Avis : Whatever Lola Wants - Page 3

C'est sidérant de voir, toujours, les critiques presse se placer au-dessus des films qu'on ne range pas dans le tiroir intello. Ils refusent de reconnaître les qualités élémentaires et primordiales d'oeuvres plus simples, plus grands publiques... qualités qu'ils vont défendre et louanger dans le film intello, comme la pensée unique, et qu'ils vont aussitot montrer du doigt comme démagogue ou populiste dans le film abordable par tous! Autrement dit, la notation des critiques dits spécialisés s'adresse à l'élite intellectuelle, aux verbeux, faux humanistes. Aux bien-pensants. Aussi un film peut être tout à fait excellent dans sa catégorie l'aise pas satisfaire à l'éligibilité de la catégorie prout-prout. Accablant. Une telle mauvaise foi va à l'encontre des principes et des valeurs dont ils se prévalent et qui constituent paradoxalement leur cahier des charges du film chef-d'oeuvre, intello. Une façon de plus de vendre de la valeur ajoutée en se plaçant au-dessus des autres, au-dessus d'un excellent film comme celui-ci: certes prévisible, comprendre et défendre que le but du film est avant tout de délivrer un message qu'on ne rappellera jamais assez. Voici une forme de courage dont devrait s'inspirer notre presse si polissée... On se demande alors pourquoi elle serait en mauvaise santé..?

L'histoire d'une danseuse genre « Fame », dont la réussite ne passera pas par les Etats Unis (pour une fois) mais par l'Egypte.
Qu'allais-je faire dans cette galère ? C'est du moins la question que je me suis posé quand j'ai pris le billet qui m'arrangeait bien au niveau horaire. Comme quoi certains plaisirs tiennent à pas grand chose.
Car du plaisir il y en a, pas forcément avec l'actrice, ordinaire en diable, avec parfois une moue à la Kidman, parfois un instant de grâce quand elle interprête une brune, et souvent une moue enfantine et énervante. Qui plus est, je ne suis pas spécialiste en danse, mais à mon avis ce n'est pas son point fort.
Surtout en danse du ventre !
Surtout quand le chorégraphe s'évertue à donner un côté « Flashdance » alors que la sensualité naît de l'immobilisme syncopé, en cela bien démontré par le personnage d'Ismahan.
Mais c'est justement le secret de ce petit film à la Disney. Montrer que même très imparfaites, certaines personnes peuvent décrocher leur chance, avec beaucoup d'enthousiasme, de courage et d'irresponsabilité aussi. En trouvant la niche ou la destination qui leur laissera de l'espace.
Avant de comprendre où veut en venir le réalisateur, on a le droit à beaucoup de poncifs (réalistes) sur le Moyen-Orient à New-York puis en Egypte, mais c'est filmé avec tellement de simplicité esthétique et de technique (quelques plans vraiment flous néanmoins) que l'on adhère très facilement. Le rythme n'est pas trop rapide au début, puis il fait l'impasse sur pleins de trucs, signe que le réalisateur n'a pas forcément encore l'expérience, le temps ou le budget de construire le script, mais le sujet englobait trop de choses pour être réussi de toute façon.
Là où ça devient intéressant, c'est dans la proximité (normale vu le nom du cinéaste) d'avec les communautés arabes laïques, car un glissement se fait sentir avec l'apparition d'Ismahan, que les gros plans amoureux ne vont pas démentir. On arrive à la moitié du film à une évocation de la splendeur du technicolor américain des fifties, mélangée à l'exotisme facile des belles étoffes égyptiennes. Vous rajoutez trois beaux visages d'Orient, et la mayonnaise est parfaite. Même pas indigeste bien que tout a été vu et revu sur les anecdotes arrivant à l'héroïne.
Il faut souligner que les acteurs qui jouent Nasser et Ismahan sont à eux seuls suffisament beaux, présents et doués pour mériter d'aller voir le film malgré le sujet.
Donc, surprise, d'un sujet qui ne m'intéressait pas du tout, et justement parce que la partie danse est carrément à la ramasse, on s'en sort avec un petit bijou totalement fleur bleue bien ancré dans la modernité tout en se plongeant techniquement dans les fifties décomplexées.
Le type même de petite comédie douce amère à la manière d'Hollywood - sans l'humour niais - qui illumine une soirée par sa simplicité facile et encourageante.
Un petit film bien fait donne beaucoup de plaisir, qu'on se le dise.

Film sympathique où le choc des cultures entre les Etats Unis et le monde oriental est raconté à travers la danse. Rien de très novateur mais attachant.

Je me réjouis de ce film qui traite de la culture arabo-musulmane! Sans grossir les traits, il présente avec intelligence les différences culturelles entre l'Orient et l'Occident. Il donne envie d'en savoir plus sur cette culture. De vivre parmi eux. En particulier au Caire, à l'ombre des pyramides et de l'Histoire... L'actrice Lola est tres belle et son jeu d'acteur sonne juste. Et bien qu'au début du film elle danse plutot mal, vers la fin ça commence enfin à ressembler à quelque chose. Le personnage d'Ismahane est merveilleusement joué. Et encore une fois, je suis heureux de voir un film sur la culture arabe, que l'on ne retrouve que trop peu à Hollywood, si ce n'est en poseur de bombe... Dommage que les américains ne soient pas à l'origine de ce film. Car il aurait représenté une belle preuve d'ouverture.

