Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 2 janvier 2017
C'est la pathétique histoire d'un pauv'mec qui pète les plombs à cause d'un chagrin d'amour (bouhouhou...) dans ce film pleurnichard qui commence par la fin et finit par le début. De retour en arrière en retour en arrière, on n'arrête pas de reculer et de suivre le parcours de ce pauvre hère à la fois minable et sale con obsessionnel dans la quête inextinguible de sa petite morue perdue.
Globalement de mauvais goût sur plusieurs séquences, le film respecte les standards coréens en la matière ainsi que les sentiments exacerbés dont on rirait presque s'ils n'étaient pas aussi cantonnés au tout premier degré et aussi caricaturaux.
ça chiale, ça crie, ça se bat comme dans un mauvais mélodrame au cours duquel on subit les atermoiements navrants du parcours névrotique d'un pauv'con. Pathétique et édifiant.
Grand film coréen avec un début et un final exceptionnel, dommage que l'entre deux nous perde entre différentes époques et est plutôt laborieux mais nécessaire pour faire le tour de ce film. Une belle réussite néanmoins!!
Il commence comme une énigme : un jeune homme rejoint un groupe d'anciens amis qui pique-niquent au bord d'une rivière, avant d'adopter un comportement incohérent et de monter sur un pont de chemin de fer au moment où un train arrive.
Le film va ensuite reculer dans le temps, exposant des scènes séparées à chaque fois par plusieurs années, et dévoilant ainsi progressivement ce qui a conduit le personnage de Yongho à agir comme il le fait.
Cette progression à rebours, qui avance dans l'éclaircissement à mesure qu'elle recule dans le temps (comme le train qui sépare chaque séance et avance alors qu'il recule, parce que la pellicule défile dans le mauvais sens) est une superbe trouvaille, utilisée la même année - curieuse coïncidence - par Irréversible. Elle donne une tonalité étrange au film, pesante et mystérieuse : tout semble la conséquence d'un évènement initial qui nous manque, mais dont on voit les multiples conséquences (la méchanceté de Yongho, les bonbons, la jambe abîmée).
Une ambiance teintée de douleur et d'une sourde nostalgie baigne l'ensemble du film, qui peut être parfois d'une grande brutalité, toute coréenne.
Comme toujours chez le grand Lee Chang-Dong, la mise en scène est souveraine et élégante. Le montage est d'une efficacité exemplaire, la narration d'une rare ampleur et la direction d'acteur incroyablement précise. C'est avec une grande admiration pour l'art du maître coréen que j'ai laissé ma curiosité progresser jusqu'aux derniers plans, d'une grande beauté.
Avec sa construction à l'envers du récit, le film nous narre la vie d'un pauvre type qui n'a jamais fait les bons choix et ainsi passera sa vie à être déprimé et triste. Le style est comme son thème: peu avenant et un peu pesant. C'est le drame d'une vie médiocre qui est empreint d'un fort regret dans cette dernière scène (qui est la première) où le jeune homme espère de la vie tellement de choses dans ce regard vers le ciel.
Récit à rebours de la vie gâchée d’un homme désespéré. Un mélodrame coréen désenchanté, à la construction narrative brillante, porté par une interprétation excellente.
A une réunion d’anciens amis, Yongho visiblement au bout du rouleau s’éloigne du groupe et se laisse écraser par un train. Le film va raconter sa vie à rebours et tenter d’expliquer ce qui l’a emmené la. Peppermint Candy est un film assez désespéré qui montre un personnage qui est passé à côté de sa vie, souvent contrarié par des éléments extérieurs. Un homme qui se retrouve a l’écart car il n’a pas su trouver où garder sa place. Il montre un homme pris dans une société au formalisme aliénant et dont il ne sortira pas indemne. Avec son histoire raconté à l’envers il m’a fait penser à irréversible dans sa tonalité et un final qui laisse des sentiments très variés.
Regarder "Peppermint Candy", c'est un peu comme aller voir une expo Magritte un samedi matin à 9h. On entre difficilement dedans, on se demande même ce qu'on fait là, mais au fil des minutes la chose devient passionnante. L'idée de base s'avère en effet géniale : conter l'histoire à rebours. Ce tour de passe-passe permet de distiller les clés de l'intrigue, jusqu'à un dénouement assez prévisible mais pourtant émouvant. Car c'est là l'autre réussite de Lee Chang-Dong, celle de nous faire passer du dégoût à la compassion en passant par la fascination. Ce faisant, il serait intellectuellement malhonnête de jeter un voile sur les aspérités du film, à commencer par le rythme. 2h10, c'est déjà un format cinématographique long. Si en, plus, des longueurs viennent freiner l'intérêt du film, cela devient une torture. Autre faiblesse de "Peppermint Candy", les coups de sang répétés du héros. On devine aisément la réponse de Lee Chang-Dong : de telles scènes visent à mettre en évidence l'état de folie dans lequel bascule peu à peu Yongho. Certes. Mais je trouve la manœuvre facile et finalement usante. Pour parler clairement, on a plus l'impression d'un remplissage. Cela n'enlève toutefois rien à la qualité de "Peppermint Candy", assurément l'un des meilleurs films coréens des années 2000.
Deuxième opus du plus intello des cinéastes coréens, Lee Chang Dong, " peppermint candy" (2000), se propose de brosser le portrait d'un jeune homme dont le destin est perturbé par un trauma funeste.
Au plan formel, le scénario est présenté à rebours de sa chronologie. Le procédé donne toute sa saveur au film qui gagne peu à peu en intensité, jusqu'à une fin très émouvante.
