Avis : Le Voyage fantastique - Page 2

Richard Fleischer, un cinéaste touche à tout de haute voltige réussit avec ce film de science fiction son pari. Il nous embarque ans une aventure aux frontières de l'infiniment petit composée de moult rebondissement qui tiennent le spectateur en haleine. Un départ un peu lent, pour bien montrer à quel point l'équipe du film a réfléchi à toutes les données scientifiques et médicales pour apporter une grande véracité à un récit qui joue sur la claustrophobie. Les décors, rutilants et colorés, ont à peine vieilli. Les personnages sont tout de même assez stéréotypés, limite du film bien que Racquel Welch ait un corps et des formes superbes. Suspense et le trouble d'être confronté avec un cadre inusité, Le voyage fantastique a tout du film distrayant et a le mérite, au vu l'écriture de certaines typologies de personnages, de ne pas faire constamment opposer militaires et scientifiques. L'URSS n'est jamais citée dans cette histoire mais certaines références d'un personnage sont évidentes. Enfin, au vu de l'épidémie actuelle du covid19, soyons optimistes : nos défenses immunitaires veillent! (sans divulgâcher l'histoire).

Dès sa sortie FANTASTIC VOYAGE fut une déception. Il ne contient aucun grand moment comme par exemple la citée Krell dans FORDIDDEN PLANET (Planète interdite, 1957), ni de réflexion comme THE DAY THE EATH STOOD STILL (Le jour où la terre s’arrêta 1951) pour ne citer que ceux-là parmi d’autres classiques du genre.
Cette idée plutôt brillante d’un voyage dans le corps humain est entachée de tout les « atouts » de l’époque : guerre froide, personnage central (très moyen Stephen Boyd) d’un flegme très bondien, etc… qui paraissent bien inutiles. Ce script maladroit, incluant des incohérences, est sauvé par la qualité de la mise en scène de Fleischer, au milieu de décors impressionnants (à l’époque, mais plutôt kitch de nos jours) et l’excellente pellicule d’Ernest Laszlo. Et il y Raquel Welch, personnage certes peu crédible, mais offrant une belle séquence érotique avec des méchants cristaux, justifiant à elle seule la troisième étoile. Dix neuf mois plus tard sortait le 2001 de Kubrick. Un autre monde, si je puis dire.

Pour sauver un chercheur qui a trouvé un moyen de miniaturiser les choses pendant un temps illimité et qui est tombé dans le coma, l'armée américaine décide de miniaturiser pendant une heure un sous-marin et son équipage afin de l'insérer dans le corps du chercheur et de détruire le caillot qui obstrue son cerveau. Parce qu'il est le premier film à se passer à l'intérieur d'un corps humain, "Le voyage fantastique" est une référence en la matière et tout a été mis en œuvre pour que l'immersion dans le corps humain soit totale. L'inventivité du film est brillante et toutes les astuces scénaristiques trouvées pour mettre les personnages à l'épreuve sont suffisantes pour nous faire passer un excellent moment où l'originalité du lieu de l'action surpasse le scénario, assez classique et plutôt prévisible. Filmé avec de superbes techniques qui rendent l'ensemble désormais un peu vieillot mais néanmoins crédible, le film est une aventure captivante menée par un casting solide.

Bon film de science fiction aux somptueux décors et des effets spéciaux réussis. Si le concept du "Voyage Fantastique" est excellent, le scénario manque de solidité et se fait souvent prévisible (on devine facilement et rapidement l'identité du traitre par exemple) avec de nombreux rebondissements téléphonés. Le long métrage conserve néanmoins un charme indéniable.

Un vieux classique dont les anticorps et les globules blancs m’avaient terrifié étant gosse. J’ai pris beaucoup de plaisir à le revoir récemment. C’est sûr que les effets spéciaux sont d’époque, que le scenario et la mise en scène sont souvent peu crédibles mais sans vouloir jouer les nostalgiques, c’est un pur bonheur de revoir ces décors kitsch dignes des vieux James Bond, l’ambiance sonore et musicale outrancières avec la superbe Raquel Welch en prime. Dommage qu’ils n’aient pas davantage travaillé les scènes dramatiques, courtes et baclées, qui gâchent pourtant cette très bonne immersion dans le corps humain. Pour le coup, même si l’excellent « L’aventure intérieure » a suivi, un remake serait le bienvenu…

