Premier long-métrage pour l'artiste peintre et figure importante du néo-expressionisme Julian Schnabel (Le Scaphandre et le papillon - 2007 & Miral - 2010) qui réalise ici un biopic passionnant sur Jean-Michel Basquiat (1960/1988), artiste peintre New Yorkais qui connut un succès fulgurant dans le milieu du graff et devient par la suite, un artiste peintre d'avant-garde très populaire dans le milieu underground.
Qui mieux qu'un artiste peintre reconnu pouvait réaliser un biopic sur un tel personnage ? Julian Schnabel était l'homme de la situation, voilà pourquoi il était le mieux placé pour rendre cet hommage au premier artiste noir.
Un homme incompris par certains, pourtant très doué et précoce pour son âge, victime des préjugés et du racisme, il connut pourtant la consécration, mais un jeune adulte vivant dans la rue et gagnant des sommes conséquentes du jour au lendemain, cela ne laisse pas indifférent. Entre excès et drogues en tous genres, le jeune Basquiat décède à l'âge de 27 ans d'une overdose. Avec Basquiat (1997), le réalisateur lui rend un vibrant hommage, avec une pléiade d'acteurs, des grands noms dont David Bowien, Benicio Del Toro, Dennis Hopper, Gary Oldman, Christopher Walken, Willem Dafoe, Sam Rockwell, Courtney Love & Jeffrey Wright dans le rôle titre. Une première oeuvre qui ne passe pas inaperçue et prouve rapidement les talents indéniables du cinéaste. Jean-Michel Basquiat connut une précédente adaptation, avec Downtown 81 (1981), réalisée avant sa mort et dans laquelle il joue son propre rôle. Enfin, il existe aussi le documentaire Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child (2010) revenant lui aussi sur sa courte mais très florissante carrière !