Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Santu2b
221 abonnés
1 785 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 janvier 2011
Comme quoi on peut librement évoquer la sexualité tout en étant drôle et intelligent. Beaucoup ont crié au scandale, pour moi "Shortbus" n'est rien de plus qu'un conte de fées contemporain, qui outre son humour souvent désopilant, a au moins le mérite de ne jamais verser dans la provocation gratuite et vaine. Car John Cameron Mitchell a du talent et le démontre ; si certains passages sont d'une violence extrême, d'autres sont par contre d'une infinie tendresse. Bien sur ce n'est pas un film à mettre devant tous les yeux, le rythme est également un peu inégal mais "Shortbus" possède néanmoins l'atout d'être tout à fait en symbiose avec sa phrase d'accroche : "Pas d'amour sans amour". A voir (tout en étant préparé...).
Magique et envoûtant. Un film sur le sexe, un de plus, mais sans une once d’agressivité ni de mauvais goût, où l’amour remplace la haine. John Cameron Mitchell nous donne une vision de la sexualité et de l’humanité dont on aimerait qu’elle soit prophétique. Et New York en toile de fond n’a jamais été aussi beau au cinéma. On ressort de ce festival de couleurs et de sons avec un sentiment de sérénité et d’amour de son prochain. C’est un film qui fait aimer la vie !
Venant du réalisateur de l’excellent "Hedwig and the angry inch", il ne va pas sans dire que j’ai été surpris. Autant ce premier reste visuellement sobre, autant ce deuxième est plus qu’explicite puisque la différence avec un film pornographique ne réside que dans ses qualités de réalisation, de jeux d’acteurs et de scénario. Sinon pour le reste… une interdiction au moins de 18 ans n’aurait pas été injustifiée puisque l’on assiste à des scènes où tous les sexes se mélangent et qu’elles n’ont rien de simulées. Et si au final John Cameron Mitchell parvient à susciter de l’intérêt, on en arrive quand même à se demander quel est le véritable sens de tout ceci tant le message et la « morale » restent flous.
John Cameron Mitchell prenait en 2006 la température sexuelle de New-Yorkais quelque peu à la marge dans ce film aux scènes explicites et non-simulées qui explore dans un joyeux bordel leurs doutes, pulsions et frustrations. Shortbus nous montre, si nous en doutions encore, qu’il y a mille façons de s’épanouir dans sa sexualité, et que personne ne détient de recette unique et miracle dans le domaine. Drôle, respectueux, sensible : une ode d’une fraîcheur salvatrice à la liberté, à New-York et à l’entremêlement des genres, des pratiques et des envies.
Un long métrage erotique intense mais émouvant qui me rappelle notamment Ken park. Homosexualité, perversion et echangisme, le film se promet monstrueux. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 3/5
Film à mon avis qui devrait etre interdit au moins de 18 ans (mon dieu que les temps et les moeurs ont changés , ceci seulement interdit au moins de 16 ?) Shortbus est un superbe film trés cru, aux pratiques sexuelles ultra libérées qui rend le spectateur meme géné devant l'ecran , tant parfois c'est osé et libertin. Mais à travers ces scenes choquantes , il y a une véritable histoire , un interet à regarder jusqu'au bout ces personnes déchirées qui cachent un mal etre profond , un secret bien gardé (révélé à la fin) J'ai été trés surpris de ressentir beaucoup d'émotion pour ces gens aux sexualités differentes et meme avec ce couple gay (de l'emotion dans le mouvement gay , j'aurai pas cru , je sais ça fait idées arretées mais bon , chacun son truc) Bref une excellente réalisation pour ces gens à la recherche du bonheur, de leur bonheur ,pas tape à l'oeil , pas vulgaire c'est juste une belle oeuvre (à ne pas mettre devant tout les yeux)
Un fourre-tout passionnant et drôle sur la sexualité qui finira en une ode à lAmour puissante Un beau film en somme réalisé par le talentueux John Cameron Mitchell dont le style vif prouve que cet homme a tout compris au vrai cinéma. On en redemande !
Ce film est beau, sans haine, l'amour est vraiment l'amour, on se laisse aller dans ce film on découvre des personnages merveilleux, on trouvera au final bien un auquel s'identifier ! La réalisation et les acteurs sont très bon ! Le seul défaut du film est une scène qui fait pensé à une comédie grasse, mais bon on pardonne devant le reste du film qui est de toute beauté, où rien ne choque malgré les images très osées !
Depuis toujours, le cinéma sest placé aux travers duvres fortes et existentielles comme témoin de son temps. Un révélateur qui met au pilori notre société sur ses heurts et malheurs et qui sachève en venant coiffer cette morosité par un insolent optimisme.
Shortbus participe magnifiquement à ce genre cinématographique. Cest une jouissive chronique désespérée de deux couples et dune célibataire très endurcie en panne dune réelle sexualité. Nous les suivons jusque dans leurs débats les plus intimes au sens propre comme au sens figuré dans leurs quêtes du corps idéal. Ce même corps qui nous est montré de manière abrupte presque à létat sauvage dune beauté pudique et qui nest que la représentation de lautre que lon espère toujours plus différent, performant et désirable.
