Mon compte
    There Will Be Blood
    Note moyenne
    4,1
    19037 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur There Will Be Blood ?

    1 474 critiques spectateurs

    5
    586 critiques
    4
    360 critiques
    3
    92 critiques
    2
    194 critiques
    1
    133 critiques
    0
    109 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2013
    Impressionnant. Par son ambition, sa force et son ampleur, There Will Be Blood s'impose comme un classique. Paul Thomas Anderson a laissé de côté sa fantaisie (celle de Magnolia ou de Punch Drunk Love), pour signer une réalisation à la beauté sèche et âpre, superbement maîtrisée. Il cerne un personnage shakespearien, suit son ascension et sa chute, plonge dans la noirceur de son âme comme une foreuse plonge dans la terre boueuse, fangeuse, afin d'en extraire le pétrole. Le récit (inspiré d'un roman d'Upton Sinclair) est lent, d'une intensité dramatique qui va crescendo, jusqu'à l'explosion de violence annoncée par le titre, dans un final d'anthologie. On retrouve les thèmes classiques de la tragédie : orgueil, trahison, rivalité père/fils, meurtre... On peut y voir aussi une illustration de quelques postulats philosophiques (l'homme est mauvais de nature, l'homme est un loup pour l'homme...). Et surtout une critique terrible du rêve américain, du mythe de la réussite individuelle, des fondements de la nation : capitalisme et religion. C'est implacable.
    Véritablement habité par son personnage, Daniel Day-Lewis développe une puissance à la fois sauvage et calculatrice ; il est exceptionnel. En opposition, dans un registre différent, Paul Dano parvient à exister et ce n'est pas une mince affaire...
    LBDC
    LBDC

    86 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2015
    (...) Tout fait écho au pouvoir dans cet American Dream proche du cauchemar. Chacun sert ses intérêts, et c’est dans l’innocence des plus jeunes qu’on peut encore trouver un semblant – éphémère – d’humanité. Qu’il s’agisse de pétrole, de religion ou de domination, tous n’aspirent qu’à la puissance : dans quel but ? Ça, on ne le saura jamais. Et c’est ici le plus grand coup de génie de THERE WILL BE BLOOD : évoquer les finalités en conservant le voile sur la ligne de départ.

    Il n’est jamais question de justice, de valeurs ou d’honneur – loin de là. Anderson ne s’intéresse qu’aux péchés et aux craintes, des trahisons jusqu’aux mensonges. Contribution incroyable et presque unique à la construction d’un Eldorado sans lois, boucherie humaine où l’empathie est une faiblesse, THERE WILL BE BLOOD s’argumente comme une véritable réflexion. C’est dans cette logique macabre que le réalisateur transporte son cinéma vers d’autres contrées : si HARD EIGHT et BOOGIE NIGHTS évoquaient déjà l’illusion du rêve américain, au travers de thèmes très différents, THERE WILL BE BLOOD agit presque comme un film somme : fresque grandiose de presque trois heures, son final mémorable et définitif fait entrer le cinquième film d’Anderson dans la légende (...

