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lhomme-grenouille
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Voilà un véritable chef d'oeuvre de science-fiction qui a subi les préjugés qui pèsent sur l'animation japonaise de plein fouet, et qui par conséquent ne connait pas la notoriété qu'il devrait connaître. Loin de se limiter à un simple film d'action très énervé comme on se contente souvent de le percevoir, "Ghost in the Shell" est surtout une splendide fable philosophique à la richesse inimaginable. A l'image du romancier Philip K. Dick, Oshii se sert du thème du robot pour chercher au travers de la machine l'essence même de notre humanité. Le propos est certes délivré brutalement, au milieu d'une intrigue en elle-même très complexe, mais il est brillant de profondeur et de pertinence. Au final, on est étourdi par cette pensée fulgurante et visionnaire, teintée d'une poésie mystique qui ne peut laisser personne indifférent. La musique de Kenji Kawai joue en cela un rôle majeur, probablement la bande originale la plus aboutie de l'histoire du cinéma. Je pas coutume d'employer de tels mots à la légère, croyez-moi donc sur parole : ce film est exceptionnel, C'EST UN MONUMENT.
Avant d'aller découvrir son adaptation live emmenée par Scarlett Johansson, il fallait bien que je me regarde enfin l'animé d'origine que je n'avais jamais vu jusqu'à lors. Et après visionnage, oui, Ghost in the Shell est vraiment un film d'animation époustouflant qui n'a pas volé son titre d'oeuvre culte. Sorti en 1995 au Japon (et seulement en 1997 en France) et réalisé par Mamoru Oshii, Ghost in the Shell n'est pas un film facile à aborder de part son scénario assez complexe et de part les nombreuses questions que ce dernier soulève. Ceci étant, j'ai trouvé la réalisation et l'animation de ce film vraiment excellentes. Elles n'ont pas pris une ride même aujourd'hui. Certains plans sont magnifiques et sont sublimés par l’envoûtante et incroyable musique de Kenji Kawai. Le film n'est pas très long mais reste néanmoins intense et palpitant. Quand on voit Ghost in the Shell, on ne peut s'empêcher de voir tout l'héritage qu'il a laissé derrière lui et à quel point des œuvres comme celle-ci passe les années en étant toujours aussi fraîche et pertinente. Je comprends mieux pourquoi tant de gens l'adore et le respecte. Un incontournable qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.
Ghost in the Shell, est à coup sûr une oeuvre culte. Un animé dont l'influence sur des centaines de films est décelable dès les 15 premières minutes. Mais son titre de chef d'œuvre est-il donc, par conséquent, atteint d'office ? A mon humble avis de critique cinéphile, cet animé (d'une grande qualité évidente que personne ne pourra contester), ne mérite cependant pas le titre de chef d'œuvre (mot à prendre avec des pincettes...). Certes, l'univers fascinant et la beauté de l'animation et des graphismes font la force de Ghost in the Shell, cependant, c'est lorsque l'on commence à s'interroger sur la complexité du scénario, que son titre de "chef d'œuvre" vol en éclat. L'intrigue globale du film est (sans utiliser le terme péjoratif de "simpliste") sans surprise, voir (oserais-je le dire..) creux. Et ce scénario, bien que gonflé de symboles religieux et de réflexion philosophiques sur la définition de l'individu et ce qui le différencie de la machine, reste décevant, en comparaison avec les mérites que nombre d'amis m'avaient vanté. Je sais bien que je ne fais que détruire la réputation du film pour l'instant. Mais rassurez-vous, Ghost in the Shell est un bon film. Un film très divertissant (la scène d'action d'ouverture est EXCEPTIONNELLE), dont l'ambiance étrangement mélancolique, soulignée par des plans contemplatifs d'une grande beauté, restera une référence en matière d'animé, et plus généralement, de science-fiction. Le chef d'œuvre de l'animation japonaise ? Sans doute pas. Un bon film ? Évidemment !
Ou alors je suis passé totalement à côté, ou bien ce film me paraît un peu surestimé. J'ai trouvé l'ensemble un peu brouillon. Je ne sais pas s'il faut déjà connaître l'univers de Ghost in the Shell avant de le voir, mais j'ai eu l'impression d'être un peu paumé, avec du vocabulaire que je ne comprenais pas. Le film cite des concepts et des lieux sans vraiment les approfondir, je n'ai pas saisi l'enjeu de l'intrigue ni ce que les personnages faisaient vraiment... Ceci dit l'ambiance du film, en particulier sa BO et son côté visuel, m'a beaucoup plu. J'ai été plongé dans cette atmosphère et j'ai quand même savouré l'ensemble. Ca vient probablement de la courte durée du film.
