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Backpacker
79 abonnés
780 critiques
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5,0
Publiée le 8 novembre 2006
Des perches du Nil contre des armes... Un constat terrifiant des injustices nord-sud quand bien même certains éléments relatés et montrés dans ce film seraient imprécis voire fictifs... Reste que ce documentaire choquant mais nécessaire impressionne par son réalisme et provoque moult réflexions sur la condition humaine... In-dis-pen-sable!
Un film brillant pour pousser à remonter à l'amont de son assiette et se plonger au coeur des marges géopolitiques et géoéconomiques. De fantastiques portraits crépusculaires. La dénonciation d'une triple scandale écologique, social et géopolitique, mais est ce bien la consommation des filets de perche du Nil qui est responsable de tout ? A voir, pour une fois qu'une ressource locale (certes d'origine importée et coloniale, mais devenue locale) est valorisée industriellement sur place et que dans des conditions très difficile les normes sanitaires d'exportation sont maitrisées là aussi par des acteurs africains. Une mondialisation certes très malheureuse avec crises et scandales mais peut être ne pas jeter l'eau du lac et ses poissons valorisés sur place en victime expiatoire de la misère. https://www.espacestemps.net/articles/revelations-et-impasses-approche-radicale-de-la-mondialisation/
Une des plus grosses claques que j'ai pris de ma vie ! Un film à voir et à montrer ... On nous emmene à plus réfléchir sur la manière dont on traite l'Afrique.... Boulversant, dur et atrocement réel..... Un tres grand film
Le sujet m’intéresse mais j’ai l’impression que le film met 1h30 à expliquer quelque chose qui aurait pu se limiter en 10 minutes. Les séquences montrant ces pauvres pécheurs et pauvres poissons ont tendance à se répéter en boucle sans que le propos ou notre compréhension du problème n’évoluent vraiment. Au final, je me dis que ces séquences, bien que filmées très sobrement, ne sont en fait que des séquences émotions qui n’apportent pas grand-chose au schmilblick. Dommage.
à voir absolument ce documentaire est hallucinant c'est choquant de voir le profit de l'europe envers ce pays des tonnes de poisson parte chaque jour vers l'europe alors que leur pays crève la dale (pauvre monde c'est toujours la mème chose l'argent et le profit qui détruit les plus faibles) perso je ne connaissais pas l'histoire de ce lac en tanzanie heureusement que des reportages comme celui là existe pour nous montrer ce que d'otre nous cache
J'ai rarement été aussi choqué devant un documentaire, peut-être même devant un film. Les image que l'ont nous présente sont vraiment dures et même si l'on est conscient de la misère qui peut régner sur certaines parties du globe, on imagine pas pouvoir tomber si bas. La démarche d'Hubert Sauper est vraiment intelligente et le cheminement du film, même si l'on est aberré devant ce spectacle, est intéressant. J'ai beaucoup de mal à comprendre les notes négatives de certains spectateurs.
Je m'attendais à un documentaire plus percutant même si je pense qu'il faut le voir car on y apprend des choses totalement incroyables. De plus, j'ai été très étonnée de voir dans ce documentaire l'étendue du message du Pape et c'est juste fou !!
Film choc qui gagne à être vu par le plus grand nombre. Documenté, il apporte des réponses sur la problématique du lac victoria et plus généralement des abbérations - hontes - horreurs, de nos systèmes économiques dévoreurs.
Que ce film soit partial voire trompeur, c'est possible. Je n'ai jamais été en Tanzanie pour voir. Que l'auteur ait surfé sur la vibe altermondialiste pour se faire du fric c'est plus que probable. Pourtant, je n'oublierai jamais l'émotion que ce film a suscité en moi, que ce soit orienté ou non. J'ai reconnu ce que j'ai vu à Madagascar, même si le "documentaire" m'a semblé volontairement pathétique et larmoyant, tout le contraire de ce que sont les populations locales. M'enfin, Sauper n'a pas pu tout inventer... ce film m'a fait pleurer, parce qu'il montre la tristesse de l'humanité, l'égoïsme, la fatalité, l'avidité. Ces visages, ces blessures, elles n'ont pas pu être inventées. Ces images ne peuvent pas laisser un être humain insensible...
