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benoitG80
3 429 abonnés
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2,5
Publiée le 27 juin 2010
Bébés est certes un beau documentaire. On ne peut que s'attendrir devant ces beaux enfants à l'aube de leur vie ! Le parallèle entre les différents stades de leur évolution est intéressant mais ne nous apprend rien de bien nouveau si ce n'est que nous sommes tous semblables et tous différents. Mais on passe complètement sous silence le devenir de chaque enfant, qui en fonction des continents choisis, sera loin d'être le même ! Ce documentaire un peu trop angélique oublie donc de nous étonner et de nous interroger... C'est tout de même bien dommage !!!
Tellement émouvant et drôle à la fois. Thomas Balmès nous fait découvrir des cultures totalement opposés qui ont chacune une manière différente d'élever les enfants sans nous faire tomber dans la monotonie. Très beau documentaire.
Très beau film et surtout très bien réalisé, les prises de vues sont superbes et on imagine les centaines d'heures de rushes pour avoir les comportements souhaités des bébés. Les comparaisons sont passionnantes et ayant eu la chance d'aller dans chacun des pays présentés, ça m'a rappelé des tas de souvenirs. Seul bémol, la durée qui est un peu brève. A quand "Bébés 2" avec Amérique du sud, Europe de l'ouest, Aborigènes d'Autralie et Inuits??? Bravo à Chabat pour cette idée et cette production.
Quel est le projet de ce pseudo-documentaire ? A part attendrir les futures mamans, les mamies nostalgiques, et les jeunes parents, on se le demande. Le film n'a rien à dire, aucun point de vue, aucunes réflexions. Que des parallèles bêtement juxtaposés. En 1h15 on trouve même le moyen de s'ennuyer. Le néant, juste des bébés filmés à certains moments...et c'est tout. Tout ça pour ne rien dire. Inutile.
Entre le chiant et le touchant. Bébés assez pauvre et ne permet pas d'aller plus loin que l'évidence : nous sommes tous à la fois tellement identiques et tellement différents. Le documentaire permet également de prouver le caractère monstrueux de ce qu'est un enfant en bas-âge : un tyran qui cherche à contrôler et soumettre son environnement : les camarades et animaux martyrisés pendant ce tournage vous le confirmeront.
Faut-il avoir des enfants pour apprécier un tel film ? Sans doute pas tant tout cela est universel. En même temps, certaines tranches de vie montrées dans ce film sont encore plus jouissives quand on est soit même parent. On y voit grandir 4 charmants bambins dans 4 environnements très différents et on peut s'attacher à chaque bébé sans souci. L'absence de voix off permet à chacun de s'émerveiller, sans être parasité, de chaque moment de vie et, si vous le voyez dans votre salon, de parler et d'échanger avec votre compagne. La petite mongole est pour ma part, ma préférée car elle forme avec son grand frère un duo infernal qui vous fera sourire à coup sûr. Instructif, très bien filmé, bien rythmé, souvent drôle bref, un excellent docu qui vous laisse avec la banane (et sans doute quelques envies de bébés dans un coin de la tête de votre moitié). D'autres critiques sur
Une simple observation, sans aucun jugement ni commentaire. Balmes pose sa caméra et laisse ces bébés faire leurs propres découvertes. On s'attendrit de ces images, on réfléchit sur l'éducation et on s'amuse aussi de ces bébés qui savent déjà si bien capter la lumière...
Dès les premières minutes, le bébé namibien Ponijao m’impressionnait par son habileté à taper sur son gros caillou sans frapper son pouce ! Puis les séquences qui illustraient les tout premiers jours de la naissance, je me suis dit que tous les bébés du monde et peu importe l’environnement où ils naissent se ressemblent. J’irais presque à dire : nous sommes égaux devant la mort, il en est de même devant la naissance. Les mêmes mimiques, les mêmes petits sourires esquissés, les mêmes petits gestes saccadés. Alors, il est vrai, quelques jours plus tard, le bébé se forme, se construit et il se différencie d’un autre. La caméra se met à leur hauteur, comme à la manière d’un film animalier, (ce n’est point offensant puisque l’Homme appartient au monde animal) le réalisateur n’intervient pas ; il filme, et nous observons et peu importe que le bébé de Mongolie ou de Namibie tombe, suce un os découvert sous terre, ou boit de l’eau boueuse. Et ce qui est instructif, on le savait tous, c’est ce contraste entre l’éducation namibienne par exemple et l’éducation à « l’occidentale ». On peut sourire des ateliers à Tokyo ou à San Francisco où des parents avec leur progéniture s’éveillent à la nature alors qu’en Namibie ou dans les steppes de Mongolie, bébé s’éveille de lui-même dans la nature, dans une nature hostile. Les parents ne sont pas aussi protecteurs que ceux du monde occidental, ils prennent moins de gants, n’aseptisent pas l’environnement pour leur bébé. Ici, il n’est pas question de juger qui que ce soit. On peut s’interroger parfois sur le futile et on a le droit d’être surpris. Voilà un film sans voix off à porté universelle et terriblement captivant.
Voir grandir des bébés aux quatre coins du monde. Mignon et un brin instructif. Ca donne conscience du monde dans lequel les enfants grandissent et comme quoi, ils ne naissent pas tous égaux, loin de là.