Ce film est un gros loukoum, on aime ou non, moi j'ai beaucoup aimé, j'adore la musique arabe et les danses orientales, les acteurs sont super, la fin fleur bleue un vrai conte de fée.......que du bonheur

Sans prétention: sympa à regarder. Quelques grosses bavures au niveau de l'interprétation et du scénario.

Mise à part l'inévitable dirty dancing et peut être le 1er street dance, si il y un film de danse à voir c'est celui là et oublié B-girl, Honey, step up et autres équivalents bidon...
Un film réellement basé sur de la danse avec oui bien sur une petite hitoire d'amour mais qui introduit seulement l'histoire sur la danse et pas l'inverse...
La vrai histoire d'amour dans ce film se passe en 2ème plan et prend tout son sens très subtilement tout au long du film... le tout dans un autre univers ( l'Egypte) se qui rend intéressant ce film.
Pour les adeptes de ce genre de film... les nanas quoi^^.... à voir!

Whatever Lola Wants est un film sincère, calme et heureux.
Un petit bijoux pour faire une pause entre tous les magnifiques films dramatiques

Bof...tout est est bof...l'histoire, la danse,c'est trop une bluette en fait! et en plus pour ceux qui pensent que voir ce film les feront voyager en Egypte ils se trompent! il doit y avoir deux trois extérieurs tournés en Egypte mais le reste n'a tellement rien à voir que c'est à se demander si le réalisateur est déjà resté plus de 24heures au Caire.C'est désolant...enfin j'en attendais probablement trop et je suis déçue, pour une fois qu'un réalisateur se penche sur le sujet de la danse orientale, c'est dommage de le survoler et de n'avoir que qlq scènes de danses pas folichonne avec une histoire à l'eau de rose. Qd je lis des critiques ciné qui le compare à Youssef Chahine ça me fait rire, on en est loin qd même....bref grosse déception...

Original.
Le début du film ne laisse pas penser à la tournure que prend le film dans la 2eme partie.
Un film sur la danse avant tout.

J'avais vu les cheveaux de Dieu, du même réalisateur mais sur un sujet totalement différent, puis on m'avait conseillé celui-ci.

C'est l'histoire d'une jeune danseuse à New York qui rame pour décrocher des choses intéressantes. À la suite d'une amourette avec un Egyptien, elle décide de partir tenter sa chance là bas, attiré aussi par la danse orientale.
Sur place, elle sera déçue par le pseudo prince charmant mais trouvera une grande professeur de danse orientale en la personne d'une star déchue... je ne vais pas dévoiler la suite.

Dans les premiers instants du film, j'ai eu peur d'avoir à faire à un conte de fée à l'eau de rose pour midinette. Il faut dire que j'avais commencé en VF, ce qui n'aide pas. Ensuite, un peu grâce à la VO mais aussi parce que le scénario s'étoffe, Nabil Ayouch évite les pièges des sentiments trop facile Peut être aussi parcequ'on est en Egypte et qu'il est d'avantage dans son élément, et qu'on a le côté "exotique". Ou peut être parce que je me suis détendu et ai choisi de me laisser bercer. Et puis j'aime bien aussi la culture orientale.
Quoi qu'il en soi, le conte de fée est devenu magnifique, les actrice sont belles et fières, les rapports entre les deux danseuse sont très fort. J'avais les larmes aux yeux...
Le film est un peu un hymne à l'amour, à la liberté, à la vie, tout le contraire des Chevaux de Dieu qui a en commun la force des sentiments entre les personnages que le réalisateur arrive à transmettre.

Bon film mettant clairement en évidence les différences culturelles américaine/égyptienne… ainsi que la façon dont les Egyptiens voient les choses par rapport aux Américains. Le scénario est très simple mais nous permet de découvrir, en même temps que notre héroïne, la danse du ventre… Plutôt bon donc.

Je suis allée voir ce film un peu par hasard et j'ai tout simplement A-DO-RE !! Le sujet est original, puisque, pour une fois, c'est une Américaine qui poursuit son destin à l'étranger, et non l'inverse ! Les acteurs sont tous formidables, tous les seconds rôles sont attachants et l'héroïne est lumineuse ! Et la musique est magnifique ! Un film parfait, qui rend heureux et donne envie de danser ! A ne pas manquer !

Un film frais et divertissant que l'on regarde avec plaisir.

Cela fait depuis si longtemps que je n'ai vu un film de telle qualité et qui m'a emue si fort.
C'est vrai que le mixage de mon merveilleux pays L'Egypte dont je suis amoureuse et la magnifique dance orientale bellydance que je raffolle ne pouvait amener qu'à ce résultat.
C'est tout simplement un beau film au vrai sens du terme.
les acteurs ont tous brillé par leurs talents. Nabi Ayouch a signé là un film inoubliable pour moi.