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    Mother
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    286 critiques spectateurs

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    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Un thriller sud-coréen à l’histoire déroutante et au sujet universel. L’intrigue, empreinte de noirceur, offre du suspense et de nombreux rebondissements. Le personnage principal est puissant et charismatique. Un film solide et touchant, intelligemment écrit, qui présente une excellente mise en scène et des plans magnifiques. Après "The Host", Bong Joon-ho nous délivre une superbe illustration de l'amour maternel à son paroxysme !
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2010
    Je dois avouer que je suis sorti de la salle totalement conquis par la subtilité du film....Derrière un crime et une enquête se cache une relation entre une mère et son fils....Beaucoup de dignité chez ces deux personnages et de l'ambiguité parfois....Bong Joon Ho maitrise de façon époustouflante la technique de son film ce qui est en soi un pur régal....Les personnages coréens sont ici naturels et profonds et l'histoire s'étoffe brillamment au fur et à mesure que le film avance jusqu'à nous offrir une fin totalement jubilatoire faite de détails et de surprises...L'humour invisible de certaines scènes résident dans l'enchainement des plans et la lenteur subtile de cette oeuvre est un bonheur que je ne saurais trop vouloir partager....A voir sans hésiter.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    Longtemps, le cinéma coréen a bénéficié d'une politique de quotas pour se protéger contre la domination culturelle américaine. Ce soutien de l'état, assez proche du système français basé sur la notion d'exception culturelle, a permis l'éclosion à partir de 1985 de la nouvelle vague sud-coréenne : Lee Chang-dong ("Secret Sunshine"), Kim Ki-duk ("Printemps, été, automne, hiver, printemps", "Le Locataire", "Time"), Park Chan-wook ("Old Boy", "Twist") ou Kim Jee-woon ("A Bittersweet Life", "Le Bon, la Brute et le Truand"), pour ne citer que ceux qui ont connu les honneurs des festivals occidentaux.

    La suppression des quotas il y a quelques années a entraîné une montée en puissance des monopoles, seuls armés pour lutter contre la concurrence hollywoodienne. La conséquence en est que pour survivre, le cinéma coréen a dû trouver son public d'abord dans la péninsule ; on aurait pu craindre que cela restreigne la création aux genres nationaux traditionnels, comme le mélodrame ou le film de guerre patriotique, à l'image du très pompier "Frères de sang" de Kang Je-gyu, qui mélange les deux.

    Fort heureusement, les cinéastes ont su se réapproprier des genres exogènes tout en rencontrant le public, comme le western avec "Le Bon, la Brute et le Truand" ou le film fantastique avec "The Host", de Bong Joon-ho. Le succès de ce film, qui a battu le record national avec 13 millions d'entrées, s'explique par la métaphore, reçue cinq sur cinq par le public, du monstre créé par la présence militaire américaine.

    Bong Joon-ho ne doit pas être réduit à ce succès un brin roublard. "Memories of Murder", sous couvert d'une sombre histoire policière, maniait l'ironie tout en faisant appel à l'intelligence du spectateur, et son remarquable moyen métrage "Shaking Tokyo" présent dans le tryptique "Tokyo !" aux côtés de Carax et de Gondry, faisait vivre sensuellement, de l'intérieur, les phobies d'un hikkimori, un de ces Japonais qui se retirent volontairement du monde pour se cloîtrer dans leurs appartements.

    Présenté au Festival de Cannes dans la section Un certain regard, "Mother" raconte le combat d'une veuve pour innocenter son fils simplet accusé du meurtre d'une jeune fille dans une petite ville de la Corée profonde. Mère abusive, mère Courage, la mère (elle n'a pas d'autre nom dans le film) se rend vite compte qu'elle ne peut compter ni sur des policiers paresseux, ni sur son avocat véreux, et que c'est à elle de mener l'enquête, quelqu'en soit le prix.

    Le film est construit comme une boucle, et Bong Joon-ho alterne le très prévisible et le très surprenant, avec des fulgurances, comme ce montage faisant se succéder le fils jouant aux ombres chinoise avec son geôlier, et l’ombre de la mère s’affichant sur le sol à l’enterrement de la victime. Alternant très gros plans et plans d’ensemble, il confirme son sens du cadrage, comme dans la scène où les passants s’agglutinent autour de la voiture accidentée.

