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Alain D.
Une Comédie dramatique mise en scène, coécrite et jouée par la savoureuse réalisatrice Agnès Jaoui. Le scénario du tandem "Jacri" nous sert une histoire sombre et fascinante nous plongeant dans un milieu littéraire débordant de faux semblants, habité par les doutes des créateurs et les admirateurs complaisants.
Le film est parfaitement mis en scène sur une sublime BO classique avec d'excellents doublages lyriques. Cette comédie est également servie par une distribution nous permettant d'apprécier la belle présence de Virginie Desarnauts et les excellentes prestations d'acteurs de Marilou Berry et de Jean-Pierre Bacri, toujours parfait dans un rôle de mufle insupportable.
Le film est parfaitement mis en scène sur une sublime BO classique avec d'excellents doublages lyriques. Cette comédie est également servie par une distribution nous permettant d'apprécier la belle présence de Virginie Desarnauts et les excellentes prestations d'acteurs de Marilou Berry et de Jean-Pierre Bacri, toujours parfait dans un rôle de mufle insupportable.
weihnachtsmann
Franchement superbe. Doux-amer. J'ai du mal à donner une mauvaise note à Jaoui-Bacri. Ils racontent tellement bien la vie. Marilou Berry est écorchée dans ses sentiments et Jaoui sait la faire grandir. C'est très beau
"le goût des autres", "Cuisine et dépendance" sont de très grands films et pour "Comme une image" j'espérais revoir un film "Jaoui/Bacri" de même qualité. On sent que le principe se veut identique ici: réalisme des dialogues, des situations comiques telles que nous les avons déjà vécues. Mais là (pour ma part en tout cas) la mayonnaise ne prend pas. Peut être parce que ce n'est pas aussi bien joué qu'à l'habitude (comédiens pas convainquants), ou pas autant travaillé (répliques qui font rarement mouche). Mais j'ai vraiment eu l'impression que les réalisateurs scénaristes voulaient nous proposer (encore) la même mélodie, cette fois ci, un peu plate. Peut être un peu trop sûr d'eux?
Un film français qui propose un très bon jeu d'acteurs, tous crédibles dans leur rôle. L'histoire, en revanche, est plutôt ennuyante et ne représente pas un intérêt particulier. S'y déroulent les états d'âme de la bourgeoisie parisienne sans que je ne ressente chez le scénariste la volonté de la dénoncer ni de la caricaturer (sauf l'attitude antipathique du personnage incarné par JP Bacri qui est très largement soulignée). Tous se plaignent de leurs petits soucis insignifiants si bien que le spectateur ne comprend pas trop où le réalisateur veut en venir. Seule la mélancolie du personnage joué par Marilou Berry est intéressante à analyser mais après tout, ce film n'a peut-être pas d'autre but.
Pas très inspiré, il y a une idée de base et quelques histoires périphériques qui ressemblent plus à des pistes qu'un véritable scénario. Du coup si Agnès Jaoui et Marilou Berry jouent bien dans l'ensemble on sent des moments de flottements, pour Bacri qui fait du Bacri c'est encore plus flagrant. Les autres n'arrivent pas à exister.
Jonathan M
Jaoui-Bacri est le duo fort, scénaristiquement parlant, du cinéma français. La qualité d'écriture est bluffante. L'observation des petits détails qui font la différence à l'arrivée. C'est un constat sur l'évolution, ou plutôt le vivre ensemble des sociétés actuelles. Le rejet des fautes sur autrui, le manque de sincérité. Un monde altruiste quand il s'agit de parler d'ambition, laissant de côté tout ce qui a menait au succès. Dit comme çà, l'idée semble guère novatrice. Mais pour sortir un film de cette précision, chapeau! Ce que j'aime par dessus tout, c'est qu'on ose balancer sans forcément émettre un jugement particulier, sans faire le donneur de leçon de service.
Comme une image est un film bien plat où rien est vraiment passionnant. L'histoire n'est pas prenante, les personnages sont agaçants et pathétiques et le film se déroule trop lentement. Reste que les acteurs sont excellents (merci Marilou Berry) et que les musiques sont très belles. Jean-Pierre Bacri et Agnès Joui signent un film mièvre sans véritable intérêt où l'aspect dramatique n'est pas assez crédible, où l'humour n'a pas sa place et où la romance n'est pas assez accentuée. Très moyen, comme beaucoup de films français.
"Comme une image", comédie dramatique française réalisée par Agnès Jaoui. Un film écrit par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, sorti en 2004. 2e réalisation d'Agnès Jaoui. Formidable duo Jaoui / Bacri (que nous regrettons).
Une belle écriture, une bonne réalisation. Une belle distribution,avec Jaoui, Bacri et aussi l'adorable Virginie Desarnauts, le très bon Grégoire Oestermann, Laurent Grévill, Serge Riaboukin et Olivier Doran.
Le film tourne autour du personnage de Lolita interprété par Marilou Berry, un personnage assez peu motivant qui prend une grande place et que l'on pourrait qualifier, comme cela est dit dans la dernière scène de "fatiguante". C'est un peu le cas en effet.
Une présence des téléphones portables un peu envahissante, ce sera hélas le cas de la plupart des comédies parisiennes à partir de ce début des années 2000... et jusqu'à maintenant. Un jour il faudra penser à les éteindre.
Le film n'en demeure pas moins bon est réussi. Bacri excelle dans son registre habituel qui se décline différemment selon les films. Grande qualité d'écriture. Avec Jaoui et Bacri les personnages sont magnifiquement ciselés et les acteurs mis en valeur. Du génie dans la mise en scène. Un film avec Bacri, c'est toujours un plaisir.