Ceci n’est pas un manga comme les autres, c’est un film de SF à part entière, entièrement à part, une pure merveille de thriller philosophico-futuriste, avec des moments d’une riche anticipation, les décors superbes, le graphisme mélangeant images de synthèse et coup de crayon à l’ancienne, une palette colorée riche et déliquescente, qui sert de rendu à une mégalopole grandiose et froide à la fois. Une histoire qui a mit sur le cul Kubrick, Cameron et moi par la même occasion. Cela commence comme un film de politique fiction avec une James Bond girl (l’agent Kusanagi) qui se révèle être plus efficace que Bond lui-même ne le sera jamais, ensuite on entre dans une autre dimension, poétique, ludique et d’une maîtrise qui laisse baba. Dialogues qui se déclinent comme une image fractale sous une apparente banalité, en-dessous une profonde réflexion sur la condition de l’homme-machine dans un monde technologique à l’extrême, et la première tentative (réussie bien avant Matrix), de création d’une mythologie, d’un récit fondateur des mondes virtuels et du cyber espace, que l’on côtoie de plus en plus dans la vie réelle. Ne vous fiez pas à l’affiche porno-chic qui fait un peu roman de Gérard de Villiers, le film est un bijou à ne pas rater.
C'est dans un futur assez proche où tout est informatisé, même les humains, que Mamoru Oshii nous emmène en adaptant le manga "Ghost in the Shell". Il nous fait suivre la traque d'un dangereux pirate informatique par deux cyborgs à l'apparence humaine appartenant à une unité du gouvernement.
C'est dans un univers glaçant qu'il exploite à merveille qu'Oshii nous immerge, un monde où l'informatique à une place prédominante et où des créations artificielles ont peu à peu remplacé les humains, des entités capables de se reproduire (donnant lieu à des scènes métaphoriques qui ont (énormément) inspiré Matrix, comme cet univers dans son ensemble d'ailleurs). Le cadre de l'histoire est assez complexe mais Oshii ne nous y perd jamais, axant notamment son récit sur Motoko, un cyborg à l'apparence féminine se posant des questions et traquant un terroriste informatique pour le compte du gouvernement, avec l'aide d'un de ses coéquipiers, lui aussi étant une entité informatique.
La force de "Ghost in the Shell" c'est de mêler cette intrigue policière à un univers posant beaucoup de questions en donnant de l'importance à chacun de ces points. L'intrigue est efficace, assez mystérieuse et c'est avec une certaine fascination que l'on suit ce personnage féminin aux yeux aussi perçants qu'inoubliables. Mais derrière cette intrigue se cache tout un fond politique plus ou moins compréhensible et intéressant mais surtout des questionnements sur l'avenir de l'homme et son rapport à l'informatique. Oshii met en place un monde où l'homme et son processus de reproduction ne sont plus indispensables et où la technologie et l'informatique ont dépassé l'homme, sachant penser et ressentir comme un humain. Là où le film prend une tout autre dimension, c'est dans la psychologie du personnage de Motoko, entité qui ressent pourtant des sentiments et qui s'interroge sur ce qu'elle est à l'image de la scène où elle se baigne dans l'océan. Oshii donne de la puissance à ces scènes où ses doutes, sa solitude et ses angoisses ressortent.
Puis quelle mise en scène ! En peu de temps il pose les bases de cet univers et donne de la consistance aux personnages intéressants mais surtout donne de la tension, de la puissance (dramatique, intellectuelle...) et de l'intensité à son récit. L'animation est fluide et remarquable, retranscrivant à merveille toute la froideur, l'angoisse, la noirceur mais aussi l'érotisme de cet univers où tout semble désespéré. Le montage est assez audacieux sans devenir lourd ou lassant, bien au contraire et Oshii arrive vraiment à mettre en place un sentiment de fascination pour les personnages et enjeux, bien aidée par cette animation et le travail fait sur la bande-originale.
Un animé aussi puissant et marquant qui interroge sur l'avenir et le rapport de l'homme avec la technologie en mettant en avant un univers froid, glauque et surtout fascinant ainsi qu'un cyborg pouvant penser et ressentir tel un humain... Quelle claque.
