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    Dans les cordes
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Dans les cordes" et de son tournage !

    Une histoire vécue

    Dans les cordes ressemble beaucoup à ce qu'a vécu la réalisatrice Magaly Richard-Serrano. Comme les héroïnes du film, sa mère possédait un club de boxe, et à même été l'une des premières femmes en France à vouloir pratiquer le noble art. Magaly en est bien évidemment venue à monter sur le ring, poussée par sa mère, et est même devenue deux fois championne de boxe fançaise pendant son adolescence. "Ce film est né de mon envie de parler d'une famille où tout passe par la boxe : l'éducation, le jeu, les relations de rivalité...", résume la réalisatrice.

    Soeurs ennemies

    Angie et Sandra, les deux personnages principaux de Dans les cordes, sont à la fois les deux facettes de la personnalité de la réalisatrice et évoquent les deux tempéraments que l'on peut trouver dans ce sport: "Les deux héroïnes, Angie envahie par le doute et Sandra, dévorée d'ambition, sont deux facettes de ma personnalité. Dans ma famille, il y avait un grand champion qui était notre " star " : mon oncle, qui a été champion du monde de boxe française et de kickboxing. C'était un enfant terrible, génialement doué, et il avait un frère qui, lui, était plus besogneux. Je trouvais ça injuste...", confie la réalisatrice.

    Dans l'arène de Jack la Motla et John Huston

    Deux célèbres films de boxe ont inspiré la réalisatrice Magaly Richard-Serrano: Raging Bull de Martin Scorsese pour son personnage et ses combats psychologiques, mais aussi Fat City de John Huston dont elle a essayé de reprendre la dimension sociale: "Tout particulièrement pour son propos beaucoup plus politique et son environnement social - cette petite ville ouvrière frappée par le chômage. Cela s'incrit dans un milieu social beaucoup plus proche de celui de Dans les cordes que Raging Bull".

    Dans les cordes du cinéma anglais

    Ce qui a attiré Richard Anconina dans le film est sa dimension sociale. Pour lui, cet aspect lui rappelle un cinéma anglais qu'il aime particulièrement: "A l'image de ce qu'on retrouve dans le cinéma anglais chez des réalisateurs comme Stephen Frears ou Ken Loach. Une famille modeste dans une banlieue modeste, loin de celle caricaturale qu'on voit trop souvent aujourd'hui. Là, on est à Vitry-sur-Seine, dans une banlieue ouvrière. C'est cette chronique de ces gens simples mais pas simplistes qui m'a attiré."

    Une approche documentaire

    Pour être en adéquation avec son sujet et les conditions économiques de tournage, Magaly Richard-Serrano a opté pour une approche documentaire du film: tourné en super 16, la réalisatrice a multiplié les mouvements de caméra à l'épaule pour épouser au plus près les mouvements de ses boxeuses. Ce n'est que quand elle s'infiltre dans la tête de ses héroînes que le film est plus esthétisant: "Je voulais tricher le moins possible et cette configuration légère était en adéquation avec ça. Dans les cordes est un film vivant qui est au plus près des comédiens. Ce sont eux qui impulsent le plus possible le mouvement de la caméra. On a essayé d'épouser leur rythme."

    A la sueur de leurs fronts

    Pour sa première fiction à l'écran, la réalisatrice Magaly Richard-Serrano a voulu recréer son vécu et toute l'histoire de son enfance: le tournage s'est passé dans les lieux même de sa jeunesse à Ivry, Vitry sur Seine et Thiais, et une bonne partie des figurants viennent de sa famille ou ont été ramenés par sa mère qui connait beaucoup de monde dans ce domaine.

    Les épaules solides de Louise Szpindel

    La réalisatrice Magaly Richard-Serrano avait depuis longtemps en tête Louise Szpindel pour le rôle de Sandra. Elle l'avait remarqué dans Des epaules solides, où l'actrice incarnait déjà une athlète qui essaye de se dépasser toujours plus.

    Va y avoir du sport !

    Pour devenir les grandes boxeuses que sont Angie et Sarah, les deux comédiennes Louise Szpindel et Stéphanie Sokolinski ont suivi un entrainement intensif à partir de Juin 2005 jusqu'à la fin du tournage. "On est allé chez Rudy qui est devenu par la suite notre entraîneur. Il nous a fait faire des exercices d'assouplissement où on était ridicules car on n'arrivait pas à lever la jambe. Et d'autres de réflexe où il fallait attraper des balles... En plus, on n'avait jamais vu de boxeur, ni Louise, ni moi. Et il nous lançait à l'une puis à l'autre : " Vas-y ! Tape moi maintenant ! Donne moi des coups ! " Et on faisait n'importe quoi. Totalement nulles !" raconte Stéphanie .

    Le dernier combat

    L'entrainement qu'ont suivi les deux comédiennes pendant le tournage a tellement été intense que la scène du combat final a été un bon moyen pour elles d'extérioriser tous leurs efforts accumulés pendant plus d'un an: "Moi je redoutais surtout notre combat. Car c'était très dur, très chorégraphié. On a répété avec un cascadeur. En plus, quelque chose d'étrange s'était produit entre Louise et moi au milieu du tournage. Comme si on était devenus nos personnages. On ne se parlait plus trop, alors que dans les jours qui précédaient, quand on devait être complices à l'écran, on l'était hors du plateau..." confie Stéphanie Sokolinski.

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