Amis fétichistes, vous serez comblés...... quant aux autres, si vous aimez les nus d'Olga Kurylenko vous serez comblé aussi...... après tout çà que reste-t-il pour ceux qui sont insensibles aux deux premières propositions ? ben rien.................. ce qui est gênant car se mettre nu n'a rien de révoltant ni de dégradant mais ne fait pas de vous une bonne actrice et une paire de soulier féminin ne peut faire un bon scénario même puisé à l'aune du fétichisme japonais............
"L'Annulaire" est l'adaptation d'un roman de Yoko Ogawa, qui raconte l'histoire d'Iris (Olga Kurylenko), une jeune femme qui va décrocher un emploi d'assistante dans un laboratoire étrange, où l'on fabrique des spécimens, et nouer une relation particulière avec son patron (Marc Barbé)... Ce film de Diane Bertrand est aussi fascinant que déconcertant, parce qu'il navigue tout le temps à la frontière de l'onirisme en gardant une atmosphère austère, mais aussi très mystérieuse, avec la relation dominant / dominé qui se crée entre Iris et son employeur. En outre, l'ambiance étrange de ce long-métrage est renforcée par la tristesse des décors et de la ville dans lesquels se déroule l'action, les couleurs froides de l'image et la musique de Beth Gibbons. C'est une oeuvre très expérimental au fond et elle laissera beaucoup de spectateur au bord du chemin. Je pense qu'il faut accepter de ne pas tout comprendre et se laisser porter par l'histoire. La sublime Olga Kurylenko est très convaincante (son français est quasi parfait) pour son premier rôle au cinéma. Elle apporte un mélange de sensualité, de fragilité et de mystère à son personnage. A ses côtés, on retrouve un excellent Marc Barbé, qui incarne un homme pour le moins intriguant, dont il est finalement très ardu de comprendre les motivations. Toute une galerie de personnages pour le moins bizarres gravite autour d'eux, dont celui joué par la toujours pétillante Edith Scob. "L'Annulaire" est un film vraiment à part, qui peut tout aussi bien envoûter (ce qu'il a réussi à faire avec moi) que déplaire.
Un film qui fait croire qu'il est intimiste en racontant l'histoire d'une femme (filmée par une femme) qui se restructure dans un environnement plus ou moins austère, mais sincèrement on n'en retire strictement rien, mais genre rien du tout, même sur le plan social, si ce n'est charnel et sensible à la 3ème personne, ce qui aurait pu être suffisant si le point de départ était différent. Parce que là j'ai pas bien compris l'intérêt, c'est très prêchi-prêcha sans même aller jusqu'au bout de la logique, ce qui fait que ce n'est pas si nul que ça d'un sens, car la fascination se fait grâce à Olga, qui bien qu'étant utilisée sans grandes nuances (faute au scénario) montre une fragilité assez éblouissante rien que par son visage, son regard, son attitude (sans doute car premier rôle et candeur naturelle), le tout en étant attifée comme un sac et avec très peu de maquillage, le charme opère à 1000%, d'une beauté hallucinante. Évidemment le contenu reste bien maigre pour faire ressentir autre chose qu'un désir plus ou moins mal placé, ça manque beaucoup trop de tension (même sexuelle) également, j'aurais juste aimé être emporté par le film en lui-même, ou un sentiment qui le porterait...
Est-ce un film ou une expérience hypnotique ? Enfin un film français original qui ne s'attarde pas à démontrer le pourquoi du comment mais dont les images emportent le spectateur loin de tout raisonnement logique. Une réalisation virtuose de Diane Bertrand qui nous plonge dans une véritable spirale au final ambigue mais impressionant. Erotique, sensuel, charnel, L'Annulaire repose sur les rapports complexes instaurés entre la sublime Olga Kurylenko et l'inquiétant Marc Barbé. Certains spectateurs jugeront ce film trop cérébral si ceux-çi ne se sentent pas embarqués dans cette réverie...cependant le film ne manque pas de mystère, d'intelligence et de psychologie pour etre très interressant et surtout integralement maitrisé. Une belle réussite.
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2,0
Publiée le 23 octobre 2010
Oeuvre hypnotique, assortie d'images lèchèes, "L'annulaire" nous emmène dans un monde irrèel avec des figures romanesques en quête de rècit, où les acteurs sont les cobayes d'une expèrience furieusement formaliste! Prix de la meilleure actrice au festival de Brooklyn, Olga Kurylenko met le spectateur en dèroute plus d’une fois, pour son joli accent russe et surtout pour sa nuditè! Une histoire de possession d'un être par un autre, de soumission totale de la jeune femme à l'espèce de scientifique fanatique, où son sort dans le final n'est sans soute pas enviable! il est seulement dommage que le jeu des acteurs soit si austère et que la mise en scène de Diane Bertrand apporte beaucoup de questions, mais peu de rèponses...
