Avis : A l'intérieur - Page 9

Bustillo et Maury ont sorti un véritable OFNI à l'époque ! En termes de tension, de violence et de déroulé scénaristique, le duo avait mis une énorme claque au cinéma de genre made in France de l'époque !! Bref tout ça pour dire que c'est un excellent film, Béatrice Dalle et Alyson Paradis y sont incroyables, la tension y est crescendo et atteint un sommet rarement vu pour une réalisation tricolore. Bref, un excellent film, mais à ne pas conseiller à tout le monde, notamment aux dames enceintes !

Dans le paysage très restreint du cinéma horrifique français, A l’intérieur se pose comme le thriller le plus effrayant et, incontestablement, le plus gore, réalisé à ce jour, méritant à ce titre l’admiration du public visé. Maury et Bustillo, deux exilés du magasine spécialisé du genre Mad Movies, signent effectivement un scénario assez basique de "home invasion", justifié de manière plutôt succincte, en insufflant, dans ce face-à-face cauchemardesque entre Alysson Paradis et Béatrice Dalle, une tension psychologique et une brutalité impressionnantes. Le réalisme de cette sauvagerie cruelle passant par des effets de mise en scène maitrisés et un jeu d’acteur convaincant (en plus des deux actrices principales, on aperçoit Nicolas Duvauchelle en second rôle et même Tahar Rahim en figurant !), rend l’horreur palpable et donne son efficacité remarquable à ce film insolite.

A l'intérieur c'est d'abord une très bonne mise en scène, étonnant venant de débutant qui plus est on sens vraiment leurs influences. Bon c'est clair que il n'y a pas vraiment de scénario mais le film est extrêmement violent, malsain et surtout hyper gore. Les deux actrices principales sont hyper impliqués dans leurs rôles, Béatrice Dales est terrifiante. A l'intérieur c'est le renouveau du film d'horreur français, il explose toutes les limites que le cinéma d'horreur c'était fixé et ce termine sur un plan malsain mais tellement beau visuellement. A voir.

On dira ce qu’on voudra sur les envies parfois étranges des femmes enceintes, mais celle de Sarah est, sans aucun doute possible, des plus inhabituelles : survivre. Échapper à la folle armée d’une paire de ciseaux, désireuse d’arracher à la jeune veuve le bébé qu’elle porte en elle, mais peu encline à pratiquer la césarienne sous anesthésie. Non, son truc à elle, c’est plutôt le forceps, comme va le constater, à ses dépens, sa victime, qui bat la Rosemary de Polanski dans la catégorie “Femme enceinte la plus maltraitée de l’histoire du cinéma” : coups de poings, de ciseaux… rien ne lui sera épargné. Pas plus qu’aux membres de sa famille ou aux policiers venus s’assurer que tout va bien. Ils ne seront pas déçus de leur voyage qui ne semble se justifier qu’en vue des 400 litres de faux sang à déverser, et qui feraient presque passer les “Saw” pour des comédies.
Rayon horreur, le premier long métrage de Julien Maury et Alexandre Bustillo prouve donc que la France peut tenir tête aux anglais ou aux américains. Pas avec à son scénario qui souffre de dialogues parfois peu crédibles, et d’un ancrage plus qu’incongru dans l’époque des émeutes en banlieues, mais grâce à sa mise en scène et son attitude jusqu’au-boutiste. Ne reculant devant aucun type de sévice (avec un net penchant pour les armes blanches, tels les ciseaux ou les aiguilles à tricoter), tout en nous gratifiant des détails, le duo délaisse le grand guignol parfois inhérent au genre, pour mieux soigner les cadrages, la lumière et la musique, qui concourent à rendre leur huis-clos si oppressant, qu’il en flirte parfois avec l’insoutenable. Ce que n’arrangent pas les scènes gores, où les deux réalisateurs sont capables de faire passer du rire à l’effroi, avec des effets successivement grotesques et glaçants.
Palme gore du dernier festival de Cannes, “À l’intérieur”, finalement plus écœurant que vraiment terrifiant, ne s’adresse absolument pas aux âmes sensibles, dont le repas aurait du mal à rester à l'intérieu

