Avis : The Bubble - Page 3

A travers la vie de ces jeunes, qui tentent de vivre leur vie malgré la guerre qui les entoure, Ethan Fox livre un magnifique message de paix. Les acteurs sont brillants, et la réalisation est elle aussi très réussie. Le scénario est bien construit, sans aucun temps mort, mais si la scène de sexe héréo ne choquera sans doute plus personne, celles-ci étant maintenant courantes au cinéma, celles montrant le couple homosexuels au centre du film en dérangera sans doute plus, d'autant plus que le réalisateur n'a pas peur de les montrer.
Mais tout ça est là pour montrer la bêtise de la guerre et de l'intolérance qui en est très souvent à l'origine. Le résultat est franchement réussi.

Cette petite perle du cinéma israélien a de quoi que faire fondre nos cœurs. Plus qu’une magnifique histoire d'amour impossible, c'est également une vision très intelligente sur la société d'un pays coincé entre la haine liée à une guerre interminable et les espoirs d'une jeunesse recherchant la paix, et donc un fond politique magnifiquement construit, qu’Eytan Fox nous fait découvrir à travers une superbe mise en scène vivifiante. Cette romance tragicomique s’accompagne en plus d’une splendide bande originale.

Une histoire d'amour impossible, sur fond dramatique. Une sorte de Brokeback Mountain israélien, moins prétentieux et émotionnellement plus intense, avec une belle bande originale (Ivri Lider entre autres). A une critique précédente: est-ce qu'on parle de "sujet de l'hétérosexualité?" Non, et ce n'est pas l'homosexualité qui est un "sujet" mais le contexte du film, celui d'une sorte d'homo-racisme intégré. Le sujet est celui du regard porté sur l'"autre", de la difficulté à choisir lorsqu'on est partagé, malgré soi, entre deux mondes pourtant très proches, et qui malheureusement s'opposent. Réalisé avec délicatesse, réaliste, sans concessions, cette oeuvre d'Eytan Fox me paraît, par sa réussite, incontournable.

Il y a, dans le cinéma d'Eytan Fox, une générosité monstre mue par le besoin presque vital de traîter des thèmes qui imprègnent, de manière récurrente, sa filmographie : vivre son homosexualité en Israël, l'Holocauste (par le biais de la pièce "Bent" qui entraîne, en conséquence, une analogie des plus lucide sur la situation de l'homosexualité en pays arabe), le conflit israëlo-palestinien et les antagonismes stupides que celui-ci entraîne, le terrorisme, l'omniprésence froide et oppressante du corps militaire... et ce, avec suffisamment d'intelligence et de légèreté pour ne pas sombrer dans l'écueil du film didactique ou moraliste, si bien qu'on en oublie les quelques maladresses naïves qui semblent faire partie intégrante de sa "marque de fabrique"

Allant au-delà encore de son précédent film "Tu marcheras sur l'eau", le cinéaste outrepasse allègrement les tabous en contournant habilement toute forme d'insolence hargneuse. La philippique ne s'en retrouve que d'autant plus poignante. C'est un souci scrupuleux d'authenticité, un intérêt sincère pour la vérité, qui le fait aller dans toutes les directions. Mais à la croisée de toutes ces pistes thématiques, tout fait sens. Si bien que sous le vernis de la nonchalance relative - principale caractéristique de cette fameuse "bulle" dans laquelle s'enferment les nouvelles générations pour occulter tant soit peu l'horreur de leur quotidien - se dessinent les craquelures alarmantes d'un pays constamment en crise, un appel au secours désespéré (voire désabusé...) visant à (ré)ouvrir les yeux sur une situation qui n'a que trop duré. Rien que pour ces raisons, le geste cinématographique de Fox est beau, admirable et précieux.

Eytan Fox a choisi un sujet un peu "casse gueule" avec l'homosexualité mélée à la guerre. Finalement il s'en sort superbement bien, en relatant des faits réels (les controles, la vie dans Tel-Aviv...) mais sans jamais être trop gnan gnan. Quand on voit ces jeunes, dans cette bulle, qui essayent de vivre comme en occident tout en oubliant délibérement la guerre, on se sent plus ouvert après ce film.

Ce film est bien sûr un film d'amour mais surtout sur le conflit israelo-palestinien, et c'est ce double regard croisé qui devient fantastique. Les acteurs sont beaux devant la caméra d'Eytan Fox. Il y a beaucoup d'humour dans ce film dont les personnages vivent entourés par une vie qu'ils n'ont pas tout à fait choisie.

Ce nouveau film d'Eytan Fox est un petit miracle. On est plongé dans un monde où amour et politique ne font pas bon ménage, et malgré quelques clichés et maladresses vite oubliés, cette histoire -ces histoires- d'amour nous bouleversent. On passe du rire aux larmes sans discontinuer grâce à des personnages très crédibles et à un scénario assez malin pour que n'importe qui puisse s'identifier à l'un d'entre eux.
Certains trouveront le film optimiste grâce à son message d'amour universel et de tolérance, je le trouve plutôt sombre et sans peu d'espoir.
Voilà pourquoi j'ai beaucoup pleuré!