    Film sur la culpabilité et la monstruosité de l’amour inconditionnel, "Mother" surprend et irrite même parfois par certaines de ses facilités. Mais il fascine surtout par la virtuosité décomplexée de nombreuses scènes, et le portrait terrifiant du pendant féminin et asiatique du père d’"Un Bourgeois tout petit petit" de Monicelli.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2013
    Avec Mother on remarque bien une chose, c'est que Bong Joon-ho reprend quelques petites ficelles de son Memories of Murder, par exemple la comparaison avec le personnage chopé par les flics et accusé a tord car il est différent est inévitable mais ici pas question de thriller mais plutôt d'un drame, un drame sur l'amour maternel et la quête de vérité, de justice ou d'innocence .

    Une mère éplorée qui sera prête a tout pour libérer son fils accusé d'un crime qu'elle sait au fond d'elle qu'il n'a pas commit . Son fils est un peu retardé et ceci rajoute une dimension dramatique profonde au film ou encore aux actions que la mère fera pour prouver l'innocence de son fils . Un fils handicapé permet de se mieux se placer du coté de la mère et de se dire que tout n'est qu'injustice, le réalisateur a su captiver a la perfection cet élément .

    L'ambiance froide de Memories of Murder ressort dans des dialogues ciselés et une réalisation de grande envergure .
    Bong Joon-Ho maitrise la caméra comme si c'était un troisième bras sorti de son torse, plans magnifique, photographique sublime mais aussi un casting parfait ou le drame nous touches mais parfois se veut plus tendre avec des moments d'humour typique du réalisateur que l'on retrouvait plus appuyés dans Memories of Murder .

    Mother n'est pas qu'un simple film sur les relations mère-fils c'est aussi l'absolu conviction d'une innocence du a un handicape, surprenant et haletant dans sa froideur le récit ne nous lâches pas jusqu’au final aussi touchant que maitrisé .
    Bong Joon-ho se démarque une fois de plus comme l'un des plus grand réalisateur Coréen et Mother frappe fort comme une pierre dans la tronche !
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mai 2017
    "Mother" (2009) Numéro 23 le 23.04.2017

    Pour certains, et notamment pour les journalistes, il suffit d'afficher le nom d'un réalisateur, ou (et) le nom d'un acteur, notamment étrangers, et le film accouché sera génial ! (Il en fut ainsi de Bunuel (entre autres) que j'ai toujours cordialement exécré, bien qu'il soit adulé par la critique !
    A fortiori lorsque l'accouchement vient d'un pays lointain ; besoin d'exotisme ? Je refuse quant à moi cette béatitude admirative contagieuse, cette tentation de faire "tendance"... J'ai bien essayé de m'acclimater à cette histoire mais rien à faire : pour moi le qualificatif de "chef d'oeuvre" est dithyrambique autant qu' exagéré. Ca démarre lentement, c'est poussif, aussi captivant à regarder qu'une mouche qui fait sa toilette, et malgré ma bonne volonté, je ne suis pas parvenu à entrer dans cette histoire pas très convaincante .. .
    Quant aux acteurs, je ne leur ai rien trouvé de performant... A-t-on même seulement osé affronter le verdict des spectateurs en salles car je ne trouve nulle trace de distribution, ce qui serait édifiant ! Peut-être les originaires de Corée aimeront-ils, ou les sympathisants, c'est logique mais je n'ai rien trouvé de captivant dans cette histoire dont même le titre n'est pas original : Allociné recense en effet des quantités de "Mother" !
    willycopresto
    NeoLain
    NeoLain

    4 965 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2013
    Après l'excellent Memories of Murder puis The Host, Bong Joon-ho réalise Mother. Le coréen ne délaisse pas sa forme surtout concernant sa réalisation. Donc je m’arrêterais pas là-dessus. Une mère protège son fils unique ayant un état d'esprit à la renverse (remarque la mère est pas loin d'être dans le même cas...). Protéger oui, mais à l'extrême, elle est tout le temps sur le qui-vive. L'histoire ne laissera pas non plus son spectateur dans le vide, rien que le début du film j'étais déjà mort de rire avec une cohue dans un terrain de golf savamment mener. Bong Joon-ho utilise toujours le système ou la police est incompétente, c'est une réussite à nouveau, même si j'espère qu'il ne restera pas trop cramponné dessus tout au long de sa carrière à venir.
    Akamaru
    Akamaru

