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Truman.
207 abonnés
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3,0
Publiée le 4 août 2013
Déçu au vu des si bonnes notes ou encore en voyant ce film apparaitre très souvent dans des tops 100 de sites réputé . Le sujet est intéressant historiquement ( contexte de la guerre froide ), on découvre une Allemagne de l'Est comme on l'a rarement vu au cinéma et il y a aussi une très bonne mis en scène , mais cette mise en scène manque d'un petit quelque chose pour nous captiver . Coté acteur c'est une des vraies force du film , des interprétation sans faille et chapeau bas pour l'acteur principal Ulrich Mühe .
Mais au final ce film n'est pas si prenant que ça car on s'ennuie ferme du début a la fin , un rythme inexistant qui fait que le film devient vite soporifique , et ceci ruine littéralement le film . C'est lent et parsemé de longueurs , voila donc le véritable défaut de ce film qui le rend lourd . Un film qui est donc intéressant mais ennuyeux ( et pas qu'un peu ) .
Au-delà des attraits dramatiques qui visent à faire de «Das Leben der Anderen» (Allemagne, 2006) de Florian Henckel von Donnersmarck une œuvre historique sur la menace permanente en R.D.A., le cinéaste révèle une approche du monde par le son, emprunte à Coppola et son «The Conversation» un rapport auditif à l’environnement. Ce rapport, d’ordre suspect puisqu’il s’agit d’une situation d’espionnage, lie des accointances pour aboutir à un pathétique ténu. Mis sur écoute jour et nuit, le dramaturge Georges Dreyman donne sans le savoir chaque détail de sa vie au gouvernement de la Stasi. La relation que nouent par des biais labiles l’homme écouté et l’espion-écouteur Wiesler porte sur le seul son. L’identité des individus se révèlent par le truchement de leur voix, dans la faculté de leurs bruits à identifier leur caractère. Tout le suspense du film repose sur la potentielle faculté des sons et des bruits à trahir la vérité de ceux qui les produit. Donnersemarck, a contrario de Coppola ou de DePalma dans «Blow Out», emploie peu cette faculté du son seul à exprimer un récit. L’image vient bien souvent à l’appuie de l’audio. La tentative, pourtant ambitieuse bien que maintes fois traitées, de vouloir faire du son la piste principale échoue à plusieurs reprises. Là peut-être n’est pas l’enjeu désiré par le cinéaste. Dans une tendance allemande actuelle à faire de son Histoire un foyer riche d’intrigues, «Das Leben der Anderen» emprunte des moyens conventionnellement épiques, sans oublier une part tragique. Du regard sur les affres accomplies par la Stasi, un documentaire méconnu, «Zeit ohne Eltern» de Celia Rothmund parvient davantage à traduire les effets de la répression communiste. De la dimension «épique», le film ne conserve que l’ampleur historique. D’un fait anodin, Donnersmarck traite d’une pratique généralisée dans tout le bloc soviétique. La simplification manichéenne, progressivement renversée, finit d’affaiblir l’empathie de l’œuvre.
La vie des autres est un excellent thriller, à la fois politique et policier, qui nous plonge dans le système de la Stasi dans le Berlin-Est des années 80. La tension s'installe et monte en force au fil du film, qui jouit d'une écriture formidable. Les thématiques abordées, autour des relations humaines, de l'art ou des idéologies le sont de manière pertinente et avec beaucoup de force. Le tout est servi pas un jeu impeccable des acteurs et actrices qui donnent vie aux personnages tous particulièrement bien caractérisés, évitant en permanence la caricature. On peut regretter quelques facilités d'écriture, notamment pour le final qui n'assumer pas jusqu'au bout la radicalité de son propos.
Voilà le film parfait à regarder pour les 30 ans de la chute du mur de Berlin, événement qui nous, fit dire à nos enfants devant la TV le 9 novembre 1989: » regardez bien, c’est exceptionnel, vous vivez un moment historique ».
Si ce premier film évoque en toile de fond la grande Histoire, le metteur en scène s’attache avant tout à parler des individus: comment vit-on le fait d’être espionné, espionnable ou contraire le rôle d’agent de la police d’Etat. D’une façon plus convaincante et glaçante que le Conversation secrète de Coppola, la mise en scène décrit par le menu l’énergie considérable consacrée à l’époque à la surveillance permanente de toute une population.
Les hommes gris aux impers démodés de la Stasi débarquent sans prévenir, petits pions d’un système totalitaire dans lequel chacun apprend à jouer en permanence un double-jeu. Dans le genre, Ulrich Muhe est au sommet de son art d’agent modèle en proie au doute. Car comme souvent les systèmes oppresseurs s’écroulent par l’intérieur plus que par l’action muselée des opposants.
Quant de plus la fatalité s’en mêle, plus rien ne peut être sauvé et le fameux taux de suicides que l’ex RDA s’évertuait à cacher restera élevé.
Le final nostalgique dans la Karl Marx Allee symbolise astucieusement la fin d’une époque historique, mais ce qui est remarquable- et quelque part inattendu- c’est la nouvelle modernité que La vie des autres a acquise. Aujourd’hui, son thème central reste complètement d’actualité, dans un monde technologique dans lequel les systèmes de surveillance, d’écoute, de reconnaissance faciale et de suivi de tous vos déplacements sont en pleine explosion. Qui seront les nouveaux maitres du monde: le patron de Google ou Xi Jinping? TV 2 - novembre 2019
Beaucoup de longueurs, selon moi. Quelques bonnes scènes et une ambiance identique du début à la fin : La sensation d'une censure totale tant dans les décors que dans la personnalité des gens. Des couleurs sobres, des lieux absents de vie et des jeux d'acteurs épurés de tout sentiments en dehors de quelques rares moments. Ce n'est pas passionnant encore que le final...
Du cinéma allemand de qualité ! Un excellent scénario, des acteurs impeccables, une mise en scène réussie et une jolie bande son, "La vie des autres" captive d'un bout à l'autre. Une mission d'espionnage réaliste et entraînante !
Démonstration froide et clinique de la paranoïa qui nourrissait l'ex-RDA, en adoptant le point de vue des hommes de l'ombre chargés d'espionner leurs concitoyens pour le moindre prétexte, ce film allemand très efficace fait limite froid dans le dos devant la mécanique de fonctionnement de la Stasi, et cette manière de broyer sans scrupules la vie des gens pour le moindre prétexte, aussi futile soit-il. Chaque acteur apporte une sobriété et une retenue qui cadrent parfaitement avec l'image glaciale (certes, c'est un peu caricatural à sa façon) et la rigidité adoptées par la mise en scène, accentuant la sensation de piège et d'étouffement.
Excellent film, excellemment interprété et excellement exécuté. Un thème important, dépeint avec beaucoup de subtilité. Un très bon film tout simplement.
Un grand film qui nous plonge à la fois dans l'ambiance de l'Allemagne de l'Est, sa police de la pensée et sa suspicion permanente pour tout et n'importe quoi avec de l'autre coté du miroir, un couple amoureux. Le voyeurisme pervers nous tient tout au long du film dans l'attente d'un dénouement que l'on ose pas deviner. Très bien joué, très bien filmé. A voir absolument.
Ce film est époustouflant. On y part pas forcément convaincus, mais on en ressort bouleversé. C'est poignant, triste et à la fois horrible. Le réalisateur montre avec brio l'Allemagne divisée, la Stasi. Ce film est absolument somptueux, c'est un vrai drame, psychologique. J'ai pleuré pendant les trois quart du film, et il y a de quoi. Achetez-le, vous ne le regretterez pas. Il restera longtemps dans votre armoire à DVD et dans les anales.