Dans le domaine du gore, "A l'intérieur" n'a vraiment rien à envier aux autres productions du genre ("Hostel", "Saw"...etc...). Horrible!!! Pour un 1er long métrage, Alexandre Bustillo a pondu un scénario original et avec Julien Maury ont démontré beaucoup de talent dans leur réalisation où il faut avoir le coeur bien accroché. Béatrice Dalle est abominablement monstrueuse ainsi que le reste du casting mais l'ensemble est loin d'être parfait et c'est bien dommage! On se pose trop de questions: Pourquoi elle ne crie pas à l'arrivée de la police? Pourquoi Nicolas Duvauchelle n'appelle pas des renforts avec son portable? Comment Béatrice Dalle récupère-t'elle le flashball sous leur nez? Bref, encore quelques passages à corriger, pour un 1er essai c'est tout de même prometteur et j'attends de voir la suite...

"A l'intérieur", le film d'horreur psychologique réalisé par Julien Maury et Alexandre Bustillo, et scénarisé par Bustillo, se distingue par son intensité et son approche brute de la peur. Avec un casting mené par Béatrice Dalle, Alysson Paradis, et Nathalie Roussel, cette œuvre plonge le spectateur dans une nuit de terreur pure, explorant les profondeurs de la solitude, du désespoir, et de l'instinct maternel sous sa forme la plus extrême.

La tragédie initiale qui frappe Sarah, interprétée avec une vulnérabilité palpable par Alysson Paradis, met en place un décor sombre pour le récit. La perte de son mari dans un accident de voiture laisse Sarah seule, enceinte, et vulnérable, établissant une tension psychologique dès les premières scènes. La décision de passer son réveillon de Noël isolée dans sa maison, couplée à l'anticipation de l'accouchement le lendemain, crée une atmosphère d'attente lourde de conséquences.

Le film bascule dans l'horreur pure lorsque la sonnette retentit, introduisant le personnage de Béatrice Dalle, une femme mystérieuse et menaçante dont les intentions deviennent rapidement claires et terrifiantes. Ce qui suit est une lutte désespérée pour la survie, où la maison, autrefois un sanctuaire de vie et d'espoir, se transforme en un théâtre de violence et de peur.

La réalisation de Maury et Bustillo brille par sa capacité à maintenir une tension insoutenable, utilisant à la fois les silences oppressants et les sursauts d'action brutale pour tenir le spectateur en haleine. L'utilisation de l'espace clos de la maison amplifie le sentiment d'isolement et d'urgence, rendant la confrontation entre Sarah et son assaillante d'autant plus intime et terrifiante.

Béatrice Dalle livre une performance glaçante, incarnant une menace implacable avec une présence à l'écran qui est à la fois captivante et horrifiante. Alysson Paradis, quant à elle, représente le désespoir et la résilience d'une mère prête à tout pour protéger son enfant à naître, offrant une prestation remarquable qui sert de pilier émotionnel au film.

"A l'intérieur" se distingue comme un film d'horreur qui ne recule devant aucune limite pour explorer les thèmes de la maternité, de la perte, et de la survie. Son approche sans concession de l'horreur, combinée à des performances puissantes et à une réalisation maîtrisée, en fait une œuvre marquante

Bon concept, c'est original car on a peu souvent vu des films d'horreur avec des femmes enceintes. Pas mal de suspens, un bon jeu d'actrices, beaucoup de scènes gores (surtout le final qui est assez dérangeant). On se mets bien à la place de la victime et on a froid dans le dos pour elle. Le scénario aurait peut-être pu être amélioré mais A l'Interieur reste un très bon film d'horreur qui fait froids dans le dos !

"A l'intérieur" confirme que le cinéma d'horreur français se porte bien. Malgré un scénario plutôt prévisible et quelques éléments un peu tirés par les cheveux, on ne décroche pas des 1h30 de ce petit bijou gore. A observer tout particulièrement la performance bluffante de Béatrice Dalle.

Ceux qui pensaient jusqu'à présent que les français ne savaient pas faire de films d'horreur digne de ce nom risquent d'avaler leur I-phone!!! Tout simplement flippant de bout en bout (et très -voir trop- gore)

Un film qui se veut ultra violent.Du bon cinéma gore français, ce qui n'est pas chose courante. Toutefois ce film est parfois un peu trop personnel et surréaliste (quelques personnages un peu naïf).Tout semble facile quand on veut atteindre son but !