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3,5
Publiée le 6 mars 2019
Quatre nouveaux nès aux quatre coins du monde dans leur première annèe : Bayanchandmani (Mongolie), Tokyo (Japon), Opuwo (Namibie) et San Francisco (U.S.A). Sur une idèe originale d'Alain Chabat qui produit ègalement le film, ce très joli documentaire rappellera forcèment de beaux souvenirs aux parents! On oublie rapidement le rôle que jouent les diffèrences de culture car le public comprend que chaque bambin s'èveille à la vie en passant par les mêmes ètapes! il y a dans "Bèbès", quelques scènes merveilleuses qui prouvent l'importance d'une maman et de son enfant! Sur le peu d'images où l'on voit les pères, on a quand même l'impression qu'ils sont moins fusionnels avec leur enfant! Est-ce une gènèralitè ? En fait cela dèpend des individus car pour ma part je suis très tactile et complice avec ma fille! Aucune des familles que l'on regarde attentivement dans "Bèbès" ne parle pour autre chose que elle-même! Et ça Thomas Balmès nous le fait savoir au centuple! Le rèsultat est indiscutablement assez extraordinaire : l'impression de vèritè qui naît de ce document est vèritablement ètonnante (la relation aux animaux) et convaincante (la relation à la nature). Un vrai plaisir...
Un petit documentaire très sympa et surtout l’anti "Premier Cri" qui m’avait gonflé par son montage malhonnête et son jugement de valeur à peine camouflé. Le réalisateur Thomas Balmès (aidé par le producteur Alain Chabat) s’intéresse ici à la vie de 4 bébés aux 4 coins du monde (USA, Namibie, Japon et Mongolie) et donc issus de 4 cultures différentes sans jamais s’adonner à un quelconque jugement ou à un comparatif. Au contraire, son film met en avant l’universalité des premiers gestes de l’enfant sans pour autant renier le particularisme de chaque culture sur l’éducation. Les spectateurs occidentaux ne seront pas tant surpris par la petite Japonaise (dont le mode de vie est très proche de celui de l’Américaine) que par les conditions de vie de la petite Namibienne qui, outre la pauvreté, est plus ou moins livrée à elle-même et, plus surprenant, du bébé Mongol qui se voit ramener à la yourte familial en moto. On se surprend d’ailleurs à avoir peur par moment pour la sécurité des enfants, surtout quand on voit la proximité des bébés avec les animaux (voir la scène où le petit Mongol emmerde le chat qui se montre d’une infinie patience). Ces reflexes typiquement occidentaux sont le meilleur exemple de l’influence de l’éducation (et donc de notre culture) dans le processus de différenciation des enfants (même si j’ai un peu halluciné en voyant la mère Américaine qui semblait soucieuse de faire de sa fille un petit singe savant). Le réalisateur clôture d’ailleurs volontairement son film par les premiers pas des bébés, preuve que seul l’intéresse la période où les bébés du monde entier se ressemblent. Pour cela, il capte leur regard, leur façon de manifester leur présence, leur curiosité (notamment avec les animaux), leur sens du mimétisme, le rôle des ainés qui sont au final identiques. Et c’est cette universalité qui est profondément touchante dans ce film qui a l’intelligence de laisser parler les images (s’autorisant seulement un accompagnement musical discret signé Bruno Coulais) au lieu d’alourdir sa mise en scène d’une voix off ou d’interviews des protagonistes. Le choix de Thomas Balmès de ne pas intervenir donne toute sa crédibilité à l’oeuvre et permet au spectateur de s’attacher encore plus à ces bébés (personnellement, j’ai une petite préférence pour l’espiègle Ponijoa, la Namibienne au sourire ravageur). On pourra toujours reprocher au film de mettre un peu de temps à démarrer ainsi que quelques longueurs par-ci par-là mais au final "Bébés" restera comme un très joli documentaire et une véritable ode à la tolérance et à l’ouverture sur les autres cultures.
Touchant et même parfois très drôle, avant de finir par être un peu lassant à la longue, « Bébés » a effectivement le grand avantage de nous proposer un film universel, accessible à tous (vraiment tous d'ailleurs, le film ne contenant aucun sous-titre et quasiment aucun témoignage) et mine de rien assez intéressant culturellement. Dommage alors (même si j'imagine que c'est le souci d' « authenticité » qui veut cela) que l'on ne conserve en définitive qu'assez peu d'images fortes de tous ces enfants, les situations devenant qui plus est à la longue un peu répétitives et moins émouvantes que ne pouvaient l'être les premières images. Reste un joli documentaire, sincère et instructif, ayant qui plus est le mérite de ne pas trop s'éparpiller dans des constatations convenues et sans intérêt : l'essai reste ainsi honnête et sympathique.
Sur une idée originale d’Alain Chabat, Bébés (2010) suit les premiers pas de quatre nouveaux-nés venant de quatre pays différents, quatre continents et cultures diamétralement opposées. De la Namibie au Japon, en passant par la Mongolie jusqu’aux Etats-Unis, tous ont été élevés différemment, que ce soit dans une case, un appartement, une yourte ou encore une maison. Thomas Balmès les a suivis mois après mois, depuis leur naissance, du jour où ils ont ouvert les yeux pour la première fois à celui où ils sont parvenus à tenir debout et à faire leurs premiers pas. L’idée est géniale, les images prêtent à rire, à attendrir, voir au dépaysement. Cependant, le film accuse quelques longueurs qui le rendent petit à petit répétitif, dommage.