    L'intégralité de notre critique, sur Le Blog du Cinéma
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    J'ai découvert le cinéma Paul Thomas Anderson à travers "There will be blood" et que dire à part que j'ai pris une énorme claque. Un seul film suffit que dis-je, une seule scène suffit pour remarquer que Paul Thomas Anderson est un cinéaste de génie. Le travail de mise en scène est époustouflant, Anderson variant les ambiances à chaque scène avec une grande facilité. Certaines séquences m'ont totalement immergé au sein de l'action quand d'autres scènes plus intimistes ont su m'émouvoir. Anderson travail son cadre à merveille en flirtant avec le cinéma de Kubrick, tout en s'appuyant sur une superbe direction de la photographie et une excellente bande originale. Et que dire de l'interprétation magistrale de Daniel Day-Lewis. Cet acteur est absolument incroyable, il dispose d'une palette de jeu d'une incroyable variété et occupe l'espace comme très élu d'acteurs sont capables de le faire. A l'image de cette prestation mémorable de Daniel Day-Lewis, "There will blood" est un film grandiose, une oeuvre hypnotique et immanquable qui tutoie la perfection.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2015
    There will be blood est une excellente reconstitution historique sur la course au pétrole au début du XXème siècle. Le film se concentre plus sur le personnage de Daniel, très bien interprété par Daniel Day Lewis, qui lui vaudra d'ailleurs un Oscar. Les personnages, les relations et le scénario sont très bien écrites et la photographie est aussi bien travaillée (le directeur de la photographie, Robert Elswit gagnera d'ailleurs un Oscar sur le film). La musique de Jonny Greenwood est par ailleurs vraiment originale, elle accompagne vraiment bien le film!
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    Tout a commencé dans un désert de poussière. La violence a pris ses racines dans ces territoires infinis. Dans cet espace hallucinant, nous apercevons un homme, seul, comme s'il était le premier à fouler cette terre encore vierge de tous maux. Tel le premier être sur Terre, il commence par un échec en tombant dans un puits qu'il a lui-même creusé. Ce dernier symbolise le pire des abîmes où le mal est terré. Malgré sa chute, l'homme à la longue barbe n'est pas effrayé car il vient de trouver ce qui va faire sa richesse : l'or noir. La douleur ne se ressent pas, seul la puissance compte. Nous savons désormais tout de la terrible ambition de cet individu, la main pleine de pétrole tendue vers le ciel. Sa folle ascension va pouvoir commencer.

    Avec son cinquième film, Anderson met en lumière les valeurs de l'Amérique : l'argent, la violence et la religion. Le pétrolier Daniel et le prêtre Eli représentent ces symboles. L'un utilise la chair, l'autre le verbe. Et le vice de la vengeance transparaît dans chacune de leur rencontre. Ces deux-là jouent un véritable rôle et se mettent en scène pour faire leur numéro grand-guignolesque, donnant lieu à une intelligente et superbe mise en abyme. Le décor dans lequel ils se confrontent peut passer d'une église à la lumière purement artificielle, à une salle de bowling épurée. Pour arriver à leurs fins, ils doivent vendre leur âme au diable, et l'homme devient alors l'équivalent d'une bête. Mais ce pétrole représente bien plus que de l'argent, il est une plaie indélébile dont on ne peut se défaire. Même la caméra se fait éclabousser par cette matière visqueuse qui causera la perte de beaucoup. En rivalité progressive, ils cherchent tout deux à prendre le pas sur l'autre. Mais personne ne gagnera si ce n'est la folie, s'emparant d'eux comme le pire des poisons. L'importance des éléments est d'ailleurs à souligner : le feu, l'eau, le pétrole ou la terre révèlent chacun une profonde vérité. La mine d'or qu'il y a sous nos pieds, la trahison d'un proche, la cupidité des hommes ou leur côté obscur, rien ne peut être gardé secret.

    Qui est ce businessman Daniel Plainview ? L'homme qui a commencé seul dans un puits et qui est devenu millionnaire. Alcoolique, menteur, antipathique, envieux, colérique, il est par essence un pur pécheur. Malgré tout, nous ne pouvons cerner ce qu'il a dans la tête, ce qui donne à ce protagoniste toute son intensité dramaturgique. Il déteste les gens mais se déteste également. Ou alors, il se place au-dessus de tout le monde et souffre d'un profond complexe de supériorité. De même, le réalisateur inclut à son histoire personnelle des problèmes familiaux (confiance donnée à un frère, attraction / répulsion d'un fils), inhérents à n'importe quel récit tragique. Ce père cache toutefois un côté humain en éprouvant certains regrets, trahis par un flash-back discret mais essentiel. Ce personnage échappe à toute analyse, il est tout cela et bien plus encore, et ce n'est pas anodin qu'il ait pris une place primordiale dans l'histoire du cinéma.