Assez bon !! Malgré quelques maladresses, il y a de bonnes idées...

Même si le film ne démarre pas sur les chapeaux de roue ( les premières minutes paraissent presque timides, hésitantes...), l'aspect divertissant l'emporte totalement par la suite. A L'intérieur pratique la surenchère d'hémoglobine comme rarement dans le cinéma de genre français : nos deux comparses signent un huis-clos haletant, au scénario qui prend son temps mais particulièrement efficace. Organique dans le fond, gore dans la forme, cette petite bombe bien de chez nous - chauvinisme, quand tu nous tiens ! - bénéficie également d'une brochette d'acteurs tout à fait respectable. A ce propos, Béatrice Dalle mérite l'estime, tout comme Alysson Paradis... On passera outre le gimmick du zombie arrivant comme un cheveu sur la soupe vers la fin du film - que vient faire un élément fantastique dans un film qui jusqu'alors renonçait à toute forme de surnaturel ? - pour rester sur l'impression positif de l'ensemble. Au final, le cinéma français sait accoucher de petites perles. Un très bon divertissement.

Ce film est difficile à appréhender parce qu’il ne peut se résumer sur le seul point de vue d’une critique cinématographique. Plusieurs lectures peuvent être effectuées, sur un plan technique, sur un décryptage symbolique, voire même sur un point de vue analytique.
Pour ce qui est de la forme d’abord. On y décèle une vraie ambition de faire de cette œuvre, le film d’horreur français qui marque les consciences. C’est immanquablement réussi ! Ce combat entre vie et mort, particulièrement bien amené dans la scénographie est malsain à souhait, et les scènes gores sont pour la plupart à la limite du supportable. Béatrice Dalle, dans un rôle éloigné d’un contre-emploi, contribue à alimenter le climat macabre, voire morbide. Malheureusement le peu de soin apporté au scénario vient passablement décrédibiliser le tout. Rien n’est cohérent, pire encore les situations successives sont irréalistes. Certes nous sommes ici dans une espèce de fable fantastique, mais à force de rebondissements trop arrangés, la conviction se perd et il ne reste que l’étalage de cette boucherie.
Et c’est tout naturellement que l’on se penche sur le fond… Une telle ostentation d’actes barbares n’est pas sans rappeler certaines productions des années 70 de films érotico-horreur faisant référence à un univers sado masochiste tendance nazillon, où l’unique objet du film était de montrer l’insoutenable… Comme pour « A l’intérieur », la gageure était : plus c’est cradingue, mieux c’est…
Et c’est tout naturellement que l’on s’interroge sur l’intention des auteurs. Cela relève plus d’une espèce de mise en lumière fantasmatique perverse. Ils se délectent trop du sang qui coule (euphémisme !) et ne semblent s’adresser qu’à un petit club d’initiés conquis d’avance, plutôt que de réaliser un film destiné à un plus large public. Un film tout aussi gore peut-être, mais soigné et construit… Dans ce cas, et je le pense fortement, « A l’intérieur » est du non-cinéma.

Très bon film d'horreur français offrant de belles scènes bien sanglantes et qui ne présente aucune longueur. Néanmoins subsistent des interrogations comme le revirement de situation final avec l'un des policiers. Le final n'est pas terrible. Peut être ce ressentit est du à la cascade de sang ou à ce final sans espoir apparent. La tension en revanche est bien amenée, on est rapidement dans l'ambiance, et surtout bien maintenue allant crescendo.

Un film terriblement violent, incroyablement malsain, dérangeant et hypra gore d'où l'on ne ressort pas indemne tant les scènes nous poussent dans nos derniers retranchement. Les deux actrices sont absolument parfaites et Béatrice Dalle est tout simplement exceptionnelle tant elle impressionne dans son rôle de prédatrice sans pitié ! La photo du film est d'une beauté a faire pâlir les plus grands esthètes et permet au film de s'extirper du lot. Quelques exagérations et des dialogues faiblards n'empêchent pas ce film d'être une réussite a tous les niveaux... Un Chef d'œuvre absolu !!!