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    Tetsuo
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 193 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Les films de Shinya Tsukamoto sont.. comment dire… des expériences. Celle-ci, s’en est encore une énorme. Encore une fois, je suis ressorti de ce film épuisé, mais je ne sais pas pourquoi, j’étais heureux d’avoir vu ça. Je crois que tant qu’on a pas vu un film de Tsukamoto, on ne peut pas comprendre. Donc je n’en dis pas plus et je laisse les plus courageux d’entre vous vous lancer dans l’aventure. Parce qu’au fond, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, on ressort malgré tout de là avec l’idée qu’on a vu quelque-chose d’unique et que rien que pour ça, ça valait le coup d’être vu…
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    44 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2014
    Mise en scène tumultueuse (aussi hystérique que le sont les personnages), un peu de gore, des musiques indus sans interruption (attention, film assez bruyant !) et des images de quelques secondes par minutes, parfois claires, parfois brouillées, comme lorsqu'on tombe sur une chaîne de télévision cryptée et puis ensuite non cryptée et ainsi de suite (vous voyez le délire...). Aussi dans le genre postproduction kitschissime (le son, le montage) et cinéma expérimental qui peut créer la stupeur et la fascination, comme la moquerie et le dégoût tant c'est grotesque... Mais bon, Tetsuo reste un film cyberpunk original (même si pas le plus mémorable) et qui me fait un peu penser, dans le personnage, à La Mouche de Cronenberg : un homme qui ne peut stopper la progression involontaire de la gangrène qui le tue physiquement (dans Tetsuo le personnage attire les détritus métalliques, qui s'infiltrent en lui et ne font que décupler et décupler, tels des gigantesques champignons vénéneux sur une chair).
    Félix F
    Félix F

    218 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2012
    Un film de taré, le cinéma underground est un genre encore trop spécial pour être apprécier, mais ce film est une merveille. Complétement dérangé, dérangeant. Un pur monument du cinéma que ce Tsukamoto. Le genre de film imprévisible qui nous fait vivre un pur moment de bonheur.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    122 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Difficile de parler de Tetsuo tant le film est barré. En tout cas pour ma première escale chez Tsukamoto je n'ai pas été vraiment déçu. On assiste là à un Eraserhead en dix fois plus barjo! Le style de Tsukamoto est bien particulier, la succession des plans et rapides, certaines séquences accélérées sont hallucinantes et on a le droit à un véritable déluge visuel d'à peine plus d'une heure qui ne laisse aucun répit au spectateur. Procédé qui m'a à la fois plu et déplu. Disons qu'il y a une véritable recherche esthétique couplée à une remarquable utilisation sonore mais l'ensemble m'a paru un tantinet brouillon par moments. Mais la qualité de la BO et le rythme frénétique du film m'ont vraiment embarqué malgré quelques petites pertes d'attention de temps à autre. Faut dire qu'on a le droit à une oeuvre jusqu'au boutiste, baroque et complètement folle.

    Je ne me risquerai pas à tenter d'expliquer quelque chose qui ne me paraît pas clair. Je vois ce film comme un cauchemar éveillé (peut-être un coma?) où un homme se transformera en métal après un accident. La malaise s'installe, le film n'est pas avare en scènes dérangeantes. J'ai aimé cette métaphore où le plaisir charnel devient métallique, incontrôlable, où l'homme semble dépassé par la technologie. Ce film de fou furieux a quand même le mérite d'être très inventif. Tetsuo est fascinant, j'ai été happé par ce tourbillon infernal. Véritable délire cinématographique, le film m'a beaucoup plu dans sa globalité. J'aime le concept, j'aime la BO, j'aime ces films qui osent. C'est underground, c'est décalé. Bref c'est Tetsuo. Une expérience éprouvante à essayer au moins une fois dans sa vie!
    stebbins
    stebbins