    3 094 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2011
    Le style de Bong Joon-Ho,l'un des artisans du renouveau du cinéma coréen,est facilement reconnaissable,faisant un amalgame entre la comédie acide et le drame intense.Il abolit la frontière entre les genres,pour faire de son art l'essence même de la vie.Si au premier abord,"Mother" peut sembler moins ambitieux que "Memories of murder"ou "The Host",c'est parce qu'il se concentre sur cette figure maternelle.Envers et contre tous,une mère s'échine à prouver l'innocence de son grand benêt de fils,même lorsque les preuves jouent contre lui.L'actrice Kim Hye-Ja,opiniâtre,bouleversante,transmet toute la douleur de cette modeste femme,acupunctrice à ses heures,ne vivant que pour sa progéniture.Finalement,l'amour maternel est le plus effrayant,car il est inconditionnel.Bong Joon-Ho favorise ce point de vue en employant des vues subjectives,en laissant divaguer sa caméra dans un champ de céréales,ou lors d'une escapade nocturne.Il n'évite pas les longueurs,avant les révélations majeures de la dernière heure.Mais son talent de cinéaste suffit à accrocher,d'autant que ses ruptures de ton sont toujours savoureuses,et qu'il se moque également de la bureaucratie coréenne.
    Appeal
    Appeal

    157 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Mother a quelque chose de décevant, car mon attente était grande pour plusieurs raisons. Bong Joon Ho est l'un des réalisateurs coréen les plus talentueux de sa génération, si ce n'est le plus talentueux. Mother à une affiche très attirante (je la trouve vraiment belle et touchante), et surtout, les critiques sont assez unanimes sur ce film.

    Je ne vais pas dire que c'est un mauvais film, ce serait évidemment faux, mais rien qu'en comparaison avec ses deux autres chef d'oeuvres, The Host et Memories of Murder, Mother est plus faible. Tout d'abord, peut-être sur le simple pan technique, Mother n'est pas un film particulièrement beau; et si la caméra se déplace de manière ingénieuse, il n'y a pas de plans fabuleux. Ce n'est pas pour autant un défaut car Bong Joon Ho concentre son regard sur les visages des protagonistes, ce qui est tout autant légitime.

    Sur le scénario, ca se casse déjà un peu plus les dents. Outre qu'il peine un peu à se lancer, même si encore une fois c'est nécessaire pour mettre en place les personnages, à savoir la mère castratrice et le fils paumé, une fois qu'on fait le bilan en fin du film on peut remarquer que c'est assez léger, que l'enquête mené par la mère est quand même bien bâclée, qu'elle est forte simple. On remarque donc également que beaucoup de passages sont rallongés un peu inutilement.

    En fait, je pourrais dire que c'est là le principal défaut du film, c'est un sérieux manque de rythme, avec notamment une première heure laborieuse. Si les premières minutes sont très drôles, ca s'essouffle par la suite, avant de se reprendre pour le deuxième heure.

    Mais Mother a aussi d'incroyable qualités, et il faut lui faire justice. Si je le descend c'est surtout parce que j'en attendais beaucoup, alors qu'il reste un très bon film. On peut tout d'abord souligner le jeu de Won Bin et de kim Hye-Ha, tout deux très touchants dans leurs rôles, drôles aussi. Mais surtout, ce qui caractérise tout l'art de Bong Joon Ho, c'est son art de mélanger les genres, et de proposer une progression des sentiments atypiques, et généralement incroyable.

    Ainsi Mother touche tour à tour au pan social, où sont exposés les difficultés des paumés et des pauvres, qui finissent par se rejoindre. Mais aussi de la relation mère fils, si nécessaire mais si dangereuse, comme on le remarque si souvent dans les enquêtes criminelles où l'assassin a souvent des problèmes avec sa mère. Mother touche aussi au film policier, avec l'enquête mené par la mère, ou a la comédie avec les scènes assez idiotes où Won Bin est pitoyablement mis en scène.