Visiblement peu compris ( jusqu'au résumé fait par sa fiche wikipédia se trompe sur l'analyse de la psychologie du personnage), le titre n'est pas non plus ( malheureusement) aisément accessible en salle.
C'est ( de mon point de vue) vraiment dommage, car mis à part " Burning" (présenté en CO Cannes 2018, le jury passera complètement à côté du film qui repartira la corbeille vide) , a ce jour le dernier et sixième film du cineaste, " peppermint candy" est sa plus grande réussite ( même si "oasis"(2002) lion d'argent Venise est son film le plus titré et paradoxalement le moins accompli)
Description d'un cas d'une victime sociale qui bascule dans la violence, d'abord contre les autres puis contre lui-même.
Le cinéaste montre à quel point le déterminisme ( ici c'est l'histoire du pays qui par un enchevêtrement de circonstances conduit le personnage principal à sa perte) joue un rôle majeur dans une trajectoire de vie.
La seconde partie est absolument formidable et compense certaines imperfections du début, dûes au manque de clarté de certaines scènes ( elles s'éclaireront peu à peu). Les aficionados du travail artistique du cinéaste ne le manqueront pas.
Cela afaisait longtemps que ce film dormait dans ma dvdthèque. Ce week end, ayant vu et apprécié" Poetry", dernier film du réalisateur, je me suis décidé à regarder "Pepermint Candy". Une fois de plus la magie de la mise en scène opère. A travers la vie à rebours d'un homme, le réalisateur nous entraîne dans l'Histoire de la Corée.
Peppermint Candy est un film puissant à la mise en scène ravageuse et à l'interpretation inoubliable. L'idée de narrer le film à rebours, comme dans Irréversible de Gaspar Noé, offre des émotions de plus en plus fortes de scènes en scènes nous permettant alors de découvrir les raisons du suicide du "héros" lors d'une première séquence forte en émotions à en pleurer... D'autant plus, à travers l'histoire d'un homme qui a tout perdu au cours du temps, l'on découvre l'histoire de la Corée Du Sud de 1999 à 1979. Peppermint Candy (Bonbon à la mente) est un film magnifique au titre symbolique et émouvant une fois le film terminé. Très beau film !!!
Film dur, voire violent, Peppermint candy est finalement un film très optimiste, qui propose une remontée du temps à un personnage, pour, peut-être, laisser son existence prendre un autre chemin. Une grosse claque, mais une vraie leçon de vie.
Le projet semblait alléchant, découvrir la vie d'un homme brisé, en remontant de la fin à l'origine de la cause. Malheureusement, le film souffre de longueurs peut-être évitables, le tout est pour tant tout de même intéressant, et l'on découvre la once d'une critique anti-militariste, et du service militaire qui a pour le coup, déshumanisé le protagoniste.
Le point fort de ce film est son scénario : en effet, la réalisation est plutôt quelconque, à part le travelling inversé le long de la voie ferrée qui permet de séparer les différentes époques, mais les multiples instantanés de la vie du héros nous éclairent sur le début du film et donc sur la fin du héros (celui-ci se suicidant dès le début du film, le vrai suspens n'est pas de savoir s'il va se suicider, comme dans la majorité des films similaires, mais de connaître les raisons qui l'ont poussé à cet acte !). Ce film est en fait une vraie théorie sur le destin, sur les conséquences mêmes lointaines de chaque acte de la vie, sur l'importance du choix d'une épouse, d'un métier qui nous correspondent vraiment et qui vont avoir une influence non négligeable sur le reste de notre vie. Il y a quelques situations (les interrogatoires musclés de la police coréenne sont terrifiants) et dialogues inoubliables. Le summum étant la technique de séduction du héros, digne des "french lovers" comme les imaginent les américains. D'ailleurs, ce film est sorti la même semaine que "La Chute du Faucon Noir" (Black Hawk Down). Il y a une grosse différence entre ces deux films : le film coréen est réaliste, il présente l'Histoire de la Corée telle qu'elle est, avec ses bavures policières et militaires, sans artifice. Le film américain est un vrai film de propagande qui présente l'Histoire des USA telle que les américains la rêvent, une déformation de la réalité toute à la gloire des "grands" soldats de la "grande" armée du "grand" pays que sont les États-Unis pour le reste du monde, ou, en tout cas, c'est comme ça que les américains veulent nous montrer leur merveilleux pays.
Ce "Bonbon à la Menthe" sans prétention à l'origine est un film hyper atypique grâce à un scénario original basé sur un procédé narratif à rebours très interessant. C'est un film magique où l'émotion et le suspense sont présents tout au long des 2 heures. C'est prenant dès le début avec ce suicide qui sera expliqué au cours du déroulement du film...et on a hate justement de savoir le pourquoi (ou plutot les pourquois)de ce suicide L'acteur ajoute une touche de grandeur tant il est excellent. Lee Chang-Dong, le metteur en scene qui depuis est devenu ministre de la culture de son pays a su mettre l'intensité qu'il fallait pour rendre cette histoire touchante et émouvante tout en ajoutant une partie "découverte historique" de la Corée du Sud Certains peuvent dire que ce film est une leçon de vie (je suis asez d'accord avec ça), d'aucuns diront également qu'on s'ennuie parfois, que c'est rempli de lenteur, que quelques scenes sont dures à comprendre et que certains retours dans le passé trop longs desservent le scénario (et là également je suis OK avec eux)? Et c'est pour ces défauts que je ne mettrai que 2 etoiles 1/2. Mais vu que cette note n'existe pas sur ce site, ça sera 3 (c'est mon jour de bonté)