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Flavien Poncet
215 abonnés
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0,5
Publiée le 13 décembre 2008
«Nos jours heureux» (France, 2066) d’Eric Toledano et Olivier Nakache est une comédie inoffensive sur les colonies de vacance. Aussi inoffensive que la chanson potache de Pierre Perret. Son innocence explique le paradoxe de sa réussite publique et de son échec artistique. La lisibilité immédiate de l’intrigue rend désuet la mise en scène et place tout l’accent du film sur la prestation des acteurs et la façon dont chacun de leur personnage réagit au situation. La clarté du récit et l’immédiate compréhension des situations permet au public de saisir aussitôt le cœur de la scène. Bien que de nombreuses situations se basent sur des qui pro quo, les situations, si nettement juxtaposées, n’ont pas une once d’ambiguïté. Rien de préjudiciable en soi puisque les cinémas d’Hawks et d’Hitchock, pour citer les plus fameux, se sont construits sur la parfaite clarté du récit. Or la clarté de Toledano et Nakache n’est pas au profit d’une intrigue mais seulement afin de mieux mettre en valeur des personnages qui se réduisent à des archétypes. Malgré la volonté de chaque acteur à vouloir rendre plausible son personnage, tout transpire l’artifice et vise à faire un «film culte» sur les colonies de vacance, assez réussit pour que ceux qui les ont faites puisse s’y reconnaître. Le personnage artificielle, rendue vraisemblable, le plus significatif est celui de Caroline, interprété par Joséphine de Meaux. Jeune femme timide et complexée, elle devient une hystérique dominatrice dès lors qu’elle rompt son blocage psychologique. L’effort de l’actrice pour rendre croyable une telle transformation est rendu vain par les extrémités par lesquelles elle passe. D’une femme ultra-réservée et taciturne, elle devient une colérique incessante. L’absolutisme caricaturale des personnages détruit la tentative des deux cinéastes de dresser un portrait ironique sur l’organisation approximative des colonies de vacance. La séquence finale rend nulle l’aventure du film et boucle la boucle des stéréotypes/
Quel bonheur ce film ! Je le revois toujours avec un immense enthousiasme et je ris beaucoup à chaque visionnage. Jean-Paul Rouve est parfait, le casting tout entier est vraiment top, toute la galerie de personnages est vraiment super. Sans doute mon "feel good movie" fétiche !
Après 0SS 117, le pastiche de Michel Hazanavicius, voilà qu’il nous arrive encore de France une autre fort bonne comédie, plus classique cette fois mais ô combien intelligente. Beaucoup de personnages sont des archétypes, mais, en les traitant de manière spirituelle, Toledano et Nakache évitent l’accumulation des clichés. Les gags désopilants du début à la fin provoquent un rire très sain, d’autant que les réflexions amenées par certains soulèvent bien des questions : Ne confondons-nous pas amour parental et idolâtrie sur-protectionniste? Santé et aseptisation? Ne sommes-nous pas tous plus ou moins des imposteurs en n’appliquant pas ou que très partiellement ce que l’on professe ?
Du grand Nakache-Toledano ; dans ce film, ils ne cèdent pas à la facilité comme cela peut leur arriver. Leur description des trois semaines de cette colonie de vacances au travers des relations entre encadrants et la gestion des enfants sonne toujours très juste et est très souvent hilarante. Acceptons simplement une composante majeure de cette comédie, les traits de caractère légèrement prononcés de chaque personnage, source de décalage offrant des situations cocasses et drôles. C’est bon enfant, populaire, mais tonique et plaisant ; ils tiennent leur film de bout en bout et dans l’humour quasi permanent et dans le rythme. Aucune prétention, mais on passe un bon moment en famille dans ce qui deviendra assurément un classique de la comédie populaire française… Et c’est un sceptique qui écrit, d’habitude assez critique sur le duo Nakache-Toledano et encore plus sur Rouve. tout-un-cinema.blogspot.com
Nos jours heureux est une excellente comédie, qui tient principalement sur le talent des acteurs et actrices, et sur un tempo comique toujours parfait. Seul bémol, l'écriture est parfois un peu lourde, voire problématique dans sa manière de dépeindre les relations femmes/hommes et le management toxique. Rien d'étonnant pour Toledano et Nakache.
Un film léger et assez drôle, qui rappelle les "colos", avec malgré tout beaucoup de clichés. La mise en scène donne l'impression de voir un téléfilm et les dialogues sont assez inégaux dans leur qualité. Heureusement, quelques vraies scènes de comédie relèvent le niveau général. Sympa.
Un bon moment de fraicheur avec un Rouve toujours aussi excellent et qui porte le film. Colonies de vacances telles qu'elles étaient dans la France d'avant et qui ont disparu en substance. Davantage centré sur l'humain que sur les blagues et les gags. Rafraichissant.
La vie en colonie, par les réalisateurs de Intouchable, ils en font un film simple, où Jean paul Rouve, est très bon, en directeur responsable qui doit tous gérer. Ces pensionnaires en culotte courte, avec ces haut et ces bas, dans la tristesse comme dans la bonne humeur. Tout ça avec une bonne bande son. Un film bourré d'humanité. Pleine d'embûches, de passion et de satisfaction. Un film passionnant. Dans la lignée Des Randonneurs.
Un doux rappel des colonies de vacances auxquelles j'ai participé enfant. J'ai retrouvé la même ambiance, les mêmes histoires de cœur chez les enfants comme chez les animateurs, les mêmes repas improbables, les mêmes petits trafics, la même météo incertaine, les mêmes parents envahissants. Belle réussite qui ravira tous ceux qui sont partis en colo et en gardent un bon souvenir.
Bonne comédie française. Les acteurs sont bons et on rigole bien pendant tout le long du film. Certains moments sont touchants et c'est un beau film avec un beau message.
Cette comédie autour des colonies de vacances avec Jean-Paul Rouve et Omar Sy aurait pu se casser la figure dès le début cependant plus on avance dans le film plus on s’attache, plus on prend du plaisir. Ceci est d’ailleurs en totale harmonie avec ce que représente une colonie. Une comédie efficace avec parfois un ou deux clichés mais tellement bourré de bonnes intentions qu’on adhère complètement. Une bonne comédie bien marrante.