholique. Cet aller-retour permanent entre les deux royaume, la réalisatrice Josie Rourke le mène habilement dans ces parallèles qui se rejoignent pour lier le sort des deux femmes et de leur pays . Saoirse Ronan dans le rôle-titre et Margot Robbie, Elisabeth conquérante puis chancelante sont tout à fait à la hauteur du défi que l’Histoire leur a lancé ! AVIS BONUS Des petits chapitres autour du film, ça se laisse voir et surtout entendre...
    Pour en savoir plus :lheuredelasortie.com
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Absolument remarquable et passionnant.
    Pendant deux heures, je me suis retrouvée immergée dans cette histoire tragique.
    Les mauvaises critiques sont franchement bien bizarres et difficiles à comprendre.
    CH1218
    CH1218

    160 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2019
    Grâce à son montage, on assiste à un match de ping-pong entre Mary Stuart et Elisabeth 1ère. Saoirse Ronan et Margot Robbie se renvoient magnifiquement la balle jusqu’à la rencontre secrète entre les 2 reines, seule incursion fictive d’un film historique bien documenté. Comparativement à « la Favorite » que j’ai vu il y a peu, on n’est toutefois pas là pour s’amuser, Josie Rourke faisant dans le sérieux. C’est carré, net, droit.... trop d’ailleurs.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2024
    On n’a plus tellement envie de percevoir Mary Stuart aujourd’hui comme une martyre de sa foi ou la victime d’une royale cousine plus rouée qu’elle mais simplement comme une reine qui a accumulé au cours de sa vie les pires choix possibles. Il ne faut cependant pas trop jeter la pierre à la souveraine d’Ecosse, victime d’un temps où les préjugés misogynes avaient la peau dure quand bien même les femmes avaient le droit de régner. Plutôt que la lutte entre ces deux femmes, Mary et Elizabeth, le film s’attarde sur celle qu’elles mènent contre les hommes de leur entourage qui, plus ou moins ouvertement, souhaitent les assujettir à travers la politique ou le mariage : la faiblesse de Mary est de chercher l’amour dans un monde où tout n’est que politique, le péché d’Elizabeth est de gommer toute humanité en elle pour survivre. Très concentré sur sa vision féministe, ‘Mary queen of Scots’ se montre en revanche peu dissert sur la situation politique et religieuse complexe de cette époque, au point qu’un détour par Wikipedia ne sera pas de trop si vous souhaitez en apprendre un peu plus. Il recourt souvent à une symbolique appuyée pour signifier l’opposition des royaumes et des personnalités mais souffre d’une mise en scène austère, et le résultat est bien moins flamboyant que les films de la fin des années 90 consacrés à Elizabeth (ave Cate Blanchett) ou même qu’une saison des Tudors. Reste l’interprétation assez touchante de Saoirse Ronan, qui incarne cette souveraine sur lequel le destin semble vraiment s’être spécifiquement acharné.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    47 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Vu et avis le 20190309

    Bien mais je ne me suis pas sentit assez impliqué.

    C est peut être moi, je me suis peut être trop laissé distraire par les coiffures, l apparence trop savamment étudiée (en particulier les boucles d oreilles trop démonstratives dans leur asymétrie. Par exemple, si je me souviens bien du gland pour l homme au gant, je ne crois pas qu il ait une boucle d oreille de l autre côté - en tout cas, l asymétrie ne me paraît pas aussi démonstrative que pour Marie Stuart).

    J ai vu il y a environ deux mois le Marie Stuart de charles jarrot (1971). Ce film fait 2h08 ce qui est assez long, lorsque je me souviens de celui de jarrot, je ne vois que des choses en moins. A moins que celui de 1971 ne soit particulièrement long ce qui ne m a pas marqué, je ne comprend pas comment ce film peut être aussi long. Le premier est bien plus porté sur la politique et les trahisons. Celui ci insiste plus sur les sentiments
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Sans contrariété historique pour ses figures qui l’ont marqué, il n’y aurait rien à raconter pour les historiens, le cours d’une romance littérale, théâtral, télévision et enfin cinéma. La princesse devenue une reine et jeune veuve du roi de France, retourne dans sa terre natale comme il se doit, l’Ecosse que se dispute les intrigues anglaises. La catholique en difficulté face à une majorité écrasante de protestants, se sentant seule au monde à défier sa destinée, le trône ne soit mince affaire à être assurée aisément pour une prétendante. La compatriote de William Wallace, une tragédie du folklore héroïque avant elle, se trouva dans la même situation, en position de faiblesse devant le poids du tiers état dépendant de la classe dirigeante au pays des hautes terres, l’aristocratie et noble écossais, influencé, dominé par son puissant voisin que l’on ne présente plus dans l’histoire connue. Magnificence est le mot pour décrire cette délicieuse et délicate semi-fiction, comment ces femmes royales se sont pris ? En voulant se mettre au niveau du monde des hommes liés à la société qui leurs appartiennent, ces dames de pouvoir ne feront que l’effleurer. Tous des acteurs et actrices exceptionnelles, dont je suis subjugué par les paroles qui ont un poids, de la pertinence philosophique électrisée, posée afin d’envoûter l’assemblée générale, je regrette pour une fois de n’avoir vu la subtilité de la version originale anglophone, une vraie diversité nationale. La production américaine qui a fait ce choix est purement judicieux, c’est le législatif qui parle et s’impose, en une époque des États-Unis actuels transposée au passé trouble d’une bigoterie ancrée. Les archives nationales britanniques le démontre, les ethnies minoritaires non européennes soit-disantes anachroniques du film, furent bel et bien présentes. S’il faut remonter aussi loin, l’interaction de l’antiquité méditerranéenne, ou encore les vestiges de sépultures d’itinérant venu de l’orient lointain. Une mise en scène haute en couleur, que j’approuve les beaux costumes des confrères Shakespeariens et Élisabéthaines, ils ressemblent à des poètes plumes et ces courtisanes de cour, au design d’autres cultures contemporaines. Comme une mise en scène de sa belle mort après l’amour puis la trahison, le théâtre politique de la sentence exécutant la reine Marie Stuart fit entré son nom dans les histoires respectives de ces nations qu’elle a côtoyé. La France a sa rue en hommage à son lien de marriage arrangé intime roi tragique, l’Ecosse et l’Angleterre deviendront le Royaume Uni de Grande Bretagne.
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