    La force des films de Bong Joon Ho reste la progression de ces films. Certes, la première heure est laborieuse, reste qu'on reste couché devant le ballet des sentiments que nous propose le réalisateur Coréen. Comme The Host ou Memories of Murder, le film part sur un ton de comédie, très décalé et presque très superficiel, on voit des idiots on se marre bien. L'idiot est mis en taule, mais c'est toujours rigolo. C'est très léger, c'est frais. Puis sans qu'on s'en aperçoive, car l'art du coréen n'est pas de marquer une rupture nette mais bien une progression, le film change de ton et devient plus sombre. La mère angoissée et ailleurs devient calme, sérieuse et impliquée, ses traits tombent; les scènes se déroulent de nuit ou dans des lieux plus lugubres; les personnages qui rentrent en jeu racontent des histoires malsaines; tout se précise, tout devient grave et dramatique, tout devient noir et désespéré, jusqu'à une fin en coup de point dans le ventre.

    Ainsi donc pour conclure, si je maintiens que Bong Joon Ho est un réalisateur à découvrir, cela ne doit pas passer par Mother. Memories of Murder est magistral et The Host aussi, ils démontrent tout autant les qualités du réalisateurs, en faisant fi des défauts. Mother reste un film très agréable malgré tout, bien interprété et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Le combat d’une mère, l’interprétation d’une femme. Son évolution dans le récit prend bien plus d’ampleur que le récit lui-même. Mitigé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Après "Memorie Of Murderer", Bong Joon-ho revient et frappe presque aussi fort. Original, surprenant, désarmant, maîtrisé, et ce malgré quelques longueurs. Mother est une oeuvre solide, à la portée universelle, dont la puissance augmente crescendo durant son déroulement. Au-delà de ses qualités techniques et esthétiques, c'est l'histoire qui prime et emporte tout sur son passage. Le cinéma Sud-Coréen pèse de plus en plus, et en matière de thriller, ils n'ont plus rien à prouver. Un grand moment.
    Shephard69
    Shephard69

    333 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2018
    Pour son quatrième long-métrage, le réalisateur coréen Bong Joon-ho livre un éblouissant polar très proche de son oeuvre précédente "Memories of murder" par son atmosphère sombre et son scénario aux rebondissements savamment dosés. Dans une intrigue centrée sur le rôle d'une mère cherchant à tout prix la vérité autour de son fils accusé de meurtre, Kim Hye-ja est superbe de délicatesse et de justesse avec un jeu sans fioritures. Un synopsis tout simple en apparence mais servi par une mise en scène riche et recherchée, un rythme globalement assez lent pour au final, un ensemble extrêmement solide.
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    27 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2010
    Incontestablement le meilleur film de Joon-ho Bong. Dès le générique le film nous plonge dans une terrible atmosphère qui mélange beauté, poésie, noirceur et folie. Le scénario est très bien ficelé, qui nous embarque complètement et nous amène exactement là où il veut. Les acteurs sont tous parfaits à l’image de Kim Hye-Ja dans le rôle titre. Que demande le peuple ? ‘’Alors c’est fini les films de monstres ? ‘’ Pas vraiment en fait…
    Grégory Dubreuil
    Grégory Dubreuil

    19 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2017
    ce film a fait l'objet de critiques négatives que je ne comprends pas ... Je l'ai vraiment trouvé très bien ... étrange et déroutant... impossible de savoir vraiment ce qui se passe jusqu'au final !
    Encore une fois Jenifer Laurence prouve qu'elle est une actrice incroyable !
    pour la BO elle est simple, il n'y en a pas ce qui rend l'ambiance du film encore plus étrange !
    je le conseille mais ouvrez vos chacrats avant lol
    adicte
    adicte

    58 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 novembre 2011
    Mais quelle plaie ce film.... Je sais pas si c'était dû au doublage complétement merdique ou bien à la mise en scène, mais alors, j'ai regardé jusqu'au bout pour faire vanne que j'avais vu un film coreo-japano-chinois. Ben non. L'histoire est bien mais ça s'arrête là: c'est trop lent et plutôt mal joué.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2020
    Une veuve se démène pour prouver l'innocence de son fils un peu simplet accusé du meurtre d'une lycéenne. Un portrait captivant et bouleversant d'une mère déterminée aussi émouvante que terrifiante.
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