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    La Passion du Christ
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Passion du Christ" et de son tournage !

    Jésus à l'écran

    Dans La Passion du Christ, c'est Jim Caviezel qui incarne Jésus. Auparavant, Willem Dafoe (La Dernière tentation du Christ, 1988), Robert Le Vigan (Golgotha, 1935), Gérard Lanvin (La Belle histoire, 1992), Enrique Irazoqui (L'Evangile selon Saint Matthieu, 1965), Max von Sydow (La Plus grande histoire jamais contée, 196) ou Robert Powell (Jésus de Nazareth, 1977) avaient notamment prêtés leurs traits au Christ.

    En araméen et latin

    La Passion du Christ a entièrement été tourné en araméen et latin, Mel Gibson souhaitant retracer les paroles du Christ et de ses contemporains telles qu'elles auraient été prononcées. Pour retranscrire à l'oreille ces langues mortes, le cinéaste a fait appel au Père William Fulco, expert en araméen et en culture sémite, pour traduire entièrement son scénario en araméen et en "latin parlé". Présent durant toute la durée du tournage, ce dernier enseigna la prononciation des dialogues aux acteurs, assisté de personnes dont la langue maternelle trouvait ses racines dans l'araméen. Selon Mel Gibson, apprendre cette langue aux comédiens -venus de nombreux pays différents- permit de créer une véritable unité sur le plateau, mais également d'obtenir une performance plus intense de leur part... Le réalisateur, qui souhaitait sortir le film sans sous-titres afin de transcender le propos par la force des images, a toutefois dû renoncer à son idée face aux difficultés rencontrées pour distribuer son long métrage.

    Un projet de longue date

    Le projet La Passion du Christ remonte à plus de douze ans, alors que Mel Gibson, en pleine crise spirituelle, s'interrogeait sur sa foi et le sens de sa vie.

    Note d'intention

    "Mon intention avec ce film était de créer une oeuvre d'art et de stimuler le débat et la réflexion parmi des publics d'horizons différents", explique Mel Gibson." Mon espoir ultime est que le message de courage et de sacrifice véhiculé par cette histoire inspire la tolérance, l'amour et le pardon. Des valeurs dont nous avons désespérément besoin de nos jours. (...) L'un des grands espoirs que je place dans ce film est que quand les spectateurs quitteront la salle, ils voudront poser plus de questions".

    Polémique

    La Passion du Christ a été porté par un vent de polémique, certaines organisations juives accusant le film de véhiculer un message antisémite et l'image du peuple juif déicide. Mel Gibson s'est toujours défendu de promouvoir de telles idées dans son film.

    Une violence réaliste

    Dès le départ, Mel Gibson souhaitait retranscrire à l'écran le supplice vécu par le Christ en faisant appel à une violence graphique et très réaliste. "Je voulais vraiment exprimer la grandeur du sacrifice, ainsi que l'horreur de celui-ci. Mais je souhaitais également que le film présente des séquences lyriques, d'une grande beauté, et d'un amour durable, car au final c'est une histoire de foi, d'espoir et d'amour. C'est de mon point de vue la plus grande histoire que nous pouvions raconter".

    Inspiration

    Ecrit par Mel Gibson et Benedict Fitzgerald, La Passion du Christ est évidemment inspiré par la Bible et notamment les évangiles selon Saint-Matthieu, Saint-Marc, Saint-Luc et Saint-Jean.

    33 ans

    Coïncidence étonnante, Jim Caviezel venait tout juste d'avoir 33 ans quand il entama le tournage du film. L'âge du Christ lors de la Passion...

    Monica Bellucci à propos de Marie-Madeleine

    "Je voulais interpréter Marie-Madeleine car elle est tellement humaine...", explique Monica Bellucci. "Quand Jésus la sauve, c'est comme s'il lui révélait sa valeur en tant qu'être humain, et pour la première fois elle réalise qu'un homme peut la regarder différemment. Pour moi, c'est une femme qui apprend à se connaître et qui découvre en elle une personne bien meilleure que ce qu'elle pensait pouvoir devenir".