    Très documenté, There Will Be Blood ne reste pas attaché à l'histoire qu'il raconte mais prend la forme d'une véritable œuvre singulière. Au-delà des innombrables thèmes dont parle Anderson, sa technique cinématographique est irréprochable, à commencer par la qualité de ses mouvements de caméra. Le cinéaste ne coupe pas un plan pour plus de facilité, il le fait durer le temps qu'il faut pour produire un résultat tout à fait abouti. Ces travellings prennent parfois le chemin de choses infinies (rail, pipeline) qui bousculent les habitudes des spectateurs, ayant l'impression d'assister à un film qui dépasse les intentions même du cinéaste. Ces plans, souvent très symétriques, renvoient également au travail du pétrolier. Sa caméra semble en effet être placée au millimètre près pour avoir la plus parfaite vision du territoire possible. En plus d'être brillant, l'américain sait se montrer intelligent en s'entourant des bonnes personnes, comme Johnny Greenwood (guitariste de Radiohead) qu'il ne lâche plus depuis The Master. Ses compositions sont tantôt noires et angoissantes, tantôt enlevées et majestueuses. Ici, la musique est la hauteur des images filmées, et ces deux arts ne font plus qu'un.

    C'est en cela que nous reconnaissons les chefs-d'œuvres atemporels : lorsqu'ils dépassent l'homme et prennent un statut culturel à part entière. There Will Be Blood est long et possède une narration assez lente. Mais toutes ses scènes sont mémorables et doivent être présentes pour atteindre la perfection. Enfin, cette ascension doit prendre fin. Daniel Plainview a fini de manger. Daniel Day-Lewis vient d'achever le plus fantastique de ses rôles. Paul Thomas Anderson a terminé son œuvre, et fait grandir le septième art de manière grandiose.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 août 2010
    Un chef d'oeuvre fascinant et passionnant. La mise en scène est sublime, les acteurs impressionnants (Daniel Day Lewis inoubliable en escroc dérangé) la reconstitution historique brillante, le scénario immensément sombre et déjanté. "There Will Be Blood" est déja un classique, il est au cinéma ce qu'est un Victor Hugo en littérature.
    buddy-holly
    buddy-holly

    104 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2011
    Un pur chef-d'oeuvre,une claque.Un drame sombre et dur sur le pétrole de Paul Thomas Anderson.Une histoire forte,dur,sombre,belle et originale,une mise en scène magistrale,et bien sur,les acteurs sont excellents: Daniel Day-Lewis est exceptionnelle et accompli là sa meilleure performance avec celle du boucher de Gangs of New York,la photographie est sublime,les décors et les paysages de l'Ouest américainsont superbes,l'ambiance est dure et crasseuse,la scène de l'expulsion de pétrole est vraiment impressionnante et la fin est plutot violente.Merci Mr.Anderson pour ce chef-d'oeuvre.Master Piece !
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    31 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2013
    L'histoire d'un homme à l'ambition dévastatrice et à l'ego surdimensionné, en quête de pouvoir et d'or. Misanthrope jusqu'au bout des ongles, d'un cynisme horripilant, Daniel Plainview ne s'arrête jamais, et rien ne l'arrête. Qui de mieux pour camper un tel personnage que Daniel Day-Lewis qui signe une performance hors norme. Tout son talent jaillit comme le pétrole jaillissant de terre, il éclabousse de sa virtuosité tous ses partenaires qui n'ont plus qu'à aller se rhabiller. Son génie brille de mille feux et nous scotche d'admiration. Plus encore dans la dernière demie-heure où il explose tous les compteurs. Cet acteur est formidable. Les autres, un cran en-dessous font de leur mieux mais l'écart est là, visible. Ce joyau est entouré d'un autre joyau que nous a concocté Paul Thomas Anderson, la photographie. Elle est sublime, contrastée, vertigineuse et grandiose. La bande-son apporte le décalage nécessaire, tout en justesse. Tout est soigné, travaillé, bigrement bien fichu, malgré une certaine lenteur (que certains reprochent). Il y a des diamants à l'état brut dans ce film, à quelque niveau que ce soit et certains moments sont forts, puissants et émouvants. L'histoire, pour qui veut bien s'y intéresser, est passionnante. Reste pour moi, le vrai grand beau moment cinématographique, qui pointe le bout de son nez à de nombreuses reprises sans jamais véritablement arriver. Qu'on se le dise, "il y aura du sang", mais pas que.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    141 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2014
    Le chef d'oeuvre sur la conquête du pétrole avec les talentueux Daniel Day-Lewis , Paul Dano, Ciaran Hinds. Par le réalisateur de Magnolia. Golden Globe Award du meilleur acteur , Oscar du meilleur réalisateur, Oscar de la meilleure d'Argent du meilleur réalisateur.
    LeLobo
    LeLobo

