Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 134 abonnés
5 102 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 30 novembre 2019
Le thème de l’homme bourru au cœur tendre est récurrent au cinéma mais les pirates ici apportent à la peur de l’inconnu, la peur du danger. Le film met longtemps à démarrer en tout cas dans son thème et le nombre des enfants ne le rend pas aussi émouvant qu’un capitaine courageux ou Moonfleet. Malgré cela il y a l’aventure et la prise de conscience d’une vie plus adulte.
Les enfants sont tous formidables (en particulier Emily) et Anthony Quinn est excellent dans la peau de ce pirate qui s'attendrit face aux enfants mais ni sa présence ni celles de James Coburn et Nigel Davenport sauvent le film de la paresse. Seule la dernière demi-heure nous offre une certaine réussite.
4 487 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 18 juin 2021
Je pensais que Cyclone à la Jamaïque allait être un film d'aventure familial en raison de son principe. Cinq enfants sont envoyés sur un bateau vers l'Angleterre pour y recevoir une bonne éducation mais au milieu du voyage une bande de pirates détourne le bateau. Anthony Quinn et James Coburn sont les deux pirates principaux et si vous pouvez deviner lequel est sévère et lequel a un faible pour les enfants alors donnez-vous une étoile en or et sautez sur ce film. Comme on peut s'y attendre Anthony Quinn est très bon dans le rôle d'un ruffian au cœur d'or et ses scènes tendres avec les enfants Deborah Baxter en particulier rendent le film presque digne d'être regardé. Le principal problème de ce film est qu'il s'agit d'un drame assez triste et adulte qui se trouve avoir des enfants parmi les acteurs. Il y a très peu d'humour dans le scénario et les situations dans lesquelles Deborah et ses frères et sœurs se retrouvent sont bien plus lourdes qu'elles ne devraient l'être. Il n'est pas l'un de ces gentils films de Disney comme L'Île au trésor sortis dans les années 1950 et 1960. Si vous voulez vraiment le regarder ces votre problème mais sachez que vous avez été prévenu...
Superbement interprétée par deux monstres du cinéma, Coburn et surtout le gigantesque Quinn, cette aventure touchante et belle est tout simplment un classique du cinéma pirate.
Surtout connu pour "Tueurs de Dames" ou "Le Grand chantage", Alexander Mackendrick réalise là un film d'aventure maritime qui aborde le genre sous un œil nouveau puisqu'il nous raconte l'histoire d'un groupe d'enfants qui se retrouve sur un navire pirate par inadvertance. Quand les pirates s'en rendent compte, ils sont en pleine mer et veulent débarquer les marmots à leur prochaine escale. Mais leur capitaine Chavez (joué par un irrésistible Anthony Quinn) se prend rapidement d'affection pour eux et n'écoute pas son équipage qui pense que leur présence à bord porte malheur. Sans pour autant se passer des codes du genre, "Cyclone à la Jamaïque" pose un regard assez désenchanté sur l'enfance et l'apprentissage de la vie qui se fait en pleine mer. Parfois cruel dans la façon dont il aborde les choses, le film n'en est pas moins très juste, prouvant la maîtrise de son cinéaste qui va au-delà du divertissement pour nous montrer que la cruauté n'est pas toujours là où on l'attend.
Un film d'aventures merveilleux, où la dimension romantique prend le dessus au fil d'un récit un peu désordonné. Admirablement jouée par Quinn et Coburn, cette oeuvre accorde une part importante à des enfants, que leur captivité va faire grandir rapidement, au point de provoquer la perte des flibustiers qui s'attachent trop à eux. Outre la superbe photographie de Douglas Slocombe, il faut aussi souligner la belle musique de Larry Adler, laquelle est pour beaucoup dans la réussite de ce métrage.