Le voyage fantastique réalisé par Richard Fleischer en 1966 a le charme de sa désuétude tout en demeurant un classique du cinéma d’anticipation et de science-fiction. Ce film est l’œuvre d’un maître du cinéma d’aventures ayant notamment pour références la réalisation de 20 000 lieues sous les mers (1954) et Les vikings (1958). Le scénario mis en œuvre s’appuie sur un élément de pure science-fiction dont la crédibilité ne fait pas long feu. L’intérêt du film ne réside pas dans son contenu de série B (scénario et interprétations limités) mais dans sa réalisation. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2022/#VF

Vingt ans avant Innerspace, le cinéma s’était déjà risqué dans l’infiniment petit. Pensez donc – voguer le long des artères, fouler l’alvéole pulmonaire, lutter contre les anticorps et les globules blancs, les rallier dans leur assaut sur les infections. Un rêve de gosse. On est dans le ventre mou de la carrière de Fleischer : longtemps après Les vikings et 20000 lieues sous les mers, dont il tente de garder un semblant de souffle épique, et bien avant Soleil vert, autrement plus abouti dans le genre qui déprime et fait réfléchir. Entre ces deux extrêmes, Le voyage fantastique ne reste qu’un numéro de plus dans la longue liste des produits hollywoodiens, calibrés pour petits et grands, qu’on paie pour voir et qu’on oublie vite. Les costumes, des survêts faits de néoprène. Les décors, des incrustes psychédéliques. Le scénar, écrit sur papier Lotus. Un traître identifié dès l’entame, de la science qui n’a ni queue ni tête, un héros involontaire (les meilleurs), la jolie poitrine de Raquel Welch, tous les codes faciles y sont. Le public de l’époque a dû s’ébaubir, celui d’aujourd’hui s’ennuie. Des limites de la cinéphilie.

Le film "Le voyage fantastique " est une magnifique exploration dans le corps humain... Dans ce film, les cinq savants pilotent une navette miniaturisée pour sauver un scientifique fusillé en opérant dans son corps... Hélas, il y a parmi eux, un traître qui sabote leurs missions ! Ce que j'aime dans le film "Le voyage fantastique", c'est qu'il n'y a pas de sang, ni de violence et ni de sexe ! Le réalisateur de ce film n'a sans doute pas eu besoin d'imaginer qu'il y a des monstres dans le corps ! Il suffit d'imaginer de belles scènes, à l'intérieur du corps, des veines, des poumons, de l'oreille et du cerveau ! Les décors sont somptueux! On dirait un beau voyage dans l'espace ! Pour les années 60, les effets spéciaux sont très réussis ! Ce film a fait preuve de beaucoup d'imaginations ! Je pense au remake de ce film :"L'aventure intérieure "Distrayant, ce film !

Un budget colossal pour l'époque (6,5 millions de dollars dont la moitié uniquement pour les effets spéciaux), cette réalisation de Richard Fleischer est une référence dans le monde de la science fiction, on embarque donc à bord du vaisseau "protos" avec plaisir pour un voyage fantastique (et assez kitsch aussi il faut bien l'avouer).

Oeuvre fantastique et révolutionnaire (pour l'époque), Le Voyage fantastique (1967) s'avère à l'heure d'aujourd'hui une expérience visuelle kitchissime dans laquelle cinq chercheurs se retrouvent miniaturisés et transplantés dans le corps d'un de leur confrère afin de le soigner depuis l'intérieur de son propre corps. Le film de Richard Fleischer est une curiosité visuelle truffée de décors en carton pâte et d'incrustations bas de gamme. C'est tout cela qui fait son charme aujourd'hui. Depuis, quelques "copies" ont vu le jour, dont la plus connue est L'Aventure intérieure (1987), une réalisation très mitigée.

S’il reste connu pour avoir largement inspiré « Innerspace » (que je considère d’ailleurs comme un remake !), « Fantastic Voyage » est un film de SF qui demeure très plaisant à découvrir aujourd’hui.
En pleine guerre froide, un scientifique est blessé lors d’un attentat, et tombe dans le coma. Impossible de l’opérer de manière conventionnelle. Une équipe médicale est donc miniaturisée, et envoyée dans son corps, pour l’opérer de l’intérieur !
La mise en place est posée et méticuleuse. Et le scénario n’est pas avare en détails qui crédibilisent l’ensemble. En particulier, de nombreux éléments biologiques viendront alimenter moult péripéties bien vues. Dans l’ensemble, le film est d’ailleurs très riche en idées, et plutôt intelligent. Ne serait-ce que le fait que toute la partie miniaturisée, le cœur du récit, se déroule en quasi-temps réel, nos héros n’ayant qu’une heure avant de retrouver spontanément leur taille…
Alors certes, les personnages restent assez superficiels. Les séquences où ils s’émerveillent devant des fonds verts ou des projections n’ont pas toujours bien vieilli. Et le traître est repérable à 3 kilomètres.
Mais il faut saluer la qualité des effets visuels et des décors, excellents pour l’époque. Qui, encore aujourd’hui, confère à l’ensemble une ambiance poétique et presque psychédélique par moment.

