Parallèlement à la sortie du film, les Basterds de Tarantino se sont affichés dans le magazine Playboy, qui a publié leurs aventures sous forme de bande-dessinée.
Contrairement à bon nombre de réalisateurs, qui choisissent de réduire leur film après l'avoir présenté à Cannes, Quentin Tarantino a décidé de rallonger Inglourious Basterds de quelques scènes supplémentaires.
Si l'on compte Kill Bill : Volume 1 et 2 comme un seul et même film, Inglourious Basterds est le sixième mis en scène par Quentin Tarantino. Si non, c'est le septième.
Ironie, quand tu nous tiens : Quentin Tarantino a présenté le film au Musée de l'Holocauste de Mahnattan, devant un public composé d'enfants de survivants, et même de rescapés.
En habitué du Festival de Cannes, Quentin Tarantino à présenté Inglourious Basterds en compétition, lors de la 62è édition, en mai 2009. L'interprète du Colonel Hans Landa, Christoph Waltz, est même reparti de la Croisette avec le Prix d'Interprétation Masculine.
... le long métrage a bien failli s'appeler "Once Upon a Time in Nazi-Occupied France", dans la mesure où Quentin Tarantino souhaitait autant faire un film de guerre qu'un western spaghetti. Après avoir finalement opté pour Inglourious Basterds, il a néanmoins donné ce titre au premier des cinq chapitres que compte le film.
Quentin Tarantino avait commencé à écrire Inglourious Basterds avant de s'attaquer à Kill Bill : Volume 1. Mais faute de trouver une fin qui le satisfasse, le réalisateur l'avait laissé de côté pour mettre en boîte le second, dont il avait eu l'idée pendant le tournage de Pulp Fiction, en 1994.
Si c'est bien la première fois que Quentin Tarantino dirige Brad Pitt, le comédien n'est en revanche pas un néophyte de l'univers du réalisateur, puisqu'il avait tourné dans True Romance, écrit par QT en personne.
David Krumholtz (Numb3rs), Simon Pegg, Adam Sandler et Isabelle Huppert se sont vus proposer des rôles qu'ils ont du refuser pour des questions de conflit d'emploi du temps.
... et ça, Eli Roth et Omar Doom en savent quelque chose, puisqu'ils sont sortis du tournage de la scène de l'incendie du cinéma avec des blessures mineures. Un bilan qui aurait pu être pire pour les deux comédiens, puisque la température a grimpé jusqu'à 1200 degrés et que, selon les pompiers, il n'aurait fallu que 15 secondes supplémentaires de tournage pour que la structure métallique s'effondre et incinère les deux hommes.
C'est Eli Roth qui a réalisé Nation's Pride, le "film dans le film" qui met en scène Daniel Brühl. Tourné en 3 jours, il dure en tout 5 minutes 30, mais n'apparaît que par bribes dans le long métrage final.
En Allemagne, le croix gammée du logo a été effacée sur les affiches, car il n'était pas sûr qu'elles ne violent pas la loi locale (qui interdit l'exhibition de symboles nazis, sauf lorsqu'il est question d'art ou de science).
Alors que Quentin Tarantino avait réussi à le convaincre de signer la bande-originale d'Inglourious Basterds, Ennio Morricone a du se désengager du projet pour cause de conflit d'emploi du temps.
Comme à son habitude, Quentin Tarantino a parsemé son film de clins-d'yeux : le nom du personnage joué par Mike Myers, Ed Fenech, est ainsi un hommage à l'actrice Edwige Fenech, tandis qu'Enzo G. Castellari et Bo Svenson, réalisateur et acteur principal d'Une Poignée de salopards (modèle du film de Tarantino), fontt une petite apparition. De la même façon, le nom d'Hugo Stiglitz (joué par Til Schweiger) est un hommage à l'acteur mexicain Hugo Stiglitz.
Selon ses dires, Quentin Tarantino aurait commencé à écrire un prequel à Inglourious Basterds (alors qu'il lui aura fallu près de 10 ans pour venir à bout du script de ce dernier), avant même que le montage de celui-ci soit achevé.
Le réalisateur Tom Tykwer (Cours, Lola, cours) a collaboré au scénario d'Inglourious Basterds, en traduisant les dialogues américains en allemand. Une participation néanmoins non créditée au générique du film.
Inglourious Basterds est le premier film de Quentin Tarantino situé dans une époque ancienne (celle de la Seconde Guerre mondiale, en l'occurence), puisque tous ses précédents longs métrages se déroulaient de nos jours.
De façon subtile, Quentin Tarantino s'amuse à créer des liens de parenté entre les personnages de ses différents films. Ainsi en 2015, Tim Roth nous apprenait qu'Oswaldo Mobray (Pete Hicox de son vrai nom), son personnage dans Les Huit Salopards, n'est autre que l'arrière-arrière-grand-père d'Archie Hicox, le lieutenant britannique qui se fait passer pour un allemand dans Inglourious Basterds, incarné par Michael Fassbender. Quant à Aldo Raine, chef du commando des "Basterds", il serait l'arrière grand-père du camé Floyd dans True Romance de Tony Scott (dont QT a signé le scénario). Deux personnages interprétés par ... Brad Pitt.