Avis : Je crois que je l'aime - Page 4

Déçu.
Je me réjouissais de voir un bon film avec Sandrine Bonnaire à l'affiche (j'ai pas lu les critiques avant mais comme les critiques sont critiquables... il vaut mieux se fier à son pif et là je suis tombé à côté, une fois de plus) mais j'ai peiné à aller jusqu'au bout. On est loin de "A nos amours". J'ai pas vraiment compris l'intérêt de ce film sinon que l'amour peut exister, existe? tout dépend de la conception que l'on s'en fait. J'hésite encore à mettre un zéro-pointé mais grâce à ma générosité dominicale la note sera de une petite étoile, pour toi Sandrine.

Je crois que je l'aime... pas trop ! Histoire d'une banalité affligeante. L'amour triomphera-t-il ? C'est cette insoutenable question que sont sensés se poser les spectateurs de cette comédie qui nous présente les amours d'un "pauvre" PDG riche et d'une artiste en céramique au coeur de midinette. Tous les moyens sont utilisés pour séduire la belle, jusqu'à la pression morale : "S'il fait une dépression, c'est 700 personnes qui seront au chômage". les acteurs sont bons mais sans plus, ils jouent leur personnage sans réelle conviction... Il y a beaucoup de temps long dans le film, il manquait de rytme, de mordant... Dommage.

Comédie romantique bourgeoise à la pointe du cliché (tous les codes bien connus sont là), qui se morfond plus vite que nous au fond du canapé. Heureusement, Sandrine Bonnaire est là pour nous faire la conversation.

Pierre Jolivet s'essaie à la comédie sentimentale pour la première fois. Pour ma part, je ne trouve pas que cela soit une réussite. Histoire archi-convenue et cousue de fil blanc, longueurs, aucune originalité, pas d'émotion, mise en scène plate. Seuls les acteurs s'en sortent bien. Sandrine Bonnaire est comme toujours lumineuse mais n'a vraiment pas grand chose à défendre, Berléand parfait en espion gaffeur . Tout cela est quand même bien léger pour une comédie légère ! On peut éviter...

Je n’ai pas été convaincu par ce film de Pierre Jolivet. La mise en scène est correcte et les acteurs comme Vincent Lindon, Sandrine Bonnaire ou encore François Berléand sont convaincants dans leurs rôles. Mais le scénario est à revoir et le film manque de rythme. En clair on s’ennui relativement rapidement, 06 / 20.

Il est affligent de voir combien nos scénaristes n'arrivent plus à se renouveler... Car le problème de ce "je crois bien que je l'aime" est avant tout son manque d'originalité, de fraîcheur et de punch. Cette histoire archi classique du milliardaire méfiant et de la petite artiste bohème sent le réchauffé, est super prévisible, et ne vaudra jamais les modèles du genre (on pense aux comédies avec Cary Grant notamment). Les situations sont clichés au possible et on ne rigole au final que très peu et plus souvent pour le culot de nous resservir des gags déjà largement éculés que pour les situations comiques elles-mêmes. Sandrine Bonnaire est toujours aussi laide et dotée du charisme et du charme digne d'un tonneau. Quand à l'accent québécois de Liane Foly, il tient de la vraie mauvaise idée. On retiendra Kad, seul et trop rare rayon de soleil d'une comédie bien terne. A voir uniquement passé 55 ans, quand on a besoin de comédies aseptisées et pas dérangeantes.

Quelle comédie rafraîchissante! C'est un film gentillé, plein d'humour ( mention spéciale à Kad Meraz d'ailleurs). On voit une Sandrine Bonnaire qui prend un malin plaisir dans cette jolie comédie romantique. Les autres acteurs sont plein d'entrain notamment Liane Foly qui est amusante avec son accent québecois. Un très bon moment à passer que je vous conseille.

Une comédie romantique légère et drôle, et bien que formatée, on tombe sous le charme du duo Lindon/Bonnaire.

Scénario sans surprise et surtout romantisme à l'eau de rose vraiment indigeste. Tous les clichés y passent - Lindon amoureux transi après un échange de 3 phrases avec Bonnaire, Lindon euphorique comme un ado de 15 ans après avoir conclu... - et nous pauvres spectateurs on s'ennuie, voire on s'énerve ! Heureusement le film évite le bide complet grace aux seconds rôles -Kad et Berléand- qui eux sont au niveau.

