Avis : Jeux interdits - Page 7

Un très beau film, touchant, triste et émouvant, orchestré par Rene Clement. Brigitte Fossey ne joue pas la comédie ici, mais vit tout simplement l'histoire et nous sert une prestation fabuleuse pour son jeune âge.

Magnifique histoire avec une Brigitte Fossey a croquer!

que dire de plus sur ce chef-d'oeuvre du cinéma mondial, primé un peu partout à l'époque surtout à Venise. Ce qui est surprenant c'est la barrière pratiquement infranchissable entre les mondes des enfants et ceux des adultes , l'incompréhension mutuelle. et une espèce de témoin d'une époque ou le monde était rural avant tout et ignorant surtout..

Juin 1940. L'exode. Sur les routes, voitures, piétons, charrettes fuient pêle-mêle. Les avions allemands mitraillent. Une petite fille, Paulette, voit ses parents et son chien tués à côté d'elle... Trois notes de guitare, le visage poupon de Brigitte Fossey : un film populaire qui symbolise à lui seul le cinéma de l'après-guerre. Premier Lion d'Or à Venise et Oscar du Meilleur Film Etranger.

Dès les deux premières minutes, on a l'arme à l'oeil: des avions tirant sur des civils et les parents de Paulette meurent tout comme son chien ("-Mais jette le chien!- Pourquoi? -car il est mort! -Ah...). C'est un film tellement poignant parlant de l'innocence des enfants face à des choses aussi dure que la guerre ou la mort. J'avais la larme à l'oeil pendant tout le film, il devient donc pour moi, le film le plus triste que j'ai jamais vu. La petite paulette qui crie: "Michel!" à la fin m'a juste assomé: c'est horrible cette souffrance! Les acteurs sont tous magnifiques, les musiques collent bien malgré que le film soit court. Mais bon, je n'aurais pas voulu être ému plus longtemps!

Un magnifique chef d'oeuvre touchant de simplicité et d'humilité, plein d'émotions. Des personnages ruraux, d'un autre temps, finement analysés. Superbe interprétation générale avec une mention spéciale pour les enfants. Un très grand film à classer parmi les classiques comme "Quai des brumes" ou "Douze hommes en colère".

Une direction d'acteur sacralisée par Clément, mais également des émotions révélées par un naturel sans interdits - et sans approximation - de Fossey et Poujouly, sublimé par la lumière de Robert JUILLARD. La dramaturgie est parfois poussive et datée, mais elle s’accommode tellement bien au contexte qu'elle porte à sourire, et maintient une certaine complaisance.

Drame et chronique rurale de la France pendant l’exode de juin 40 qui n’exclut pas l’humour. Les deux enfants (« Ton père ? Il est mort. Ta mère ? Elle est morte. ») sont extraordinaires et la fin bouleversante. Guitare inoubliable de Narciso Yepes.

Superbe film, la musique est déchirante.

Sur les routes de l'exode en juin 1940, la petite Paulette voit ses parents et son petit chien mourir sous le mitraillage des avions allemands. Effroyable séquence, d'une tristesse absolue, au terme de laquelle la gamine de cinq ans est seule au monde. Son chien mort dans les bras, Paulette erre dans la campagne jusqu'à sa rencontre avec Michel, une jeune garçon dans la famille paysanne duquel elle trouve refuge.
Entre réalisme et lyrisme, le film de René Clément bouleverse, indissociable de sa petite comédienne Brigitte Fossey dont le visage blond, la voix, les mots simples d'enfant nous touchent et nous charment, en même temps que nous accable le malheur de l'orpheline, illustration de l'injustice et de l'innocence foudroyée. Le duo qu'elle forme avec Georges Poujouly, en Poil de Carotte espiègle, injustement éclipsé par le rayonnement de Brigitte Fossey, est remarquablement dirigé par Clément.
Marquée par la terrible épreuve, Paulette se livre avec son camarade Michel à des jeux "interdits" et macabres spoiler: en entretenant un cimetière pour animaux, qu'au besoin les enfants mettent à mort, qu'ils embellissent de croix volées.
Ce qui n'est pas sans créer des incidents cocasses dans le village. A cet égard -et on l'avait peut-être oublié- au-delà du drame initial, le film est aussi une chronique rurale pittoresque dans une famille de paysans pauvres et frustes, avares en effusions. Cet aspect-là du film nous détourne un peu de la mélancolie (accentuée par la musique célèbre de Narcisso Yepes) mais Clément nous y ramène dans le dernier plan du film, particulièrement émouvant, spoiler: où Paulette en pleurs, livrée à elle-même, fend une foule indifférente, occupée à ses propres déboires.

Comment ne pas tomber sous le charme de cette fable sur la seconde guerre mondial.
La petite fille est d'un charme absolument impossible. On tombe amoureux de cette pauvre petite Paulette qui se sent déjà adulte et prête à combattre pour resté avec l'homme de sa vie.
J'ai trouvé ce film très touchant. Le scénario pour moi est trop simpliste, mais ce film est un chef d'oeuvre grâce à ces acteurs qui nous tiennent en haleine tout le long de ce film.
Et la musique, que dire à part que c'est trop beau pour être vrai.
Ne reculez pas, et osez regardez ce film touchant et bouleversant jusqu'à la fin. Ce qui est le plus triste à voir surtout c'est de voir cette jeune fille pleurée et de se dire que ça doit être dure et qu'une vie d'un enfant et la plus importante au monde que celle d'un adulte. D'ailleurs le réalisateur montre ici des adultes irresponsables.
Un film en noir et blanc qui est pour moi un film en couleur sombre.

Ce classique du cinéma français permet par l'intermédiaire de l'amitié-amour entre les deux enfants de dénoncer l'horreur de la guerre. Brigitte Fossey (Paulette) qui joue la petite fille est avec Georges Poujouly (Michel le garçon) attendrissante. Leur relation platonique apporte plein de douceur. Le reste du casting est bien en place.
Toutefois, ce film pâti des affrontements plus ou moins grotesques entre la famille de Michel (qui a recueilli Paulette dont les parents ont été tués lors de l'exode) et la famille des voisins.

Enfin reste aussi la musique archi connue (et tant appréciée par les profs de guitare classique)

Chef-d'oeuvre ultime du cinéma français. Tellement beau et triste qu'il ferait pleurer le taliban le plus insensible.

Jeux Interdits a été réalisé plus de 30 ans avant ma naissance. De démarque des films actuels qui traitent de la seconde Guerre Mondiale (même si ce n’est pas le vraiment le sujet) parce que tourné à chaud. Le vocabulaire et l’attitude des personnages sont contemporains de ces années là… La qualité du jeu des enfants est pour le moins stupéfiante. C’est un film qui se regarde comme un reportage avec l’émotion en plus : à voir, vraiment.

Magnifique film abordant la guerre et l'exode à travers l'histoire de deux enfants. Malgré leur jeune âge, Brigitte Fossey et Georges Poujouly sont très touchants et jouent magnifiquement bien. L'histoire de la petite Paulette, une petite fille victime des horreurs de la guerre, est bouleversante. La bande originale est quant à elle sublime et accentue l'aspect dramatique du film. Un classique, à voir.