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    Dracula 73
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    8 critiques spectateurs

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    AMCHI
    AMCHI

    5 149 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2013
    Moderniser le mythe de Dracula n'était pas une mauvaise idée en soi encore fallait-il le faire de manière plus innovatrice (par exemple à aucun moment Dracula s'interroge sur le fait que le monde qu'il a connu a diamétralement changé) car ce Dracula 73 est sans doute le moins bon de la série des Dracula de la Hammer. Si l'on revoit avec plaisir Lee et Cushing s'affrontaient ce film tourne en rond et l'intrigue avance péniblement. L'année suivante ces 2 acteurs se retrouveront dans un Dracula vit toujours à Londres plus sympa à voir.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 039 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2015
    Avant dernier Dracula de la Hammer, et avant dernière collaboration entre Christopher Lee et Peter Cushing dans les rôles respectifs de Dracula et Van Helsing, "Dracula 73" s'avère être une petite série b sympathique annonçant clairement la défaillance de la maison de production "Hammer". En mal d'inspiration, à bout de souffle, et comprenant que le Dracula de Lee ne vaut plus rien sans la présence de Peter Cushing, ce dernier est de retour. Vieillissant, presque l'ombre de lui même, à la manière d'un De Funès dans le dernier "Gendarme", Cushing apparaît changé, mais demeure fidèle à lui même : son charisme ne l'a pas déserté, et sa classe anglaise demeure bel et bien retranchée derrière les barbelés de son excellent jeu d'acteur. Il demeure donc aussi bon qu'auparavant, et cela fait terriblement plaisir de le revoir : cette même série qui s'essouflait salement semble renouer avec les codes des films précédents. Christopher Lee est lui même bon, comme à son habitude. Mais étrangement, Dracula n'est plus du tout impressionnant. Outre la présence même de l'acteur, j'ai trouvé les maquillages beaucoup trop raté pour que lui puisse paraître ne serait-ce qu'impressionnant. Bon, c'est pas pire que dans "Les Cicatrices de Dracula", alors relativisons. Impression appuyée par le fait que Peter Cushing prend clairement l'ascendant sur le personnage de Dracula. Malheureusement, le niveau global n'est pas aussi grandiose que celui des deux premiers films. Le scénario s'inspire grandement de celui du film "Une Messe pour Dracula", avec les rites sataniques et tout le bordel, ce volet ci lui ajoute la contemporanéité de notre époque, jouant de manière plus ou moins pertinente avec les progrès technologiques et sociétaux du 20 ème siècle, au point d'appeler le métrage "Dracula 73", transposant donc l'action dans un cadre plus actuel et l'assumant clairement. Le soucis, c'est que lorsque l'on colle au film le nom de l'année durant laquelle on l'a tourné, ou se basant sur l'époque même d'oû l'action se déroule, et bien le métrage reste cloîtré dans cette époque : il devient donc difficile de se détâcher de l'idée même que le film date d'un âge certains, et que les choses ont tellement changé que son propos ne fait plus du tout actualité. C'est peut-être partir loin que d'écrire cela concernant ce métrage ci, car son but n'est clairement pas de marquer le cinéma, mais il fallait tout de même que je vous explique la situation. Dur, dur de se concontrer sur le film, donc. Un film qui passe vraiment lentement, malheureusement, preuve du manque d'intérêt que je lui ai porté. Il y a donc un léger souffle de renouveau sur la saga, seulement dû à l'aspect contemporain du film, seule preuve d'originalité dont les scénaristes ont fait preuve. Mais malheureusement, cette originalité est complètement plombée par le film même. Pas mauvais en soit, les instants d'effroi sont très rares, vraiment. On sent que les zombies sont passés par là : Romero a envoyé les vampires et tous les autres monstres au vestiaire de manière violente et brutale. Les zombies dévorent, petit à petit et douloureusement, les personnages clefs de la Hammer. J'allais oublier : comme c'est un film typiquement des années 70, la musique et le montage épyleptique sont complètement hors de propos : les hippies ont inspiré le cinéma, visiblement. Le serviteur de Dracula était plutôt un bon acteur; le reste du casting, par contre... Un film réservé au fan de fantastique, du personnage et de la Hammer, nouvellement ressuscitée. J'ai vu pire, mais j'ai surtout vu beaucoup mieux.
    dougray
    dougray