    466 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2012
    Mouais...Très décevant ! Tetsuo est le prototype même du film expérimental raté . On ne s'y ennuie pas forcément ( sans doute grâce à la bande-son, plus travaillé qu'il n'y paraît...) et l'on est obligé de reconnaître l'influence qu'il a eu sur d'autres cinéastes contemporains ( surtout Darren Aronofski et son Pi ). Mais voilà, un problème se pose : que raconte le film ? En effet, le propos est mince : un homme se transforme en robot capable d'attirer tous les objets métalliques grâce à son magnétisme. C'est à peu près tout. Je n'ai rien contre un film au scénario tenant sur un paquet de cigarettes, encore faut-il pouvoir contempler l'oeuvre ou bien y trouver un sens. Le problème avec Tetsuo, c'est qu'il ne raconte rien et qu'il ne laisse pas le temps au spectateur de réfléchir sur un problème quelconque. Ainsi, les images se succèdent à vitesse grand V ( montage épileptique )et le bruit est permanent. Bref, si vous voulez vous plonger dans un trip trasch et clipesque d'une heure environ, alors n'hésitez pas : visionnez Tetsuo. Pour les autres, passez votre chemin...
    willyzacc
    willyzacc

    75 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2010
    Hum.. que dire ? Vive la musique industrielle!
    Un film choc.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 870 abonnés 3 961 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2009
    le film est bien, extrême et tout… mais franchement je regardais l'heure quoi…
    certaines scènes avec une très bonne utilisation de la musique m'ont vraiment fascinées, mais d'autres à nouveau me semblaient bien longue…
    bref c'est un film bien, avec des très bonnes utilisations des effets spéciaux…
    mais juste je sais pas… j'adhère pas totalement
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 146 abonnés 4 237 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2016
    Bon, c’est sûr Tetsuo c’est un film très bizarre, très expérimental, mais franchement, ça ne m’a pas vraiment convaincu. Je ne saisis jamais très bien pourquoi faire un long-métrage si c’est pour accumuler une succession d’images disparates, et faire un travail qui s’apparente en fait beaucoup plus à une installation. Je crois que c’est un métrage à voir dans un contexte d’exposition par exemple, avec un environnement voulu par l’artiste, mais là, pris pour un film, seul, ce n’est pas attrayant.
    Je reconnais un vrai travail esthétique, c’est évident. Le travail sur l’image est audacieux, les effets visuels sont brillants, surtout pour un film fait avec deux francs six sous, on sent derrière ce film un vrai artiste, plus d’ailleurs qu’un véritable cinéaste. Je ne crois pas en effet que le découpage à la hache, le montage saccadé, les scènes souvent très courtes soit très judicieux, le film donnant une impression de gros bazar assez pénible, et on a du mal à suivre les quelques rares moments vraiment narratifs du film. Après faudra aussi adhérer aux variantes de photographie, parfois très floue sans justification apparente.
    En sommes il y a du travail, mais c’est surtout un travail de plasticien qui transparait, plus que celui d’un réalisateur.
    Le casting ne présente aucun intérêt particulier. Film quasiment muet, surjeu évident, personnage sans passé, sans présent sans avenir, Tetsuo comme tout film expérimental qui se respecte ne tient finalement pas compte de ses interprètes, mis au service du concept esthétique du métrage. C’est d’ailleurs toujours un aspect qui me gêne dans le cinéma expérimental car j’ai du mal à comprendre la présence d’acteurs si c’est pour ne pas les utiliser vraiment !
    Le scénario, et bien, disons que c’est abstrait ! Un concept de base qui vaut ce qu’il vaut, et un traitement qui l’exploite à fond certes, mais sans non plus pleinement convaincre ! Tetsuo a beau durer 1 heure 05, on s’ennuie quand même devant ce métrage quasi-muet, dans lequel surnage cependant quelques scènes de belle facture. Finalement le réalisateur revient parfois vers des choses plus concrètes, et puisque le film est d’une durer comprimée, malgré les moments de légère somnolence ça reste suivable, même sans être un grand fan.
    A noter une bande son intelligemment pensée, ce n’est pas rien.
    En conclusion Tetsuo est un métrage clairement expérimental qui ravira les amateurs du genre, mais qui déplaira sans doute à pas mal d’autres. C’est vrai que je n’ai pas été totalement convaincu, car je ne m’explique pas le choix d’un format long pour cela, alors même que le réalisateur avait déjà développé son concept sur un format court à mon avis toujours mieux approprié au cinéma expérimental que le long. J’accorde 2.5, car dans le registre ce n’est pas ce qu’il y a de pire, et il y a même quelques séquences réussies, avec une belle patte d’artiste mais pas forcément de cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2013
    Ahurissant ! Un choc visuel qui laisse véritablement sans voix à la coupure du film. Il s'agit avant tout d'une oeuvre très personnelle presque achevée seul (du moins le montage) par le réalisateur. Film en N&B très vif, dur à suivre mais qui est un concept à lui tout seul où les images partent dans tous les sens de façon apparemment anarchique. Apparemment parce qu'au final on a bien une progression logique avec un scénario même si, il faut le répéter, le montage est très nerveux, presque incompréhensible. Un film fou fait par un fou, une expérience incontournable !
    Santu2b
    Santu2b