Loin de se doter d’un scenario original, le célèbre anime de Mamoru Oshii tient tout de même ses promesses là où on ne l’attend pas. On aborde ici la thématique de la cybercriminalité, un support tout à fait convenable sur un futur bien apocalyptique. Le quotidien tourne autour de technologies que l’on convoite encore, mais qui présente bien des revers, au-delà de leurs multiples bienfaits. Oshii sacrifie alors le développement de nombreux de ces personnages afin de se consacrer à la tâche philosophique qui nous intéresse. La vie et la mort n’ont un sens « logique » selon son propre point de vue. C’est tout de même par le biais du Major Motoko Kusanagi que l’on appréhende ces notions. Cyborg en quête identitaire, elle exécute des tâches bien laborieuses, grâce à des capacités hors du commun. On reconnaît rapidement le contraste entre le décor futuriste, plongé dans un soupçon de pauvreté et de banalité. Mais ce que l’on retient, c’est ce qui raisonne lorsqu’on parle de « conscience de soi ». C’est en ce point que la métaphysique arrive à son comble et vient tirailler le spectateur, audacieux et curieux. La forme humaine, n’est qu’une carapace renfermant le « Ghost », comme on l’appelle. Il s’agit implicitement de l’âme. Et tout comme l’œuvre le conçoit, son âme est ici développée et détournée dans une réflexion bien particulière. On s’affranchira de la grande linéarité de l’intrigue pour en comprendre les nuances. Et c’est entre les très bonnes séquences d’action, ici pour illustrer le propos et les limites de la technologie, que l’on vient tranquillement éveiller notre propre conception de la vie. Bien entendu, la part de mystère aura le mot final sur un dénouement ouvert. Mais les quelques défauts qu’on lui reprochera sont essentiellement étouffés par les délicieuses partitions de Kenji Kawai. C’est donc entre la position religieuse et la science moderne que se situe « Ghost In The Shell », cherchant ainsi une existence par l’intermédiaire de notre jugement. La machine a beau être mise en cause à plusieurs reprises, la profondeur n’aura jamais été aussi bien maîtrisé sur le continent Japonais !
Un film très réussit dans la forme, mais j'ai l'impression que le fond aurait gagné à être plus développé ainsi que le background de ce monde futuriste dont on ne sait rien au final. Le film est perfectible, il est sympa mais n'atteint jamais des sommets.
Il faut avouer que l'oeuvre de Masamune Shirow était presque inadaptable.Une hérésie relevée par Oshii."Ghost in the shell" aborde des thèmes plus facilement compréhensibles et parlants sur manga.En film,cela donne de longues plages de dialogues abscons,certaines scènes futiles,un manque d'action évident et des considérations ontologiques qui nous échappent.Je l'avoue sans peine:je n'ai pas tout compris dans "Ghost in the shell",d'autant que tout est condensé en 1h15,avec en plus beaucoup de digressions.On y aborde la thématique du futur proche(2029),où les cyborgs sont désormais monnaie courante,comme les pirates informatiques.Kusanagi,lieutenant-cyborg se pose de nombreuses questions existentielles sur son "ghost"(son esprit),tout en essayant d'arrêter un hacker gênant pour le gouvernement japonais.Un corps mécanique doit-il avoir une âme? Jusqu'où les progrès humains peuvent-ils emmener ceux-ci? On est dans une philosophie techno-futuriste,proche des idées d'Asimov ou K.Dick.Mais à l'écran,cela sonne creux,et on a le temps ni de s'attacher aux enjeux,ni de se soucier du sort des personnages.On peut seulement admirer la richesse entraperçue de l'univers de Shirow.Peut-être suis-je simplement ignare,mais je suis passé totalement à côté.
