Avis : Je crois que je l'aime - Page 2

Grosse déception, Pierre Jolivet a complètement raté son film : ses répliques d’habitude truculentes s’avèrent molles, ses personnages assez fades… Rien d’original avec un rythme comique réduit au néant. Seul Berléand amuse légèrement.

J'aime bien Vincent Lindon et Sandrine Bonnaire, le film un peu moins
Histoire d'amour toute bête qui en plus finit bien

Un bon duo d'acteur mais qui ne sauve pas un scénario banal....Quelques bons moments tout de même qui sauvent les nombreuses lenteurs et les multiples clichés pseudo psycho-mélo.... Une comédie française de plus qui ne nous apporte rien si ce n'est un peu de connaissance sur la céramique (mais est-ce vraiment utile?)

Rien de bien fabuleux... On a ici un petit film, très gentillet, qui fait rire de temps en temps, certes divertissant mais pas mémorable. En effet, force est de constater que cette comédie romantique, aussi sympathique soit-elle, ne propose quasiment rien de prenant. On a le droit à aucune nouveauté et, malheureusement, tout est prévisible... Hélas, le scénario est on ne peut plus basique et les rebondissements sont sans surprise. Du coup, on reste clairement sur notre faim. Quant à Vincent Lindon et Sandrine Bonnaire, ils essaient en vain de relever le faible niveau général. Une véritable déception.

Je n'aime pas écrire des critiques faciles mais là je me lâche : deux problèmes majeurs dans ce film. Ils s'appellent Vincent Lindon et Sandrine Bonnaire. Et si vous retourniez bosser votre métier quelque part, même au cours florent ???

Je suis dure mais Vincent Lindon se vantant de ne faire que du grand cinéma... Ce film est tout simplement raté. Berléant arrive à nous faire rire mais le reste n'est que du vu et du revu avec des personnages peu attachant, surtout Sandrine Bonnaire qui campe une femme plus énervante qu'autre chose. Si le cinéma c'est ça...

Heureusement il y a Lindon et une pointe d'humour pour sauver un film qui ne sait pas où il va et qui finit par foncer dans le mur construit par un scénario fébrile et sans vrai dénouement.1h30 où l'on s'ennuie plus que l'on rigole.Dommage...

ce film est bien réalisé, les acteurs jouent bien, mais il ne se passe pas grand-chose. le film est divertissant, mais on n'entre pas beaucoup dedans. il manque d'action, et il y a une impression de déjà-vu: un homme et une femme qui se rencontrent, à première, ne s'aiment pas trop, puis finnissent par s'entendre à merveille. il n'y a pas beaucoup de nouveauté, même s'il a bien été tourné.

Ce n'est meme pas du cinéma qui ronronne mais du
cinéma en coma dépassé.
Pas grand chose à sauver de ce produit lisse,préfabriqué et fade.
Une bonne idée: filmer le travail de la céramique (et de la céramiste).
Une mauvaise idée: n'avoir pas fait de la céramique LE personnage central du film.
Une bonne nouvelle: Sandrine Bonnaire qui n'a plus ses tics de jeu.
Une mauvaise nouvelle: c'est un film avec Vincent LINDON .

Totalement convenu. Il n'y a aucune surprise. Le film a la longueur d'un téléfilm, et je crois que ce format aurait été un choix plus judicieux. Certes les acteurs sont parfaits (Lindon, Bonnaire, Berléand excellents) - si on exclu Liane Foly, qui ne sert absolument à rien et qui fait même rigoler de pitié - c'est bien film, c'est bien écrit mais ... on connaît déjà la fin, alors pourquoi s'ennuyer à regarder un film qu'on a déjà vu ailleurs avec d'autres acteurs ? A moins d'être fan des acteurs ou du réalisateur, je ne vois pas de raison(s) ...

deux bonx copains Vincent et Sandrine!
mais une comédie qu'on oubliera vite, un petit moment de détente, c'est tout.