    215 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Malgré la réussite de l’épisode précédent, les producteurs de la Hammer ont considéré (un petit peu à juste titre tout de même) que la saga "Dracula" arrivait à bout de souffle. L’heure était, donc, au renouvellement… et c’est peu dire qu’ils n’ont pas lésiné sur les moyens puisqu’ils ont carrément envoyé le Comte faire un bond temporel d’un siècle pour le faire atterrir dans le Londres des années 70… le tout en prenant soin de ne pas faire le moindre lien avec les opus précédents (alors que la tradition voulait, jusque-là, que chaque suite résume ou évoque les événements de l’épisode précédent). On se retrouve, donc, entouré de jeunes à cheveux longs, qui "font l’amour pas la guerre" et s’adonnent à toutes sortes de consommation de stupéfiants en écoutant de la musique pop... le tout sous le regard horrifié de la bonne société anglaise spoiler: (ah, la scène de la fête en début de film).
    A ce titre, "Dracula 73" peut se regarder comme un intéressant témoignage de l’époque et, surtout, de la façon dont la vieille Angleterre voyait sa jeunesse, décrite comme droguée, inconséquente, dépravée, etc… Rien que pour ça, le film vaut le coup d’œil et rend acceptable le fait qu’il ait été fait table rase du passé. Seul vestige à être sauvé de ce rasage en règle : Van Helsing, qui s’offre un come-back auquel on ne croyait plus depuis longtemps et qui marque, ainsi, le retour de l’impérial Peter Cushing dans le rôle. On imagine aisément ce qui a poussé les pontes de la Hammer à jouer la sécurité en faisant, à nouveau, appel à leur acteur iconique au vu de la perte de tous les autres repères habituels de la saga. Le film s’ouvre, donc, sur une confrontation classique entre Dracula et Van Helsing au 19e siècle spoiler: et une énième mort du Comte
    … puis nous transporte, sans crier gare, dans les années 70 par le biais d’une explication en voix-off bien pratique et d’un générique hautement perturbant où se mêlent voitures, routes bétonnées, tours citadines et autres avions, le tout sur une musique contemporaine bien différente des partitions baroques habituelles de James Bernard. Ce parti-pris constitue, certes, l’originalité du film (c’était la moindre des choses !) mais, également, son principal défaut puisque, tout sympathique soit-il, "Dracula 73" ne parvient pas à renouer avec l’essence de la saga qui, privée de son décorum et de ses codes à l’ancienne, se retrouve perdue dans un univers qu’elle ne maitrise pas et où la concurrence l’écrasera rapidement. Rappelons, à titre d’exemple, qu’à la même époque, sont sortis des films comme "Massacre à la tronçonneuse" et "L’exorciste"…qui ont sonné le glas de l’horreur "classique". Autre problème, "Dracula 73" porte les stigmates de la fin de règne de la Hammer, avec un budget plus serré qui se voit à l’écran (image moins soignée, BO sans grand intérêt, décors moins travaillés…) et une histoire qui, malgré le bond dans le temps, manque très singulièrement de renouveau. L’intrigue suit la même logique que ses prédécesseurs spoiler: (résurrection, tuerie en cascade, confrontation finale, mort)
    et parait même calquée sur celle de "Une messe pour Dracula" puisqu’on retrouve spoiler: le concept du groupe en manque de sensations fortes, le sataniste charismatique par qui le malheur va arriver et l’inefficacité de la police à comprendre la série de meurtres
    . Pour autant, le film peut s’appuyer, pour la première fois depuis des (trop) longues années, sur la présence des deux stars du studio, Christopher Lee (à nouveau armé de vrais dialogues et d’une palette de jeu plus variée) et Peter Cushing (toujours aussi imposant malgré les années), à nouveau réunis sur grand écran pour le plus grand bonheur des fans. Même plongé dans le Londres des 70’s, le duo n’a rien perdu de sa complémentarité et surclasse, sans peine, le reste du casting. Les seconds rôles ne sont pas, pour autant, déshonorants puisqu’on retient, notamment, les prestations de Christopher Neame en sataniste (qui parvient à exister face à Dracula), de Michael Coles en flic pas si obtus que ça et William Ellis en gentil camé. La Hammer reste, également, fidèle à sa ligne de conduite "sexy" avec la présence de la blonde Stephanie Beacham en virginale petite-fille Van Helsing et la brune Caroline Munroe en bombe sexuelle dépravée (trop rapidement dégagée, néanmoins). Malgré tous ses efforts, "Dracula 73" n’en demeure pas moins inférieur à l’ensemble de ses prédécesseurs mais reste une curiosité intéressante que tout fan de la Hammer se doit d’avoir vu.
    Redzing
    Redzing

    954 abonnés 4 314 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    Durant les 70's, la Hammer perd du terrain. Les spectateurs délaissent leurs films gothiques, au profit d'un nouveau cinéma d'horreur plus moderne, et "Scars of Dracula", pourtant plus violent, n'a pas eu le succès escompté. La Hammer n'abandonne pas pour autant, et décide de tourner un septième volet pour la franchise Dracula, cette fois situé dans le présent. Le vampire refait donc surface à Londres, en 1972, et affronte un descendant de Van Helsing. La partie centrale est un peu faible, avec des séquences déjà vues dans la franchise (la messe noire), et parfois à la limite du ridicule spoiler: (un sbire vampirisé tué par la douche !)
    . Néanmoins, on y retrouve avec grand plaisir des affrontements entre Christopher Lee et Peter Cushing (qui, absent depuis le troisième volet, fait son retour dans la saga), les deux hommes parvenant sans mal à porter le film. Ainsi, malgré une modernisation, la franchise n'oublie pas ses racines, avec en prime un décors gothique d'église abandonnée. Pour le reste, "Dracula A.D. 1972" est amusant à regarder aujourd'hui, car les éléments made in 70's sont très présents : bande de hippies, cheveux longs, BO funky permanente... Ceux-ci donnent au film un charme désuet, que l'on retrouve pas dans d'autres modernisations de Dracula. A noter également : la courte présence de la jolie Carolina Munro.
    Xyrons
    Xyrons