Comment les "réalisateurs" ont ils pu transformer un sujet de reportage très prometteur (ce drame aurait mérité un meilleur traitement) en ce truc... cela manque de profondeur, c'est lonnnnnng, çà montre la misère et les enjeux économiques mais d'une façon trop biaisée pour être intéressante. (vu en VOST sur ARTE)
Un film choc comme on en voit rarement au cinéma, celui là aura réussit à laisser son empreinte depuis sa sortie en 2005, fort du bouche à oreille ! Le Cauchemar de Darwin, l’histoire vraie, improbable mais pourtant si réelle d’une catastrophe grandeur nature et qui est aujourd'hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation. Tout commence dans les années 60 lorsqu’un inconnu introduit dans le lac Victoria (le plus grand lac tropical de la planète, considéré comme le berceau de l’humanité), la Perche du Nil, un poisson démesuré qui décimera toutes les autres espèces vivantes dans ce même lac. Un poisson aux allures de monstres, surdimensionné suite à une « petite expérience scientifique . . . ». Une manne pour les pauvres pécheurs qui exploitent le filon, des poissons énormes et à la chaire blanche et tendre (en nombre incalculable), seulement le filon intéresse d’autres pays et on ne tarde pas à voir des avions cargos faire des allers et retours en Tanzanie où ils arrivent en règle générale vide ou chargés d’armes et de munitions pour les autres pays Africains qui sont actuellement en guerre (cela permet à l’affréteur de rentabiliser au maximum les déplacements incessants de l’avion, qui apportent aux réfugié des vivres et aux combattants des armes !). Des tonnes de poissons quittent la Tanzanie tous les jours, devenue une véritable industrie, les beaux filets de poissons partent vers l’Europe ou l’Asie (le plus chère), tandis que les Africains, eux n’ont droit qu’aux carcasses (le moins chère) qui pourrissent au soleil, se dessèchent et se remplissent de vers en tous genres (les émanations provenant des poissons pourrissant au soleil sont nocif pour la population, occasionnant de nombreuses maladies irréversibles et mortelles). Par la même occasion, la famine s’intensifie (où l’on dénombre au moment du tournage pas moins de 1 300 000 personnes mourant de faim au moment même où les Russes expédient le poissons chez « les blancs »). Un documentaire effrayant !
Un sujet délicat, des images poignantes. Même si la véracité est remise en cause, ce documentaire a le mérite de faire que l'on s'intéresse à ce genre de situation. Il convient de se documenter en parallèle avec d'autres sources.
Documentaire on ne peut plus bouleversant mais qui laisse au final un peu sceptique. Le film, dépourvu de voix off (juste des panneaux informatifs qui viennent parfois apporter un éclairage sur certains propos), nous plonge au cœur de cette région de la Tanzanie et qui ne vit que par la pêche de ce poisson dévastateur pour l'écosystème mais qui crée énormément d'emplois. On y voit le quotidien des pêcheurs, des industriels, des pilotes russes, des prostituées et surtout des enfants des rues. Ça remue les tripes, certaines scènes sont très fortes et certains arguments frappent fort. Reste que le film reste un peu à la surface, n'apportant guère de preuve tangible. On en sort un peu retourné mais le film a quelques limites. D'autres critiques sur
J'aurai aimé mettre 4 étoiles à ce film, pour son sujet. Malheureusement, je déplore également le traitement. Pas qu'il faille considéré un aspect autre que documentaire, mais que celui-ci pêche par de nombreuses imprécisions. Une des personnnes les plus vues dans le film, un gardien de nuit d'une des usines de conditionnement de poisson, a des propos terribles, mais semble par certains côtés à la limite de la folie. Que veut montrer le réalisatuer ? Que ce cauchemar (parmi tant d'autres dans cette région des grands lacs) l'a rendu quasi fou, perdant la notion de vie humaine ? Le fait-il parler au nom des autres, ou de son propre cas ? On ne sait pas. Une des femmes se prostituant est assassinée, et on ne sait pas si le sort de cette malheureuse est un cas isolé, ou si d'autres avant elles ont succombés ainsi. Son meurtrier est un "australien" : l'a-t-on arrèté, ou à défaut au moins recherché, ou cette femme est morte dans l'indifférence totale ? Des images insoutenables, comme la récupération des déchets de poissons avariés, mais trop peu de choses dites là-dessus aussi. Pour les armes aussi, au final, nous ne sommes sûrs de rien. Et j'en ai appris plus en lisant des articles autour de ce film qu'en le voyant. Sinon, la salle était pleine, et il est rassurant de voir que de tels films déplacent autant de spectateurs. A voir avant tout pour ce que dénonce le film, pour découvrir ce désastre humain, social et écologique.
Ça commence par un début où je fais la gueule car on me montre un mec dans une tour de contrôle écraser des abeilles sur les vitres. Hum... Oui et? Ça sert à quoi? Bon sinon le fait que le film soit posé n'est pas une mauvaise chose, au moins ça cherche pas à vous gueuler son message si fort que vous le sentirez résonner dans vos oreilles. Au moins on nous amène le sujet de façon plus posée à travers la population et si je mets une note correcte c'est parce qu'il se dégage une certaine beauté de ces scènes-là, sans musique pourrie pour nous faire pleurer ou réagir comme tout bon documentaire bien réac' et bien débile. Bon après c'est tout, au bout d'un moment ça commence à sérieusement tourner en rond, le film est trop long et un peu misérabiliste. Surtout que tout ce qu'il dit est clairement discutable. De plus, c'est pas très bien foutu, bricolé quoi (comme si on voulait apporter de l'authenticité à ce qu'on montre, moui bof). Mais bon, disons que c'est ni bon ni mauvais, mieux que des documentaires nanardisants mais se foutant un peu de son sujet en fait et alignant pas mal de clichés. Ça se laisse simplement regarder mais ne provoque pas grand chose. Bref, pas de quoi en faire un foin.