Film aussi étonnant que superbe où des enfants amoraux causent la perte des pirates qui les ont sauvés. On est très loin du cliché de l'enfance innocente et Mackendrick montre l'ambivalence et l'inconscience de l'enfance. Anthony Quinn et Coburn sont géniaux et la fin est fantastique. Un grand film injustement méconnu. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Que l'on considère ce film comme un film d'aventures manquant d'action ou comme un conte enfantin trop peu lyrique, il s'agit là d'un échec notable. Mackendrick, son réalisateur, veut nous le vendre comme un face à face entre de jeunes enfants innocents et des pirates, ces êtres qu'Hollywood nous a jusque là appris à considérer comme des méchants de base. Dès lors, même si le point de vue des enfants n'est pas suffisamment mis en avant, l’évolution de leurs rapports du point de vue du capitaine pirate, magnifiquement interprété par Anthony Quinn, offrent une dimension humaine attachante à cette histoire aussi candide dans le fond que parresseuse dans la forme.
Alexander Mackendrick est le co-réalisateur des "Canons de Navarone". Il a réalisé quelques bons films comme "Le Grand Chantage" mais rien de transcendant ne transpire dans son œuvre. "Cyclone à la Jamaïque" donne cette impression de ces petits films d'aventures de série B sans grand génie, au moins pour les quarante premières minutes. Ce qui est assez long pour sombrer dans l'ennui mais il faut le regarder jusqu'au bout pour découvrir le charme d'une sorte de conte d'enfants, car là est le véritable centre d'intérêt de cette histoire : les rapports entre des enfants innocents et des pirates cupides par nature. Les enfants deviennent la coqueluche du capitaine Chavez et sont progressivement adoptés par les pirates. Un humour léger se dégage de temps à autre à bord du navire mais certains faits dramatiques viennent entacher la bonne humeur de cette troupe éclectique comme la mort accidentelle du jeune garçon dans la taverne. Le personnage le plus attachant revient sans conteste à Anthony Quinn qui domine de tout son exceptionnel talent cette aventure où la tendresse côtoie la rudesse. James Coburn, dans le rôle du second, fait tant bien que mal le tampon entre le capitaine, les enfants et les pirates. La jeune fille est touchante dans sa relation avec le capitaine. Les évènements vont se précipiter et la justice fera son œuvre. La fin du film termine sur une note idyllique de la famille retrouvée. Une belle histoire qui aurait pu tomber dans l'escarcelle de Walt Disney.
Un bon film de pirates qui manque cruellement d'aventure. Mais ce manque est compensé par le bon jeu de Anthony Quinn qui trouve un rôle émouvant de pirate au coeur tendre. C'est aussi un film certes un peu simpliste sur l'insoucience de l'enfance, car le film est vu par des enfants comme dans Peter Pan, sauf qu'ici ils s'attachent aux "gentils" pirates.
Le film qui a coulé le réalisateur Alexander Mackendrick. Quelle injustice ! Car il s’agit-là d’un formidable film d’aventures qui nous décrit l’innocence de l’enfance sérieusement écornée par le destin. Le scénario est remarquablement agencé, en concordance parfaite avec une mise en scène qui va à l’essentiel (la dernière séquence dans le jardin public laisse à penser que les péripéties vécues par les enfants sont gommées de leur esprit mais on devine bien qu’ils garderont au fond d’eux cet épisode particulier de leur vie). Formidable rapport de force et de séduction entre le capitaine Chavez et Emily. Extraordinaire Anthony Quinn. Où sont les acteurs de cette envergure aujourd’hui ? Film inclassable et insolite, tout comme « La Nuit du Chasseur » et « Chaque Soir à Neuf Heures ».
1h44 ou j'ai été transporté à bord du navire du Capitaine Chavez. Un homme plutôt extravagant et attachant qui sans le savoir va se lier d'amitié avec des jeunes enfants , censés partir pour l'Angleterre. Le duo Quinn/Coburn est plus que remarquable , les deux hommes ce complètent à merveille ! L'action principale se situe bien sûr sur un bateau mais on ne s'en lasse pas ! On a juste à admirer le jeu des acteurs et la complicité entreprit entre le capitaine Chavez et les jeunes enfants. Magnifico
Il y a quelques longueurs dans les passages en bateau (qui forment l'essentiel du film) mais aussi des moments drôles. J'ai bien aimé la scène (courte) à Tampico, vers le milieu du film.