    223 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Au Japon, la fin des années 1980 marque l'entrée fracassante d'un réalisateur culte pour certains, détestable pour d'autres en la personne Shinya Tsukamoto. Et l'on pourrait réitérer le même ressenti vis-à-vis de son premier long-métrage "Tetsuo". Avec cette histoire curieuse dans laquelle un être humain devient peu à peu homme de fer, son auteur s'impose en tout cas comme une figure importante du cyberpunk nippon, et ce serait mentir que de dire que ce film n'eut aucune influence (on peut citer "Pi" d'Aronofsky). Son noir et blanc poussiéreux ainsi que son ambiance industrielle font aussi beaucoup penser à "Eraserhead". Sauf qu'à la différence de ce dernier, le scénario de "Tetsuo" tient sur encore moins de pages ! En somme le sentiment sur "Tetsuo" est mitigé. Faut-il y voir, à travers la métaphore du fer une allégorie du monde condamné à rouiller ? Le travail est conséquent sur le montage et (surtout!) le bruitage. Le rythme saccadé colle parfaitement au propos sans pour autant que cela fasse clippesque. Tsukamoto est donc venu avec son univers dans sa sincérité, pouvant s'avérer réussi mais aussi par moments agaçant ou répétitif.
    AMCHI
    AMCHI

    5 214 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 août 2013
    Un film complément barré aux allures de clip musical à l'absence totale de narration, une curiosité à voir mais auquel je n'ai pas accroché. Quelques séquences sont parfois fascinantes mais sur la longueur Tetsuo est fatiguant à regarder ; j'ai bien aimé la musique.
    Acidus
    Acidus

    647 abonnés 3 671 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 avril 2013
    Film culte du cinéma cyberpunk japonais, "Tetsuo" est avant tout un long métrage expérimental en noir et blanc. Une curiosité donc faite d'une succession de scènes rapides sur fond de musique industrielle. Si, de prime abord, le thème de la fusion entre l'organique et le mécanique peut paraitre intéressant, je n'ai malheureusement pas adhéré à l'univers déjanté et dérangeant de Shinya Tsukamoto. A la place d'un long métrage de fiction, on a l'impression de visionner un long clip musical et autant dire, qu'au bout de dix minutes, Dame ennuie vient frapper à la porte. L'originalité de cette oeuvre n'est pas à remettre en cause mais je ne vois pas l'intérêt de "Tetsuo" qui n'offre ni réflexion, ni divertissement, ni une quelconque performance cinématographique à laquelle se racrocher. Là où certains crient au génie, moi, je parle d'arnaque.
    Drawer
    Drawer

