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benoitG80
3 410 abonnés
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4,0
Publiée le 22 janvier 2009
Sujet difficile qui traite de la vieillesse et de la solitude d'un manière sensible Dommage que le scénario soit si pauvre Bonne prestation de Belmondo
Je trouve bien sévère les critiques sur ce film. Certes la narration est bancale et Huster ne fait pas preuve d'imagination pour filmer (tout est relatif d'ailleurs) mais l'émotion est là. Plusieurs scènes sont déchirantes et on revoit pas mal de têtes disparues des écrans de cinéma depuis un bout de temps déjà.
Le retour en forme d'hommage de Jean-Paul Belmondo.Pour ceux qui ont aimé l'acteur populaire et l'homme bon vivant,il est assez déroutant de le voir en vieillard monosyllabique,qu'on a presque du mal à reconnaître.Mais ici et là,le vieux lion rugit toujours et il finit par emporter la mise au gré de quelques scènes poignantes,témoignage de sa splendeur passée.Il n'est d'ailleurs pas anodin que le vieil homme du film veuille dire adieu à la vie,peut-être car celle-ci n'a plus rien à lui donner.Heureusement,son fidèle compagnon,son chien,ne l'abandonnera pas.L'errance est filmée avec trop de complaisance par Francis Huster,et disséquer un Bébel affaibli a quelque chose de gênant et d'impersonnel.Le film tourne au caméo de luxe,avec une pléiade d'acteurs qui viennent prêter allégeance,admirateurs comme complices de toujours.Il n'était sûrement pas nécessaire d'exacerber le côté mélodramatique par des musiques empêsées et des gros plans insistants.La matière pour raconter une histoire est en tout cas absente,et Huster aurait pu s'abstenir de ce baroud de déshonneur.Alors,voyons ça comme un dernier tour de piste.Applaudissons Belmondo pour tout ce qu'il a apporté.Rideau.
Je suis un peu partagé après la vision d'Un homme et son chien. Ce film symbolisait le grand retour de Jean-Paul Belmondo au cinéma après 8 ans d'absence dû à un accident vasculaire cérébral. Pour moi, Belmondo, c'est le Magnifique, l'as des as. J'étais content à l'idée de le revoir sur un écran. Donc forcément le voir aussi affaibli fait mal au cœur. Remake d'un film de De Sica datant de 1952, et qui avait été également un échec au box-office, Un homme et son chien raconte le destin d'un vieil homme mis à la porte par sa maîtresse et qui n'a plus que son chien et une employé de maison comme seule famille. Renforcée par une musique pesante, cette déchéance filmée par Francis Huster met rapidement mal à l'aise quand on voit l'état dans lequel se trouve Belmondo. Ayant du mal à se déplacer, d'où les fréquents gros plan sur son visage, et aussi du mal à parler, je comprends que Delon ait pu s'insurger sur le traitement infligé à son ami. D'autant que les anciennes gloires, et potes de Bébel, qu'Huster a cru bon de convoquer (Mondy décédé depuis, Jean-Marc Thibaut, Robert Hossein, Charles Gérard, Max von Sydow) ne sont guère plus fringants. La déshumanisation de la rue, la profonde solitude du vieillard sont bien montrées mais encore une fois, c'est un sentiment de malaise qui prédomine car impossible à dissocier de la propre vie de Belmondo et de ses ennuis de santé. En fait d'un soi-disant retour, c'est plutôt l'inverse. Le Belmondo bondissant, "toc toc badaboum", et sa scène avec Dujardin est sans doute un passage de flambeau, c'est définitivement fini. On s'en doutait déjà bien sûr mais Un homme et son chien est un cruel rappel.
Une vraie déception, une histoire triste, mais c'est lent et lourd on à du mal à regarder jusqu'à la fin. Jean-Paul Belmondo fait ce qu’il peut pour assurer son rôle, le pauvre il mérite vraiment beaucoup mieux, surtout pour un de ses derniers rôles et que dire du reste du casting qui est tout simplement incroyable : Francis Huster, Jean Dujardin, José Garcia, Patrick Bosso, Daniel Prévost, Pierre Mondy, Tchéky Karyo, Max von Sydow, Robert Hossein et Jean-Luc Lemoine. mais sa ne sauve malheureusement pas le film. C’est raté, à éviter, un triste spectacle, c’est vraiment dommage.
Malgré une pléiade de comédien(ne)s d'hier et d'aujourd'hui ce film est d'un ennui mortel qui s'apparente plus à un gala de bienfaisance ou à un requiem discount. C'est vraiment très pathétique et indigne. Indigne par rapport à Jean-Paul Belmondo et au 7e art français. Quelle misère !!