Cette chasse à lautre nest en définitive quune conséquence de laprès 1968 où tous les tabous levés et toutes les aspirations permises, lindividu ne peut exister quà travers le besoin dun absolu chimérique qui nexiste pas. On simule, on se blesse, on joue, on fanfaronne On en oublie les vraies valeurs celle de vivre pour soi avec et au travers de lautre.
Mené avec un esprit frondeur, ce film touche infiniment et fait mouche même dans ce quil y a de plus cru. Les scènes sexuelles nétant pas moins choquantes que les intentions purement égoïstes des uns et des autres. Et il suffit dun incident pour que toute la ville se sente à nouveau « revivre » et que ces habitants tombent les masques libérant linstinct primaire, celui qui révèle lamour vrai et vient contredire le mensonge.
Subtil, dune grande profondeur, dune humanité sans calcul et très maîtrisé, Shortbus simpose comme un film qui marquera sa génération.
Shortbus relance un débat : celui de linterdiction. Pourquoi interdire aux de 18 ans Saw 3 ou Ken Park alors que ce film, aux images bien plus explicites que le film de Larry Clark, nest seulement interdit quaux moins de 16 ans. Même si une plus forte peine serait injustifiée, on est en droit de se pose la question, le -18 nétant quune vaste supercherie. Ils sont plusieurs : lune aimerait connaître le premier orgasme avec celui quelle aime, lautre à peur de se faire pénétré et une autre ne prend son pied quen dominant. Tous ont leur point de vue sur la sexualité ; enfin .ce quils croient. Crues et viscérales, les scènes le sont incontestablement, même si je préfère ne rien dévoiler . En unifiant les êtres, en donnant une valeur bien plus spirituelle et philosophique au sexe que bien des films, Shortbus relève de la libération sexuelle quon attendait depuis un moment. Si les Ken Park, Les lois de lattraction et co traitaient du sujet, ils ne le faisaient quen leffleurant alors que ce film le prend de plein pied. Pourquoi faire lamour comme cela alors quon peut le faire comme ceci ? Le sexe nest pas quune pénétration quon fait pour faire perdurer un couple, il est le fondement de notre civilisation et de nos âmes. Celui qui na pas compris ça na rien compris .
un film universel, superbement filmé, bien écris, bien joué, et en plus montre la sexualité de façon optimiste et neuve. drole, beau, émouvant. un bijou.
Shortbus est une fresque superbe qui suit les quêtes amoureuses et existentielles de personnages extrêmement intéressants et attachants. Ce film dépeint la vie: des parcours atypiques filmés avec une grande sensibilité, une intensité, et une justesse rare. La caméra s'impose dans les ébats des protagonistes sans provocation, et arrive à saisir des tableaux et confidences de toute beauté.
John Cameron Mitchell a eu avec "Shortbus", un bel éclair de génie, ce petit bijou, est au premier abord, un petit peu déconcertant, tant l'entrée en matière est explicite, mais le film se révèle rapidement être une œuvre profonde. Prônant la vulgarisation du sexe, les personnages mis en avant sont drôles et touchants, on découvre leur complexe avec empathie, on s'attache à eux, jusqu'à un happy end bien orchestré qui rempli de bonheur et qui donne envie d'aimer.
C'est clair dès les premières images : on va voir beaucoup de sexe dans ce film. Néanmoins, bien que le sexe soit le sujet central, on ne s'enferme pas dans un pseudo-porno. Les relations entre les divers protagonistes sont construites de façons intelligentes et toutes les pulsions sexuelles entre eux servent principalement à faire ressortir des malaises émotionnels profonds. Entre ceux qui montre une assurance parfaite dans leur intimité et ceux qui n'arrivent pas à s'assumer, tout le monde va forcémet, à un moment ou un autre, se reconnaitre dans un des personnages.
Malgré tout cela, on reste un peu sur sa faim, et on a l'impression qu'il manque une certaine flamme au film pour en faire un grand film
jOHN cAMERON miTCHELL réalise un véritable petit chef d'oeuvre, faire un film cru sur la sexualité dans le milieu underground new yorkais était un pari osé certes mais remporté haut la main car c'est une tragi comédie brillante et bouleversante que nous livre le réalisateur, un film aussi pudique dans sa manière d'appréhender la complexité et les tourments de ces personnages qu'impudique à nous montrer le sexe dans ce qu'il a de plus cru , des scènes explicites que l'on peut qualifier même de pornographiques mais le réalisateur les film de façon naturel et décomplexé comme n'importe quel acte courant de la vie quotidienne, la mise en scène est de plus très inspiré, le final est un immense carnaval pour les fous que domine la fanfare bruyante et euphorique, en quelques scènes Cameron Mitchell fait preuve d'une vraie audace stylistique et rentre au panthéon des auteurs désormais cultes de notre époque, la qualité de la BO n'est pas en reste et participe à la réussité complète d'un film iconoclaste , libertaire et libertin, une vrai revanche contre le puritanisme américain ambiant,tout simplement grandiose.