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tomPSGcinema
686 abonnés
3 323 critiques
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4,0
Publiée le 18 février 2010
" Jeux Interdits " est un des plus beau film sur le thème de l'enfance que j'ai pu visionner. L'histoire qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale, nous propose une très belle histoire d'amitié ( voir d'amour ) entre Paulette, une petite de cinq ans - qui est devenue orpheline àprès que ses parents se soit fait tués lors d'un raid aérien - et Michel, un garçon de onze ans qui est le fils d'une famille de paysans ayant recueilli la petite fille. L'interprétation des deux enfants que sont Brigitte Fossey ( qui deviendra par la suite la mère de Sophie Marceau dans " La Boum " ) et de Georges Poujouly ( qui sera quelques années plus tard un des élèves du film " Les Diaboliques " de Clouzot ) est à la fois émouvante, touchante et d'une tendresse qui rend parfois le film très poétique. Ajouter à cela une mise en scène tout en douceur de René Clément ( plus tard réalisateur du film " Paris brûle-t-il " ) , une photographie en noir et blanc de Robert Juillard n'ayant pas prit une ride et un magnifique solo de guitare de Narciso Yepes et vous obtenez un des plus grands films français des années 50. Un excellent film à découvrir impérativement.
Un très bon film, surtout grâce aux deux enfants, très convaincants, et à la gentille petite musqiue, innocente, tout comme l'idée du film. On y voit les atrocités des adultes, la mort, la guerre, le gros manque de culture des paysans qui ne savent pas quoi faire dans un moment grave, ne savent même pas dire si quelqu'un est mort ou pas, les tensions entre voisins... A travers tout cela, deux enfants, dont les innocences vont se croiser. Un très bon film et une grande scène finale !
Quintessence du film sur l'enfance, Jeux interdits est un chef d'œuvre sur l'Exode bénéficiant de la présence de deux enfants inspirés, Brigitte Fossey et Georges Poujouly. La musique est entré dans la légende, ainsi que la scène finale, du regard de cette petite fille cherchant Michel. Un grand grand film.
Un grand film nous racontant une histoire d'amour peu banale entre un jeune fermier et une fillette orpheline. L'action de l'intrigue se situe dans le sud de la France au début des années 40... Il est bien entendu question de la guerre : le plus souvent filmé hors champ, le conflit n'est que prétexte pour René Clément à dépeindre la cruauté du monde des adultes en général. Malgré sa mise en scène quelque peu vieillotte, Jeux Interdits doit sa réussite au scénario co-écrit par Jean Aurenche ainsi qu'à l'acteur incarnant Michel, à savoir le jeune Georges Poujouly ( Brigitte Fossey, quant à elle, témoigne d'une réelle spontanéité dont il serait dommage de se priver ). Tout le monde a déjà - par ailleurs - entendu le célèbre morceau de guitare interprété par Narciso Yepes, sorte de refrain mélancolique parfumé d'innocence. En définitive, Jeux Interdits mérite en grande partie son statut d'oeuvre culte ainsi que ses nombreuses récompenses. Du grand cinéma : croix de bois, croix de fer ! Si je mens...
« Jeux interdits » est un film très riche. Il parle notamment des rapports de l’enfance avec la mort, de l’enfance avec la guerre et de l’enfance avec la religion. Ce film est finalement centré sur l’innocence des enfants qui vont essayer de faire abstraction de tout afin d’essayer de vivre sans penser aux problèmes des adultes tout en les imitant. Il aborde aussi la différence entre les urbains et les paysans. C’est tendre, touchant et très émouvant. La petite jouant Paulette, Brigitte Fossey y est pour beaucoup est a ce propos merveilleuse, elle dégage une forte émotion. Le garçon Georges Poujouly interprétant Michel est lui aussi très convaincant. Cette histoire ou plutôt cette aventure est très jolie avec un humour noir. Un bijou du cinéma français a mettre entre toutes les mains.
Juin 1940. L'exode. Sur les routes, voitures, piétons, charrettes fuient pêle-mêle. Les avions allemands mitraillent. Une petite fille, Paulette, voit ses parents et son chien tués à côté d'elle... Trois notes de guitare, le visage poupon de Brigitte Fossey : un film populaire qui symbolise à lui seul le cinéma de l'après-guerre. Premier Lion d'Or à Venise et Oscar du Meilleur Film Etranger.
Un film bouleversant: triste et drôle mais jamais déplacé. Toujours traité du point de vue des deux enfants, jamais cruel et en même temps si fataliste.
Bien qu'il ait inéluctablement vieilli, ce film est une magnifique image de l'innocence infantile face à un horrible monde d'adultes. Ils les ignorent mais essaient vainement de les comprendre pour les imiter. Bien qu’il ne s’agisse pas du plus beau film sur l'horreur de la guerre à travers les yeux de civils, ce film est une poignante vision de la découverte de la mort par de pauvres enfants naïfs. La splendide musique, joué à la guitare par Narciso Yepes, nous aide à garder un souvenir impérissable de ce chef d’œuvre de René Clément.
Après avoir vu plusieurs films des années 50 assez déconcertant de par leur désuétude qui tend au ridicule car tellement mal vieilli, je me suis demandé si un film tient la route après 50 ans. D'où mon envie de revoir ce film que j'avais visionné enfant. Et bien, cette œuvre est comme le bon vin. Elle est toute aussi dense et actuelle qu'à l'époque. La construction, le rythme, la mise-en-scène n'ont pas pris de cheveux blancs. Il n'y a pas de temps mort et chaque plan a sa raison d'être. Voilà encore une preuve que le cinéma est du grand art. Un art qui survit aux générations. A revérifier en 2059 avec "Jeux interdits"....