"Ghost in the Shell" est devenu rapidement un film-culte, qui a directement inspiré les Washowski pour leur "Matrix", et que ses admirateurs défendent bec et ongles contre les sceptiques, dont je suis… Certes, "Ghost in the Shell" n'est certes pas un anime ordinaire : la précision du découpage, le soin apporté à certaines images (d'une indéniable beauté), l'inventivité de la mise en scène de Mamoru Oshii font sortir le film des frontières habituelles du genre, et le tirent loin du "cyber-manga" un peu primaire pour adolescents vers le "vrai cinéma". Prenant intelligemment son temps malgré un format assez court (moins de 90 minutes), stoppant régulièrement pour nous offrir de beau intermèdes "suspendus" le mouvement effréné de son intrigue ténébreuse - et honnêtement pas très compréhensible, en particulier au niveau des jeux politiques entre les différentes agences et représentants gouvernementaux -, "Ghost in the Shell" a surtout l'ambition de livrer quelques réflexions... qu'on pourrait, en poussant un peu, qualifier de philosophiques, sur la nature humaine et sur la définition de la Vie ! Alors où est le problème ? D'abord, formellement dans une animation assez primitive qui a logiquement pas mal vieilli, et qui désamorce la puissance potentielle des scènes d'action. Ensuite dans le fait que, derrière l'aspect un peu prétentieux des digressions entre (presque) humains, cyborgs et programmes sur l'essence de la Vie, il suffit de réfléchir un peu pour se rendre compte que tout cela reste très superficiel, un peu enfantin même, surtout si l'on compare "Ghost in the Shell" à l'œuvre littéraire de Philip K. Dick, qui a été clairement une source d'inspiration ("les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques", évidemment…). Mais c'est surtout le choix de montrer sans aucun motif scénaristique, la belle héroïne quasiment toujours nue et de s’appesantir sur ses généreux attributs qui disqualifie le film, et le ramène à son essence un peu médiocre de "film pour geeks".
Quelque part entre Akira er Blade Runner, Ghost in the Shell offre un Tokyo futuriste crade et à l'agonie. Via une esthétique remarquable le long métrage est une dissertation philosophique sur l'identité de l'être vivant. Porté par une animation contemplative et des décors visionnaires, Ghost in the Shell s'avère légèrement trop bavard au détriment de scènes d'action dantesques laissées de côté. Jusqu'à son final réfléchie, Ghost in the Shell cherche à confronter le spectateur à l'idée d'être humain.
Ghost In The Shell est un film très novateur dans ce qu il décrit et qui n a aujourd'hui rien perdu de sa force évocatrice. Ce long métrage d animation est un petit bijou de science fiction au scénario soigné et intéressant . L'ambiance du film qui allie des arrières plans soignés, des scènes d action brillantes et des dialogues passionnants est géniale. Le film bénéficié et c est assez rare pour être souligné d un casting doublage excellent qui fait que la Vf est d un très bon niveau. Le film peut paraître austère dans les scènes de dialogues je trouve personnellement qu elles se marient très bien avec le côté action du film. Influencé par d anciens film de Sf (j ai pensé à Blade Runner) et influençant pour la suite (on pensera à Matrix); ce manga de très grande qualité passe pour un film charnière du genre.
Un chef d'œuvre de SF, d'anticipation, et une pure réflexion philosophique futuriste.
Ghost in the shell apporte des idées novatrices sur la vie, les souvenirs, notre identité, sur fond d'action futuriste ultra stylée. La bande-son n'est pas en reste, et accompagne l'image avec brio. Le doublage français quant à lui est excellent, et colle parfaitement aux personnages. L'histoire quant à elle est magnifiquement bien rythmée. Cet anime est résolument un monument du genre.
Alors pourquoi seulement 4 étoiles ? Malgré tous ses points positifs, le film est trop court, ou trop rapide. Certains éléments de l'histoire, même si bien amenés et bien dosés dans le récit, sont trop rapides, pas vraiment expliqués, et encore moins détaillés. Ce qui est exceptionnellement dommage, tant l'univers aurait gagnait à être plus abouti à l'écran.
Cet anime est mythique à plus d'un titre. Le film repose sur un monde futuriste où les nanotechnologie prend une place entière dans la vie des humains. Les robots font partie intégrande de ce monde. On suit alors le Major, une femme qui n'a d'humain que son "ghost" ou son âme si on préfère. Celle-ci pourchassera un hacker et se posera d'innombrables questions sur l'humanité et son rôle au milieu des humains. Bref : un anime plus que réussi qui a inspiré nombres de cinéastes sous l'aura d'une bande son à couper le souffle.
Film culte pour la plupart, je dois avouer une certaine perplexité par rapport à ce film, d'autant plus qu'il est considéré comme LE manga de référence. Il faut tout de même reconnaitre à ce Ghost in the shelle une réelle volonté de créer ujn univers nouveau, avec une recherche visuelle fort intéressante et quelques belles trouvailles. Mais le scénario est tout de même bien maigre et on ne comprend vraiment pas toujours tout à ce film. Loin d'être mauvais donc, Ghost in the shell ne m'a pas paru pour autant totalement convaincant.