Notre génération 90à2000 n'a connu aucun film de Belmondo au cinéma, et Huster a la chance de nous en offrir un. Au lieu de nous offrir un grand film à la hauteur du comédien, il nous sert une bouillie nunuche, nâïve, niaise, qui tire dans le patho, avec de la musique triste à chaque plan. Indigeste
J’attendais avec impatience le retour au cinéma d’une des idoles de mon enfance, Jean-Paul Belmondo. Et au final, quelle déception ! Sur un plan purement formel, le film prouve une bonne fois pour toutes que Francis Huster n’est pas réalisateur de cinéma. La mise en scène (qui rappelle un Lelouch des mauvais jours) est d’une platitude affolante, l’omniprésente musique vient alourdir une histoire qui sombre déjà assez d’elle-même dans le misérabilisme, les dialogues n’ont aucun intérêt... Quant au scénario, il traite la relation entre le maître et son chien avec une lourdeur effarante et se limite au final à une succession de rencontres impromptues (dans le bus, au Resto du Cœur, à la SPA…) qui font s’enfoncer le pauvre Charles dans la misère et la solitude. Mais le principal problème est l’image donnée du grand Bébel, dont le réalisateur semble oublier la place dans l’imaginaire collectif. Il était évident qu’en montrant ce vieillard au crépuscule de sa vie avec sa démarche hésitante et ses problèmes de diction, le film allait décevoir, voire peiner les fans de l’acteur, la limite entre la fiction et la réalité étant pour le moins obscure. Il aurait été plus judicieux d’adopter un ton beaucoup plus léger ou de truffer le scénario de références au glorieux passé de Belmondo. Et ce n’est pas l’incroyable casting composé d’illustres anciens (François Perrot, Pierre Mondy, Robert Hossein, Charles Gérard, Daniel Prévost, Françoise Fabian…) mais aussi d’acteurs de le nouvelle génération venus rendre hommage au monstre sacré (le "successeur" Jean Dujardin, José Garcia, Antoine Duléry, Michèle Bernier, Barbara Shultz…) qui permet de supporter ce film qui oscille entre le terriblement dépressif et le mortellement ennuyeux. Un ennui qui empêche d’ailleurs toute émotion… Reste la confirmation du talent de la jeune Hafsia Herzi, aussi belle que fragile, et surtout l’espoir qu’après ce retour plus que mitigé, le grand Bébel revienne très vite dans un registre plus familier.
Retour de Bébel dans un remake de "Umberto D" de Vittorio De Sica. De l'émotion et de bons moments pour un film sur la vieillesse et la mort. Ce film aurait été plus efficace si Francis Huster ne s'était obligé à embaucher des stars en veux-tu en voilà qui parsèment le film de clins d'oeil plus ou moins valable. Est-ce un vrai film sur le thème principal de la vieillesse, de sa solitude, de la mort où plutôt un prétexte à hommage au grand Jean-Paul Belmondo ?! Au vu des clins d'oeil divers et variés (José Garcia pour une blague, Tcheky Karyo pour 10 secondes de guitare (lol), Michèle Bernier...) pour moi ça ressemble plus à un Adieu ... On ressort du film sans vraiment savoir ce qu'à voulu faire Francis Huster (on voit qu'il est prof, mise en scène hyper académique). Inabouti ou inégal c'est un film dont la saveur reste le retour de Bébel.
Mon dieu que ce film est lent. On ne peut pas dire que c'est un navet, mais ce n'est pas bien passionnant. Jean-Paul Belmondo me fait un effet bizarre, pas qui'il joue mal, mais il a pas une gueule "faite" pour être un vieux, et j'ai eu du mal à y croire pendant tout le film. Les autres acteurs ne sont pas mauvais, notamment tous les second rôles, vu qu'il n'y a que des stars, mais si vous avez autre chose à faire, éviter de perdre votre temps avec ce film, il n'en vaut pas la peine.
C'est qu'on ne voudrait pas être trop sévère avec Francis Huster, qui semble apparemment avoir mis beaucoup de coeur à l'ouvrage pour réaliser cet « Homme et son chien. » Mais est-ce bien suffisant pour faire un bon film, mon cher Francis? C'est bien gentil de vouloir « rendre hommage » à un acteur, mais en général, cela ne fonctionne pas vraiment. Et hélas, ce long-métrage n'échappe pas à la règle, que ce soit à cause de son horripilante musique, certes jolie mais omniprésente de bout en bout et très rapidement lassante, que par un manque d'émotion évidemment fort regrettable, surtout lorsque l'on connait le sujet du film. Rien de déshonorant donc, mais juste un film quelconque, maladroit et sans saveur, que la présence d'innombrables « gueules » du cinéma français n'arriveront pas à rendre plus attractif. Un coup pour rien.
J'aime Jean-Paul Belmondo, je l'adore! Pourtant, je suis forcé de constater que son ultime film, réalisé comme un hommage est raté... De l'histoire à la réalisation, en passant malheureusement par Bébél, qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Cela n'enlevant bien sur, absolument rien à son immense carrière.
Mes sentiments sont très partagés après la vision d'Un homme et son chien. Le film n'est pas bon: les dialogues ne sont pas toujours crédibles, Julika Jenkins et Hafsia Herzi ne sont guère convaincantes, quant à la réalisation de francis Huster, elle est tout bonnement catastrophique, plan-plan et sans inspiration aucune. Mais revoir Jean-Paul Belmondo à l'écran après sept ans d'absence est une émotion très forte: il livre une interprétation subtile et attachante et est émouvant du début à la fin. Véritable attraction du film sur lequel repose entièrement ce dernier, Jean-Paul Belmondo sauve l'ensemble par sa présence et son jeu, il est juste dommage qu'il n'y ait pas plus d'ambition de l'autre côté de la caméra. Quant à la pléiade de guest stars (Huster lui-même, Christiana Réali, Jean Dujardin, Robert Hossein, José Garcia, Tcheky Karyo, Pierre Mondy, Charles Gérard, Max von Sydow...), elle n'apporte rien à l'ensemble. Un homme et son chien est un film décevant et passablement ennuyeux qui ne se laisse regarder uniquement grâce à son charismatique acteur principal que l'on est heureux de retrouver, mais pour le grand retour de ce monstre sacré du cinéma qu'est Jean-Paul Belmondo, on était en droit d'attendre mieux.