Plaisant, bonne présence de Vincent Lindon avec une Sandrine Bonnaire pas très exceptionnel, elle fait quand même le minimum pour maintenir son spectateur. Une céramiste intéligente qui fait bien mariner un riche indutriel, Lindon va utiliser des moyens quelques peu déplacer pour conquérir ou pour en savoir plus précisément. François Berléand en poseur micro et autres pour ne pas vous en dire plus et quelques passages bien hilarant avec un sumo ou bien encore avec Kad Merad.

Un bon film avec une histoire toute simple avec de la tendresse et de l amour on passe un agréable moment

La comédie romantique plan plan avec pourtant de bons acteurs, du rythme et même un peu d'humour.
Et pourtant je me suis ennuyé. Tout le monde fait le job, Vincent Lindon, Sandrine Bonnaire et Pierre Jolivet et pourtant ça coince, la faute peut-être à un scénario vaudevillesque assez balisé ou on aurait aimé plus d'audace. Et malheureusement ça reste timoré. Reste, François Berléand, qui fait des étincelles en espion d'opérette...

Un film plutôt sympa et inhabituel tant pour le réalisateur Pierre Jolivet mais également pour son acteur fétiche Vincent Lindon. On passera rapidement sur l'histoire d'amour à l'eau-de-rose déjà vue et ultra-prévisible entre ce riche industriel (Vincent Lindon donc, plus détendu qu'à son habitude mais qui ne briguera pas une nomination aux Césars) et cette artiste toute pure (la toujours rayonnante Sandrine Bonnaire) qui finiront forcément ensemble pour se concentrer sur les à-côtés... et plus précisémment sur la présence de 2 des meilleurs 2nds rôles comiques actuels, à savoir Kad Merad (excellent en meilleur ami obsédé) et François Berléand (hilarant en espion aux méthodes peu conventionnelles). Leurs scènes sont incontestablement les meilleures moments d'un film qui aurait surement gagner à creuser le sillon de la comédie plutôt que de s'aventurer sur les sentiers de la comédie romantique. Cer, dès que "Je crois que je l'aime" deveintsérieux, il se perd en longueurs inutiles et en clichés dispensables. Idem pour certains plantages un peu indignes d'un réalisateur qui se prétend loin de tout amalgame (le rôle de Liane Foly, qui campe une associée québéquoise à l'accent franchement ridicule, ou encore le gag avec le sumo). Un film sympathique donc mais beaucoup trop anecdotique.

Jolivet Nouveau. Bon cru. Fidèle à la verve des dialogues qui font habituellement le style Jolivet sa dernière réalisation ne déroge pas à la règle. Portée par un casting et une interprétation excellente (tous sont à leur place et n'en font pas plus que le rôle le demande, SAUF Liane Foly dont on ne comprend pas le choix...elle, surjoue et/ou n'a pas la tête et surtout "l'accent" de l'emploi). Petit film sans prétention, l'histoire se veut simple, mais tout fonctionne sur la base d'une "fraîNche" comédie. Une des plus simples mais des plus agréables, sans lourdeurs, ces longs derniers mois dans le cinéma français. A voir pour son charme et son énergie humoristique discrète mais toujours juste...

Une scène d'introduction à l'américaine (la découverte de l'intérieur high-tech d'un appartement des beaux quartiers parisiens), une histoire d'amour très intéressante et quelques scènes très drôles bénéficiant de dialogues percutants mis en valeur par l'interprétation hors pair de certains seconds rôles (François Berléand & Kad Merad) font de « Je crois que je l'aime » un bon petit film. Soit, un agréable moment à passer même si, en qualité, ce film est quand même en dessous de « Ma Petite Entreprise » (1999), le chef d'oeuvre du réalisateur. N.B. : l'apparition de Venantino Venantini me replonge dans mes souvenirs cinématographiques des années 60 avec entre autre « Le Corniaud » et « Les Tontons Flingueurs ». Un grand second rôle du Cinéma français et italien de ces 40 dernières années.