Une femme seule cherche du travail et arrive à se faire embaucher par une mystérieuse agence qui traite de spécimens (On ne comprend pas trop ce que c'est exactement d'ailleurs) mais tous ce mystère semble ce renfermer sur la belle.
Tout d'abord, il faut souligner la mise en scène et le cardage qui sont magnifiques, la photographie est très correcte, Olga Kurylenko est splendide et sensuel, mais le film et l'histoire reste une vaste question pour moi.
En effet, j'ai vaguement compris qu'il était question de connexion entre deux personnes, de soumission, d'emprisonnement et puis après?
C'est tout de même chiant à suivre.
La note que je lui adjuge résulte surtout du fait que je n'ai pas vraiment compris le film, il s'agit à coup sur d'un film original, mais tout de même compliquer à suivre.
Deux étoiles pour l'audace de la réalisatrice, la beauté d'Olga Kurylenko et pour les qualités esthétiques.
Comment réaliser un film d'atmosphère lorsque l'on est incapable de créer une ambiance ? C'est la question que je pose à Diane Bertrand qui a un certain savoir-faire au niveau de la composition des plans et notamment du cadre, qui sait aussi filmer les peaux moites et tremblantes de désir, mais qui, pour autant, n'arrive qu'à de très rares moments à créer une atmosphère mystérieuse. Ainsi, après un début qui nous laisse dans l'attente d'un devenir, le film n'en finit plus de reculer les limites de la non narration, jusqu'à basculer dans le vide absolu. On ne saura rien de ce qui se passe à l'écran, on ne nous donnera pas l'ombre d'un indice et surtout...on s'en fout parce que l'on dort depuis un bon moment déjà. Les acteurs (et surtout l'actrice) sont dépourvus de charisme et aucune apparition ne se justifie vraiment. On regarde alors un joli livre d'images désincarnées qui n'arrivent même plus à faire sens. La dernière scène, dans un autre contexte, aurait été magnifique, mais il faut bien avouer que cette version modernisée des "Chaussons rouges" n'est guère passionnante. Une grosse déception.
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2,0
Publiée le 12 octobre 2020
Il y avait beaucoup de choses que j'ai appréciées dans L'Annulaire. La couverture, le synopsis et le concept étaient vraiment les points forts. L'actrice principale Olga Kurylenko était également très bonne et pas mal à regarder aussi mais elle fera beaucoup mieux par la suite. La réalisation était bonne mais rien d'extraordinaire. Je veux dire que vous ne pouvez pas compter que sur des filtres granuleux et une palette de couleurs adoucie pour réaliser un film. Le concept de ce film m'a vraiment intrigué. Juste il me semblait que cela essayait trop d'être quelque chose d'autre et ne se concentrait pas assez sur les motivations réelles des personnages et sur toute connexion avec le monde réel. Comme qui est cette fille. Mais à part ça il n'y a pas grand-chose..
Film extremement troublant et etrange. Une esthetique raffinee et une tension erotique permanente. Olga Kurylenko pour son premier film est hypnotique et joue magnifiquement bien. Par contre difficile de comprendre l'histoire avec une fin deroutante qui m'a laisse sur ma faim. A voir pour l'ambiance et l'esthetisme du film et pour la sublime Olga Kurylenko mais je peux comprendre ceux qui ont decroche tres tot.
Un film à l'esthétique raffinée... et c'est à peu près son seul intérêt. Trop abstrait pour nous émouvoir, trop peu étrange pour nous étonner, il ne semble exister que pour mettre en valeur les mimiques (peu nombreuses) et le joli corps d'Olga Kurylenko. Seules les scènes avec Sotigui Kouyaté (le cireur de chaussures) réussissent à être quelque peu émouvantes. C'est bien peu...
-- Le scénario est original et instaure une atmosphère pesante et terriblement efficace. -- La musique, très bonne, contribue également à créer cette ambiance vaguement malsaine. -- Olga Kurylenko occupe tout l'écran avec grâce, du début à la fin. Reste quand même une austérité écrasante, qui peut se révéler dure à supporter. Un beau film, toutefois, qui brille par sa singularité et son interprétation.
Je n'ai vu qu'une seule fois la bande annonce, je n'avais pas lu de critique avant de prendre ma place de cinéma. Et j'ai aimé ! C'est simple, et chacun pourra y mettre le sens qu'il souhaite derrière la grande porte. Un film dans lequel le réalisateur a cherché l'inspiration du spectateur. Encore faut-il vouloir le donner. Olga est magnifique dans ce rôle ! Mmmm, encore ...