Voilà encore un film a voir absolument. C'est le quotidien de jeunes qui en ont définitivement ras le bol de la guerre, ils souhaitent la paix des peuples.
Un véritable message de paix qui traverse se film.
L'homosexualité et l'homophobie sont eux aussi des thèmes très important abordé au sein même du film.
Une musique absolument magnifique!
Un film a voir, a apprécier, on ne peut qu'aimer.

Joli film, qui se veut plutot branché et engagé politiquement. E.Fox nous decrivant la fête cotoyant l'horreur avec beaucoup de sincérité, les acteurs composent bien leurs personnages, mais je n'ai pas eu le choc de l'originalité ni les émotions dont "Tu marcheras sur l'eau" m'avaient octroyées. Très honorable et à voir.

Réalisateur du remarqué "Tu marcheras sur l'eau",Eytan Fox signe avec "The Bubble" un sixième long-métrage renversant.Du cinéma comme on en fait plus,superbement scénarisé et magnifiquement interprété,mis en scène avec splendeur et filmé avec conviction.Un grand plaidoyer humaniste contre la guerre,qui se concentre sur quatre personnages infiniment attachants (trois homosexuels et une hetero) pour mieux appréhender,à travers l'amour mutuel qu'ils se portent,les conflits Israelo-Palestiniens (largement évoqués puisque l'un des personnages vit une relation fiévreuse avec un de 'l'autre camp') et la guerre,sans jamais y parvenir,lorsque cette fin bouleversante s'écroule comme une énième tentative ratée de voir le bien dans le mal.Le pacifisme dont fait appel la caméra de Eytan Fox reste en permanence crédible grâce à la conviction qui la porte et le recul du cinéaste.Jamais le film ne croule-t-il sous la facilité ou l'humanisme à l'emporte-pièce;tout sonne étonamment juste et complexe.Cette réussite est principalement dûe à la DV (dont l'image a été incroyablement travaillée) et la sensation embarquée qu'elle propose;on a l'impression d'assister,d'être le témoin des horreurs et des erreurs humaines que certains personnages subissent injustement.Car de l'injustice,tel est le point de départ de "The Bubble",qui pointe du doigt sans jamais charger,mais tout en restant efficace et sobre.Même si Eytan Fox sait qu'il ne fera rien bouger,son film fait du bien là ou ça fait mal,avec la force et la vitalité du cinéma Israelien de nos jours.Et en plus des conflits et de la guerre,c'est aussi l'homosexualité qui est mise en jeu;abordée avec pudeur et déclenchant de magnifiques scènes de sexe,filmées comme un éveil,ces fusions corporelles sentent bon la chaleur humaine qui manque justement lorsque tout ce manège sublimement articulé en chapitres croissants dans l'intensité,se finit.On aurait pu croire que tant de thèmes aurait eu une fâcheuse tendance au pacifisme bon enfant dont

Ayant vu "Tu Marcheras Sur L'Eau", d'Eytan Fox, je me suis dis qu'une petite cure de cinéma israélien me ferait du bien. Du même réalisateur, j'ai donc visionné The Bubble, et le message d'espoir, de tolérance qui se dégage de ce film est tout bonnement bouleversant. Les acteurs ne tombent jamais dans un pathos lourd et agaçant, mais sont toujours dans une joyeuse mélancolie qui donne une tonalité particulière au film. La fin arrache quelques larmes. Un peu dérangeante, pour rappeler au spectateur que la Bulle Tel-Aviv peut très vite éclater...

The Buble réussit globalement son pari malgré quelques maladresses. Le portrait de gay israëliens militants est séduisant mais le film s'enlisse parfois lorsqu'il tente d'être moralisateur. Les scénes qui montre (le check point du début) sont mille fois plus réussi que les discours de certains dialogues et d'un final bien consensuel. Reste une histoire d'amour et d'amitié bien décrite.

Le ton du film est léger lorsqu'il décrit la vie ordinaire et superficielle de jeunes à Tel-Aviv. Il est aussi touchant quand il parle d'homosexualité comme d'un sujet pas encore ordinaire. Enfin, le message concernant la guerre est simple mais percutant. Un film qui ne laisse pas indifférent et qu'il faut donc absoluement voir en gardant à l'esprit que le scénario montre l'horreur sans expliquer l'histoire de chaque communauté.

Un excellent film avec de très bons acteurs. Le scénario nous offre une histoire sur la tolérance entre homo et hétéro-sexuel, entre Palestiniens et Israëliens. Une jolie démonstration malgré une fin très prévisible !

la fin est de trop mais on y verra une allégorie
à part cela, tout est presque parfait