Une belle écriture, une bonne réalisation. Une belle distribution,avec Jaoui, Bacri et aussi l'adorable Virginie Desarnauts, le très bon Grégoire Oestermann, Laurent Grévill, Serge Riaboukin et Olivier Doran.
Le film tourne autour du personnage de Lolita interprété par Marilou Berry, un personnage assez peu motivant qui prend une grande place et que l'on pourrait qualifier, comme cela est dit dans la dernière scène de "fatiguante". C'est un peu le cas en effet.
Une présence des téléphones portables un peu envahissante, ce sera hélas le cas de la plupart des comédies parisiennes à partir de ce début des années 2000... et jusqu'à maintenant. Un jour il faudra penser à les éteindre.
Le film n'en demeure pas moins bon est réussi. Bacri excelle dans son registre habituel qui se décline différemment selon les films. Grande qualité d'écriture. Avec Jaoui et Bacri les personnages sont magnifiquement ciselés et les acteurs mis en valeur. Du génie dans la mise en scène. Un film avec Bacri, c'est toujours un plaisir.
Des personnages très touchants, un scénario soigné, un film émouvant... On en attendait pas moins du duo Jean-Pierre Bacri/Agnès Jaoui qui nous a habitué à leurs films sympathiques et qu'on aimerait voir plus souvent.
Une tragi-comèdie qui reprend le lègendaire "All About Eve" de Joseph L. Mankiewicz, mais à la sauce Agnès Jaoui qui assume les rôles de rèalisatrice et d'actrice. "Comme une image" commence par une excellente scène à l'intèrieur d'un taxi où Jean-Pierre Bacri en impose! Puis, le film avance, dans une histoire sur le pouvoir et les rèactions qu'ils suscitent! La tyrannie est un jeu qui se joue à deux! Egocentrique capable de vous marcher sur la tête pour avoir ce qu'il veut, Bacri (sixième collaboration avec Jaoui) trouve un rôle à sa mesure, un personnage bourru et dètestable! Baptême de feu convaincant pour Marilou Berry qui tient là son premier vrai rôle au cinèma! Tout comme la discrète Virginie Desarnauts (l'ex-hèroïne de la sit-com "Premiers baisers") qui joue avec brio la compagne moralement martyrisèe de Bacri! Prix du meilleur scènario au festival de Cannes 2004 qui a du coup facilitè les ventes à l'ètranger du film de Jaoui, dont le prèsident cannois fut un certain Quentin Tarantino! Vision juste et cruelle de nos moeurs, "Comme une image", c’est aussi une bande son! Comme ècrin au jeu des comèdiens, la musique (dont la chanson « Obsesión » du groupe Aventura) qui les enveloppe et rèsonne encore après la projection finie...
La 2ème réalisation d'Agnès Jaoui fut une nouvelle preuve de son savoir-faire incroyable pour capter les comportements réalistes et explorer les relations socio-psychologiques.Bien plus amer que "le goût des autres",donc moins aimable,"Comme une image"parvient à une fine observation des comportements humains et des mesquineries coutumières tout en évitant la caricature annonçée.Jaoui brocarde d'un côté le pouvoir,et en quoi cela influence les réactions hypocrites de chacun.De l'autre,elle pointe du doigt la dictature de l'image,qui impose un physique standard.Marilou Berry,effarante de justesse,incarne bien l'ado paumée,mal dans sa peau,qui cherche désespérément la reconnaissance paternelle,tout en faisant l'expérience des amours déçus.Jean-Pierre Bacri,dans une variation du bougon qui lui va si bien,se révèle autant touchant qu'odieux,en écrivain narcissique,arrogant,et blessant sans s'en rendre compte.Agnès Jaoui,professeur de chant classique,sous ses dehors tolérants,est aussi à blâmer pour son comportement intéressé.Bref,la satire de la célébrité bat son plein,et appuit là où ça fait mal.L'amertume ne lâche jamais ce film-choral,sans concessions,naturellement drôle et finalement très humain.
Nouvelle création du tandem bobo...et là je dis non, non et non! C'est dégoulinant de politiquement correct et franchement mauvais. Ok, les dialogues sont bons, mais au service d'un film médiocre et agaçant et puis long, mais long! Mention pour la gamine très bien...mais ça ne sauve pas le film!
S'abstenir.
S'abstenir.
Une comédie satirique qui fait mouche sans recourir à la caricature, par la finesse et la justesse de son observation.
Film très bavard, malgré - quel paradoxe - des dialogues remarquablement écrits. On dirait que lauteur juge utile de nous infliger le bruit ambiant des bavardages inutiles pour nous raconter lhistoire émouvante, mais un peu confuse, de la petite grosse quon prend, cest une tradition, au cinéma comme dans la vie, pour une tarte. La jeune fille voudrait exister aux yeux de son père, un écrivain célèbre et désabusé, pour qui personne nexiste hors lui-même. Aux yeux de sa prof de chant aussi, une hyperactive fatigante. Comédie de murs dans un milieu familier des auteurs, mais finalement loin de la « vraie vie » et des « vrais gens », comme dirait Ségo qui sy connaît ( ?). La parisianisme frappe encore.
J'adore Agnès Jaoui, mais là j'avoue que j'ai trouvé le temps franchement long ; cette femme a énormément de talent et j'espérais mieux... :oS
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