    70 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2007
    Tetsuo est un film sous acide et vraiment décadent, en effet dans cet univers cyber punk futuriste la violence, le sexe et les bruits de machines industrielle sont omniprésents. Cependant, dans cette confusion underground on finit par lâcher prise et notre regard finit par s'integrer à l'image sans vraiment chercher à en comprendre le sens, c'est dumoins ce qui s'est passé pour moi. Donc au final je n'ai pas été touché par la violence visuelle des images de ce film bien que cela soit ma dope en général...bizarre !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 avril 2013
    Bon, je veux bien que ce soit le premier film du cinéma underground japonais, ou que Tarantino trouve ça génial. Mais au risque d'afficher mon manque de branchitude, j'ai bien du mal à saisir ce qui lui vaut ces éloges...
    On peut sûrement trouver des tas de symboliques à l'homme qui devient machine dans une société qui l’aliène, ou sur la figure de la femme qui enchaine les statuts de menace, objet sexuel, et victime.
    Mais bon, faut quand même avouer que c'est surtout un film complètement barré.Après tout, pourquoi pas? il y a du bon dans ce qui n'est pas crédible et nous emmène dans des mondes (très) éloignés. Je suis d'ailleurs le premier à applaudir les perles du cinéma asiatique du type old boy, et je comprends parfaitement l'admiration que l'on voue à Kurosawa. Mais ce Tetsuo ne présente d'intérêt que par l'accumulation de dégueulasseries qu'il nous propose, ou nous fait subir. Le rendu esthétique est plutôt désagréable, le noir et blanc utilisé rappelant les documentaires tournés dans les années 1930 sur l'expansion du fordisme dans les usines américaines.
    Après ça, on se situe quelque part entre La Mouche de Cronenberg et la métamorphose de Kafka, version brouillonne et sans grande réussite, les côtés poétique et philosophique de ces œuvres ayant été abandonnés au profit d'effets spéciaux douteux et incessants qui nous rapprochent d'avantage de Dragon Ball Z. Tetsuo fait jaillir du sang des boutons de métal qui envahissent son visage, Tetsuo ne parvient pas à maitriser l'énorme perceuse qui lui sert de sexe (si si, ils l'ont fait...), Tetsuo torture son corps en charpie à coups de tubes de canalisation ou de couteau... Résultat de cette heure 7 de supplice: un mal de crâne assuré, et une furieuse envie de retrouver de la couleur et un semblant d'humanité.
    Seul intérêt selon moi, les quelques prises de risques techniques entreprises. Marche accélérée qui fait glisser les personnages plutôt que marcher, musique composée de bruitages qui rappellent ceux de l'usine et de Dancing in the Dark... Mais cela reste bien maigre.
    Je suis donc complètement passé à côté de ce film d'une étrangeté extrême. Quand l'underground n'est pas bon, il faut aussi savoir le reconnaître.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 219 abonnés 4 034 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    Réalisé en 1988, Tetsuo ou L’homme de fer est peut-être le film le plus étrange que vous verrez dans votre vie. Après un accident d’automobile, un homme voit son corps muter en une sorte d’aimant ramassant tous les détritus métalliques de la société. Employé dans un noir et blanc pixellisé, ce long-métrage du japonais Shinya Tsukamoto résonne comme un vieux film expérimental où le montage semble avoir été fait sous acide. Filmé dans tous les sens, musiques et bruitages carrément flippants, maquillages gores à souhait, Tetsuo est un véritable cauchemar visuel et auditif. A la fois effrayant et dégoûtant, l’œuvre se permet d’ajouter de l’érotisme crado dans un scénario déjà difficilement attractif. Le phallus mécanique du personnage central, son tuyau d’égout comme il dit, aurait pu faire rire, mais bien au contraire, on hésite à crier au scandale. En tout cas, une chose est sûre, le film aurait été en couleur il n’aurait pas eu cet effet outragent. Vu en salle de cinéma, nous avons vu de nombreuses personnes quitter la salle au fur et à mesure des séquences devenues trop indigestes pour eux. Du génie ou de la torture gratuite, Tetsuo est un film dont on ne sort pas indemne et on ne pense pas aller regarder les suites que Tsukamoto réalisera en 1992 et en 2009.
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