Pierre Jolivet filme une fois encore l'entreprise et plus précisément un patron qui en pince pour une céramiste en train de construire une grande fresque dans son hall d'entrée. Dans ces films, le plus souvent, ce sont les seconds rôles qui sont les plus réussis au détriment des personnages principaux. Alors attention, Lindon est très bon dans ce rôle de PDG stressé, anxieux, ancien dépressif, c'est peut-être un peu ce qu'il est dans la vie d'ailleurs. Mais j'ai trouvé Sandrine Bonnaire un peu antipathique mais quand je parlais de second rôle tout à l'heure c'est parce qu'on y croise un François Berléand en directeur de la sécurité qui va installer des caméras dans l'appartement d'Elsa, l'ami confident Kad toujours hilarant et même un sumo qui ne rentre pas dans l'ascenseur. Mais globalement, ça manque un peu de tout. D'humour, de répliques vaches, de tendresse sauf rares exceptions. On salue quand même la volonté du réalisateur de changer un peu de genre même si les interprétés restent un peu les mêmes. Le film reste sans surprise, on connaît par avance la fin, par conséquent les fans du genre apprécieront, les autres resteront hermétiques.

Depuis "Fred", Pierre Jolivet a su créer un nouveau genre, celui de la comédie sociale. Autour de son acteur fétiche, Vincent Lindon, il a écrit des intrigues bien ficelées inscrites au coeur de la réalité de l'époque : chomage, malversations, difficulté de la justice... Avec "Je crois que je l'aime", il aborde un nouveau genre, celui de la comédie romantique. Mais il n'en n'abandonne pas pour autant sa sensibilité sociale, en ajoutant à l'opposition classique des caractères des deux héros un affrontement de classe. Certes, Elsa n'est pas une prolétaire, mais plutôt une intermittente de la création ; le comportement de Lucas qui a l'habitude de tout régler par l'argent la hérisse, et elle ne se gêne pas pour lui faire savoir.

Pierre Jolivet, tout en respectant le cahier des charges de la comédie romantique, aborde le sujet des libertés individuelles menacées par les progrès de la technologie. Dès la scène d'exposition, on voit la gouvernante de Lucas utiliser une télécommande domotique agissant sur les volets, la lumière, la caméra du sas d'entrée. Par la suite, les téléphones portables servent d'outil de base aux situations comiques, et on en vient à se poser pour les scénaristes la question qu'Elsa adresse à Lucas "Mais comment faisiez-vous avant ?" Le détective, joué par une Berléand au mieux de sa forme, utilise un arsenal de micros espions, de caméras cachées et de sous-marins ; il faut dire qu'il a été à bonne école, puisqu'il a servi à l'Elysée du temps de Mitterrand...

La réalisation de Jolivet est toujours aussi enlevée et élégante, à l'image de ce montage parallèle de Lucas déprimant dans son lit et d'Elsa sur le divan de son psy, ellipse amusante et efficace pour signifier les semaines qui s'écoulent après qu'elle a découvert un micro chez elle. Vincent Lindon est chez lui, et ça se sent. Quant à Sandrine Bonnaire, elle aborde avec charme et enthousiasme un nouveau registre, très convaincante dans un rôle qui évoque parfois Katharine Hepburn.

Et puis il y a une galerie de seconds rôles savoureux : Kad Merad en copain lourdaud, Liane Folly en taupe québecoise, Albert Dray en chauffeur juge des conquêtes de son patron, Guilaine Londez en assistante de direction attentive aux humeurs de son patron pour savoir si elle doit vendre ses actions, ou encore Brian Bigg en sumotori cardiaque. Certes, il y a peu de surprise, puisque tous les ingrédients du genre sont là, et dans l'ordre requis. Mais le traitement de l'ensemble tirant parfois vers le burlesque, le rythme allegro et le jeu de la bande d'acteurs font de "Je crois que je l'aime" une des bonnes surprises de cette période plutôt morne.

http://www.critiquesclunysiennes.com/

Petite comédie réalisée par Jolivet avec son complice habituel Vincent Lindon. Jolivet sait y faire il n’y a pas à dire car réussir une comédie sentimentale n’est pas forcément l’apanage des réalisateurs français beaucoup moins doués dans le domaine que les anglais ou les américains. La petite bande autour de Vincent Lindon s’y entend à merveille pour jouer une petite musique qui nous va droit au cœur. Tout ceci n’est pas sérieux et ne prête pas à conséquence mais contribue à nous faire passer un bon moment et nous dire que décidément tous ces gens riches ne savent pas toujours la chance qu’ils ont.

Magnifique comédie sentimentale jouer parfaitement par Sandrine Bonnaire et Vincent Lindon. L'osmose entre les deux ne fait aucun doute et on ne s'ennuie pas. La petite morale sur la confiance est traitée avec intelligence et sans être donneur de leçon. Berléand, comme d'habitude est succulent. Bon point aux défauts des deux héros qui changent des personnages souvent trop lisses des comédies sentimentales.