    618 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2009
    Dracula 73 n’est pas le meilleur film de cette saga. Cette fois on retrouve Alan Gibson derrière la caméra et il n’a pas forcement fait un travail exceptionnel sur la mise en scène. Le scénario laisse à désirer et manque peut être un peu d’audace, cependant de bons dialogues et une belle distribution avec des acteurs convaincants comme Christopher Lee, Peter Cushing ou encore Stephanie Beacham. Je mets une note de 11 / 20.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Reformation du duo Lee-Cushing.
    La Hammer abandonne le film en costumes et l'ambiance gothique, marques de fabrique de la série, pour lâcher Dracula dans le Londres des 70's.
    Ce choix est motivé par un ensemble de raisons. Déjà, le succès faiblissant des films, dû à la redondance des scénarios d'une part et à l'ouverture des moeurs d'autre part, ce qui fait perdre progressivement sa dimension transgressive à la saga, l'obligeant à une mutation indispensable pour se renouveller. D'autant que les spectateurs sont depuis quelques années confrontaient à des films bien plus violents.
    Le studio britannique se plie aussi aux impératifs des studios américains qui exploitent et distribuent le film et qui jugent qu'une ambiance contemporaine est plus porteuse d'espoir de carton au box-office.
    Il y a aussi et surtout la nécessité de faire des économies de production pour le studio dont les comptes sont passés dans le rouge.
    Le gros problème dans l'affaire, c'est qu'à force de vouloir courir après la mode, le film se pare d'un message en contradiction totale avec les précèdents.
    La jeunesse innocente et salvatrice des films précèdents devient içi irresponsable et debauchée et provoque le retour du vampire par l'inconscience de ses actes. Le scénario anticipe aussi les codes du slasher puritain qui voir les personnages libérés (et en particulier les femmes) être les premières victimes du monstres.
    En revanche, le personnage représentant de l'ordre ancien et des valeurs ancestrales est celui qui reconnait et vainc le Mal. Là où, dans les films antérieurs, Dracula exploitait le puritanisme et le carcan moral qui pesait sur la société, il utilise içi au contraire la liberté des moeurs.
    Question mise en scène, elle est plate et à côté de la plaque dans sa volonté acharnée d'être dans le coup (comme l'idée stupide de coller une musique pop sur une séquence d'angoisse).
    jamesluctor
    jamesluctor

    116 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2010
    Le film m'a moyennement convaincu. Si l'opus précédent a l'air d'être un film bien dans l'esprit Dracula, celui-ci me semble tenter de donner du renouveau là où on en demandait pas vraiment. Ainsi, cette transposition du Comte Dracula dans les années 70 ne m'a pas vraiment séduit (mais on sent un retour au sources avec les décors de la messe satanique (encore ??) et de la mort de Dracula), et les intrigues sensés donner de l'épaisseur au film (et ménager les apparitions de Drac) ne m'ont pas vraiment intéressé. Cependant, l'aspect généalogie de la famille Van Helsing a un petit quelque chose de sympa, et le décor de chapelle m'a vraiment impressionné. A défaut d'aimer, on sauve les meubles.
    Wagnar
    Wagnar

    67 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2017
    Cette nouvelle suite n'est pas si mauvaise que certains le laissent croire, mais ce n'est pas non plus ce qu'on peut appeler une grande réussite. Je ne suis pas contre qu'on fasse évoluer Dracula à l'époque moderne. Après tout, n'est-il pas un vampire, une créature immortelle donc susceptible de traverser les siècles et les époques ? Le film introduit quelques bonnes idées, mais le potentiel n'est pas exploité. J'aurais aimé ainsi que la menace du comte soit plus grande. Je veux dire, Dracula revient juste pour tenter de supprimer la lignée des Van Helsing… et c'est tout ? L'idéal aurait été que Dracula vampirise de nombreux Londoniens, se constitue une armée de vampires et menace d'envahir Londres. Van Helsing initie les forces de l'ordre à la science des vampires et on aurait ainsi eu droit à une bataille finale entre les policiers et les vampires de Dracula. Et c'est quand même pas normal que ce soit moi qui ait cette idée alors que je n'ai aucune expérience dans le domaine de scénariste. De plus, on note un sérieux manque de scènes horrifiques ou érotiques. Par rapport ce que la Hammer nous avait habitué précédemment, on reste sur sa faim.
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