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robert_ginty
15 abonnés
381 critiques
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1,0
Publiée le 5 décembre 2008
Un film indépendant auquel il est bien dur d'accrocher. Si le personnage interprété par Paul Giamatti est obsédé par l'élevage de faucons (durant tout le film, il ne parle que de ça, saoûlant abondamment pratiquement tout son entourage), on a bien du mal à partager sa passion, et comme ses relations avec les autres protagonistes ne sont guère passionnantes, on s'ennuie. Austère, lent et redondant, The hawk is dying vaut surtout pour l'interprétation, même si Giamatti commence à un peu tourner en rond à force de nous ressortir son personnage de dépressif chronique
C'est tout sauf un film plaisant : un cinéma qui secoue et dérange les habitudes narratives du spectateur, en mettant en scène des personnages auxquels on ne pourra s’identifier directement, mais sans bousculer pour autant les codes du langage cinématographique. Attachant.
"The Hawk is dying" (USA, 2005) de Julian Goldberger perce une heureuse brèche dans le cinéma indépendant américain. Assujetti au canevas du cinéma de studios, le ciné indé des Etats-Unis opte pour un enthousiasme sans borne, aux démesures hystériques tout en conservant l'académisme du happy-ending ou du moralisme. Le film de Goldberger se différencie de ces productions "indépendantes" car plutôt que de réduire le spectacle à grands effets des grosses productions en faits anecdotiques, il conserve l'éminence du propos tout en préférant un style modeste. Cette éminence se nourrit de la dialectique qui sous-tend tout le film. Elle entend faire correspondre l'infini des airs avec l'angoisse qui habite la profondeur des eaux. Pour mettre en pratique ce duel des éléments aux accents métaphysiques, Goldberger recourt à une intrigue banale dont le seul pic émotionnel est une tragédie désaffectée de toute emphase. George Gatling est propriétaire d'une entreprise de carrosserie de voiture et partage, avec son neveu autiste, une passion pour les faucons. L'usage très fréquent de la caméra épaule permet aux personnages et à l'oiseau d'adopter une allure abstraite, des contours impalpables. Ce procédé technique, depuis banalisé par son usage courant, est rafraîchi par Goldberger puisqu'il formalise le mouvement de l'air, le libre déplacement dans l'étendu du ciel. La caméra adapte son allure à celle du faucon. Cette éminence, mentionnée plus avant, provient du dialogue entre la licence de l'air, qu'incarnent les mouvements libres des cadres, et le confinement de l'eau. Les multiples essais de George pour apprivoiser le faucon s'opposent aux images oniriques où un tunnel aux contours utérins mène à une chute d'eau, où un corps d'homme est éjecté de l'eau par un mouvement inversé. L'éminence se trouve dans une lecture métaphysique du film, entre une eau qui nous ramène encore plus bas que terre et des cieux qui nous convient à la libération de l'âme en dehors du corps.
Le personnage principal du film semble trouver ça intéressant de dresser un faucon. Il est malheureusement le seul dans ce cas.
Ce film est une sorte de cliché de tout ce qu'on peut reprocher au film d'auteur : peu intéressant, lent, avec des gros plans toutes les deux secondes, des dialogues sans aucune cohérences, et des situations improbables.
Heureusement l'ensemble des comédiens livre une excellente prestation.
Film assez poignant sur la maladie.avec une actrice époustouflante ! Le début et la fin sont excellents mais il est vrai que le milieu du film manque d'un peu de souffle.Néanmoins on passe un moment agréable et émouvant ! A voir absolument en VO par contre car les acteurs sont remarquables et le doublage français est épouvantable comme souvent !
Je ne sais pas vraiment quoi dire sur ce film tant il laisse songeur par le vide qui le caractérise! Pourtant cette histoire aurait pu être intérréssante si le réalisateur avait pris le parti d'intérréssait les spactateurs à son sujet! Malheureusement seul le personnage principal semble prendre un interet à son faucon plongeant les spectateurs (au moins moi) dans un desarroi total face à cette histoire très banquale! De plus le reste n'est que confusion ou pathétique certains dialogues sont d'une absurdité sans limite! Il s'agit donc pour moi d'un moment film d'auteur avec les eternelles scènes qui n'ont ni queue ni tete sans oublier les longs silences des personnages! Mais je met néanmoins une étoile car il faut souligner les excellentes interprétations de Paul Giamati, de Michelle Williams et Michael Pitt qui sont très impliqués dans leur rôles et très justes et par cela relève un peu le niveau du film!