    37 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 décembre 2011
    Bof, il en reste pas grand chose. Encore un film qui soit disant était "le film de l'année" mais dont on se passe volontiers.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 mars 2010
    Je n'ai pas vraiment compris le sens du film j'ai plutôt l'impression que le réalisateur s'est un perdu dans son "chef d'oeuvre" alors même si les acteurs sont bons et les décors jolis le film parait vraiment long.
    Cohle.
    Cohle.

    45 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juillet 2011
    Un film qui pouvait sembler intéressant, malheureusement seule la psychologie du personnage principal est digne d'intérêt et ne suffit pas relever l'énorme dose d'ennui que l'on reçoit en plein dans le cran en visionnant le film. Le pire reste très certainement l'ignoble bruit de fond présent les trois quarts du film, bruit de fond ? Oui, je n'appelle pas ça de la musique, censé créer une ambiance profonde, ce bourdonnement constant est plus agaçant qu'un grincement de dents. Je ne parle même pas de la présence de cette église " de la troisième révélation" pour ne pas dire évangélique représenté par cet acteur à la prestation complétement immonde. Bref, le seul point positif que j'ai réussi à en retire (tant il m'a fallu une grande volonté pour le regarder jusqu'au bout) est tout de même la performance de l'acteur principal (qui vaut ma notation d'une étoile), qui durant les dernières trente minutes peut s'épanouir pleinement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mai 2013
    "je trouve les humains répugnants" tel le héros du film Day-Lewis toujours magistral dans ce genre de personnage annonce la couleur et je suis tout à fait d'accord avec lui,mais paul dano a volé la vedette à Day Lewis quel acteur talentueux, fresque sur le balbutiement du pétrole et son busness avec un grain road movie
    Joker42
    Joker42

    10 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2012
    Une statue pour Daniel Dayl-Lewis ! Il m’avait déjà ébloui dans Gang of New-York mais alors là il est carrément époustouflant ! Ce type est au-dessus des autres et son oscar du meilleur acteur dans ce film « There will be Blood » est largement mérité. Parlons maintenant du film. « There will be blood » est assurément un Grand film, certe un peu long (2h38min) notamment dans sa première demi heure qui décrit le contexte, l’époque et introduit les différents protagonnistes. Mais sinon c’est du grand 7ème art avec des paysages et des décors superbes et ultra-réalistes qui nous plongent dans cette époque de la fin XIXème début XXème siècle. Les plans sont géniaux et tout est là pour magnifier la prestations des différents acteurs au-dessus desquels plane donc Daniel Day-Lewis, alias Daniel Plainview, un pétrolier riche et puissant dénué de toute humanité et de compassion pour les autres. Un type qui n’a pas de sang dans les veines, mais du pétrole et une frénésie de la réussite et du pouvoir sur les autres. Tout le film repose sur ce personnage, sur ces rapports avec les autres et son basculement progressif vers la haine et la folie. Paul Thomas Anderson livre quelques scènes mémorables, moralement ultra-violentes et physiquement très dures. Quelques scènes qui nous laissent pantois devant notre écran notamment la dernière qui est inoubliable. Autant de raisons donc de recommander et de voir « There will be blood ».
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    101 abonnés 2 932 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Affreux, ce film est simplement affreux. Il y a toute une histoire mais rien de bon. Entre une musique hideuse et de la violence totalement gratuite, on suit un personnage qui est fou, arriviste, méchant, mauvais. La monstration de l'ignominie du monde n'est pas un spectacle réjouissant, ni utile, ni recommandable et il est serait ou est étonnant de considérer que cela peut rendre meilleur.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top