Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Photo-cineaste
41 abonnés
572 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 20 mai 2010
Ce film a été proclamé chef œuvre Absolut par pas mal de monde... Moi j'ai simplement eu l'impression de voir un film banal et qui a très mal vieillit. C'est certes sympa, ça se laisse certes regarder mais ce n'est pas non plus grandiose... Les acteurs sont d'ailleurs plutôt mauvais dans l'ensemble, mais ceci est surtout du à leurs répliques pas franchement tonitruantes...
On a ici affaire à un classique du cinéma policier français des années 50. Réalisation de J. Becker, avec Gabin et Ventura et des seconds rôles comme P. Franckeur et J. Moreau. Pas mal pour un premier film et un premier rôle étoffé pour Ventura. Ce film relance la carrière de Gabin qui à 50 ans peut encore jouer les séducteurs et il le fait bien. Le scénario est bon, la mise en scène aussi et on plonge facilement dans ce Paris vieillissant mais charmant des années 50.
Gabin joue le caïd, Ventura le méchant, le tout dans le Paris dans années 50. Un peu carricatural sur les bords, ce polar relève pourtant du génie, grâce à une histoire bien foutue et des dialogues magiques!
Petit film sympathique de l'ère Gabin – Ventura. Le personnage de vieux truand de Gabin est très bien écrit (ses dilemmes, ses craintes, sa psychologie). On se prend d'affection pour ce hors-la-loi très attachant. Les scènes de fusillade – malgré un côté évidemment vintage du fait de leur âge – sont assez divertissantes. Gabin est évidemment excellent. On découvre un Ventura à ses débuts déjà très convaincant. Il y a quelques longueurs, mais c'est un classique bien sympathique.
Ce film a marqué plus que les habituels drames de Gabin. Alors pourquoi ? Déjà, c'est un des rares opus réalisés par Jacques Becker (tandis que ses confrères ne juraient que par le caractère prolifique de leur carrière, il n'aura réalisé qu'une quinzaine d’œuvres).
Ensuite, c'est sans conteste le témoin de l'évolution dans la manière de mener un scénario, puisque la fin tarde. Il y a même des rebondissements à l'heure où un film du même genre est normalement fini depuis longtemps.
Autre particularité qu'un habitué au vieux cinéma français notera à coup sûr : pour une des premières fois, un film s'attarde sur des activités du quotidien auxquelles on ne voyait pas l'intérêt de s'attacher jusque là : la scène de brossage de dents et de coucher de deux hommes parle d'elle-même dans ce sens. Bref, pas trop de différence du côté Gabin, mais de quoi le sortir un peu de son moule.
En 1954, Jacques Becker signe un film policier sur le milieu du banditisme, dans lequel des malfrats se livrent une guerre sans merci pour récupérer un magot dérobé. Le réalisateur a décidé de limiter les scènes d’action au profit d’une analyse psychologique plus poussée de ses personnages. Cela crée une atmosphère particulière, avec de nombreux dialogues creux pourtant interprétés par de grands acteurs de l’époque (Jean Gabin, René Dary, Jeanne Moreau, etc.). Mais cela nuit fortement au rythme de l’histoire. Malheureusement, compte tenu d’un scénario sans surprise, on finit par s’ennuyer. Il s’agit tout de même de la première apparition au cinéma de Lino Ventura. Bref, du cinéma qui respire la naphtaline.
Excellent film français, avec Gabin et Ventura que j'adore, deux acteurs à la classe démesurée. On constate encore une fois avec une certaine amertume qu'ils sont irremplaçables.
Comme la plupart des polars français de l'époque, "Touchez pas au grisbi" est un film extrêmement bavard. Tant et si bien qu'on s'ennuie vite. Le scénario manque terriblement de ressources pour remédier à ce problème, et les 70 premières minutes passent lentement, très lentement... Alors, Gabin a beau éclabousser de toute sa classe tout ce petit monde, la mise en scène de Becker a beau être d'un classicisme remarquable, on trouve quand même l'ensemble extrêmement poussif. Mais fort heureusement, les trente minutes de conclusion rehaussent de fort belle manière sa qualité générale. Becker nous offre ainsi de fort jolies scènes d'action, pour ne pas dire époustouflantes (on n'est qu'en 1955!), de même qu'une conclusion très forte, bien loin des traditionnels happy-endings des films noirs hollywoodiens de la même époque. On ne peut donc que regretter une entame trop longue, qui si elle avait été (fut-ce possible?) mieux gérée, aurait dans doute pu faire de ce "Touchez pas au grisbi" (Lion d'or à la Mostra de Venise) un très grand film. À noter également la petite apparition de Lino Ventura dans un second rôle, qui laissait déjà espérer le meilleur pour la suite ("Les tontons flingueurs", "Garde à vue" notamment).
Grand classique du film noir à la française, Touchez pas au grisbi possède de nombreuses qualités qui le rendent absolument délicieux : acteurs superbes – Jean Gabin en tête, tout comme Jeanne Moreau dans un rôle secondaire – musique magnifique, dialogues excellents. Un pur moment de plaisir.
Un très bon film policier en noir et blanc et sans effets spéciaux ridicules, comme on n'en fait plus de nos jours, avec en plus des acteurs excellents, de Jean Gabin aux plus petits rôles... Passionnant d'un bout à l'autre.
Un bon polar classique, mais quelque part plutôt décevant. Il a pris un vrai coup de vieux, surtout par la faute d'un scénario vraiment très faible; l'argument est simple, simpliste , pas plus épais qu'un papier à cigarette. Le film est vraiment sauvé par une interprétation majestueuse : Gabin à son apogée, Ventura et Jeanne Moreau débutants sublimes, des seconds rôles comme on en faisait à l'époque. La mise en scène est belle, des plans soignés, des contre -plongées, des cadrages au couteau; L'utilisation du Noir & Blanc est parfaite. La faiblesse c'est vraiment cette intrigue, qui a du mal a nous garder captivé.
Un classique du film de gangster à la française avec un casting d'enfer. L'histoire se met en place calmement ensuite à la fin des fusillades éclatent, poursuites, prises de becs, ... . Un scénario passionnant, bien filmer vraiment un sommet du polar.
Film noir, classique du polar français de l'époque réunissant Jean Gabin qui deviendra une vedette et Lino Ventura alors au début de sa carrière.
Touchez pas au grisbi pose les jalons du film de "gangster français" avec une description réaliste du "milieu" habité par des truands brutaux mais pittoresques, parlant un langage savoureux et fleuri, cet argot des voyous que l'on retrouvera dans les classiques de Verneuil, Melville ou Lautner.
Film nocturne où Max, truand fatigué, reste prisonnier de sa condition et ne peut échapper à son destin.