Richard Fleischer est un grand metteur en scène et cela se voit dans son film par la façon dont il filme les espaces. De ce coté là il n’a pas démérité, l’ennui qui s’installe durant la première heure provient de longueurs qui n’auraient pas dues avoir lieu avec un scénario aussi brillant et inventif, je suppose que le budget n’a pas suivi et la fin en témoigne . En effet, si les 20 dernières minutes sont passionnantes , elles sont bâclées et en dehors du manque de temps ou d’argent, il n’y a aucune explication logique. C’est très rare de constater ce phénomène, c’est souvent le contraire qui se passe, les gros moyens se concentrent sur le final dans la science fiction fantastique. Bien sur, comme tous les films de cette époque, ils sont balayés par les techniques actuelles alors que paradoxalement les vieux films d’anticipation en noir et blanc des années 30/ 50 gardent un charme désuet grâce à leurs cotés poétiques très éloignés du réalisme. J'attends avec impatience le prochain car Shawn Levy avait bien réussi son ''Real steel'' et s'il sait conserver ses qualités propres il est permis de rêver à un film hors normes.

Un très bon film fantastique avec Donald Pleasance , James Brolin et Raquel Welsch , la pin-up des années 1960.

Époque guerre froide, États-Unis versus Union Soviétique, le match a commencé, ça donne cette science-fiction fantastique, leurs espions sont exposés au risque nucléaire, un lien avec la miniaturisation atomique bien sûr, c'est de la cohérence scientifique de cinéma.
Bons effets spéciaux sixties, l'ambiance est inquiétante, musique pour mettre la pression dans une mise en scène superbe, la plongée in extrémiste dans un corps humain possédant tout ce qui a de plus bizarre dans l'histoire, de bonne explication de science spéculative.

On peut dire que l'on retient notre souffle avec cette ventilation respiratoire jusqu'à l'électron libre cervical, ce sera pour la bonne cause, l'expérimentation humaine, pas d'effets secondaires médicamenteux.
Les globules blancs policiers contre des étrangers d'un corps comateux, une réponse à l'agression anticorps, leurs réactions défensives sont normales, c'est perspicace pour des éléments considérés tels visibles qu'au microscope, ainsi la complexité de la vie, se trouve à l'intérieur est viral.

Une intrigue très intéressante et incroyable, n'oublions pas les rouges globules aspects réels dans ce monde anatomique fabuleux, notre sang vital liquide à l'air libre, surtout vers la fin, tout rentre dans l'ordre, le sabotage est révélé, les bons flics globuleux blancos s'en chargent et le reste au séjour délai expiré mission accomplie est expulsé.
Un happy ending de soulagement, trouver un moyen de le soigner en envoyant ce sous-marin miniaturisé expédition de membres scientifiques, tous minis acteurs dans la plus profonde de la conscience de l'homme.

L’aventure intérieure. 20 ans avant le film de Joe Dante sortait cette petite bombe SF assez hallucinée et psychédélique. On est dans un futur plus ou moins proche et une équipe composée de soignants, d’un militaire et d’un genre de flic est miniaturisée pour être injectée dans le corps d’un type qui détient des infos capitales pour le monde libre et dont il faut détruire la tumeur qui le ronge. Si l’installation de l’intrigue traîne un peu, on ne peut que ce réjouir face au spectacle qu’offre ce voyage dans les poumons, le cœur, le cerveau. Les décors sont kitsch et homemade mais plein de charme. Les effets spéciaux sont artisanaux mais savoureux. Et cerise sur la gâteau, l’intrigue tient parfaitement la route, le tout en temps réel (genre comme la série 24 ou Le Train Sifflera 3 Fois). Dommage toutefois que la fin soit un peu vite expédiée car sinon, c’est du tout bon.