    Bellucci polyglote

    Anglais, français, italien et désormais araméen : Monica Bellucci s'impose une nouvelle fois avec ce film comme une comédienne internationale, capable de passer du film d'auteur (Irréversible, Malena) à la superproduction (Matrix reloaded / Matrix revolutions) en passant par l'épopée historique (La Passion du Christ). Interpelée par l'idée quand elle eut vent du projet, c'est elle qui prit l'initiative de contacter Mel Gibson.

    Incarner Marie

    La comédienne roumaine Maia Morgenstern a lu le scénario plus de 200 fois afin de faire de Marie, mère de Jésus, une partie d'elle-même. Enceinte durant le tournage, elle pouvait ainsi restituer mieux que quiconque l'amour maternel : "Comprendre le personnage de Marie était pour moi comprendre une manière de voir la vie, comment quelqu'un peut transcender la douleur et la souffrance pour l'amour. Voir son fils blessé comme Marie, perdre son enfant comme Marie, est pour moi la chose la plus douloureuse qui soit, mais tout ce qu'elle peut faire c'est de continuer à aimer et croire, et faire appel à toute la compassion dont elle est capable. C'est ce que je voulais transmettre à l'écran..."

    Une femme pour Satan

    "Le Mal est enjôleur, attirant", explique Mel Gibson. "Il a l'air bon, presque normal, mais en même temps pas tout à fait. C'est ce que j'ai essayé de faire passer avec le Diable dans le film. C'est l'essence du Mal : prendre ce qui est bon et le détourner légèrement". A l'écran, Satan est incarné par une femme au look androgyne -l'actrice italienne Rosalinda Celentano- dont les sourcils furent rasés et les scènes filmées au ralenti pour lui donner une démarche surnaturelle. Durant la post-production, Mel Gibson la fit doubler par un homme pour ajouter à la confusion générée par le personnage.

    Tournage italien

    La Passion du Christ a entièrement été tourné en Italie, dans les célèbres studios Cinecitta (où fut reconstituée Jérusalem) et dans la région de Matera (pour les scènes de crucifixion), ville vieille de plus de 2 000 ans où fut notamment tourné L'Evangile selon Saint Matthieu de Pier Paolo Pasolini en 1965.

    La patte du Caravage

    Mel Gibson demanda à ses équipes artistiques et son directeur de la photographie Caleb Deschanel de donner au film un ton proche des oeuvres du Caravage (1573-1610), artiste-peintre italien dont les toiles se distinguaient par un traitement particulier de la lumière. 40 % des scènes du film furent ainsi tournée de nuit ou dans des lieux clos pour restituer sur pellicule cette atmosphère. Pour Mel Gibson, enthousiasmé par le travail de son chef-opérateur, Caleb Deschanel est parvenu à "créer un Caravage en mouvement"

    Maquillage

    Interpète de Jésus, Jim Caviezel dut se soumettre à des séances de maquillage dépassant les sept heures pour les dernières scènes du film, relatant la crucifixion du Christ.

    Mel Gibson bourreau

    Mel Gibson fait une petite "apparition" dans le film : c'est sa main qui montre l'emplacement sur la croix où doit être planté l'un des clous qui crucifie Jésus.

    Jim Caviezel malmené

    Interprète de Jésus, Jim Caviezel a été victime de plusieurs incidents sur le tournage : accidentellement fouetté durant la scène de flagellation (ce qui lui laissera une cicatrice dans le dos), il a également été frappé par un éclair (!) lors du tournage du Sermon sur la Montagne, puis victime d'hypothermie durant les scènes de crucifixion, tournées en hiver. Sans compter les nombreuses écorchures et coupures, conséquences des scènes de tortures dont fut victime Jésus...

    Le chemin de croix de Caviezel

    La croix portée par Jim Caviezel pesait plus de 75 kilos ! Le comédien a ainsi eu l'épaule déboîtée lors d'une scène, conservée dans le film final. Pour information, les véritables croix utilisées à l'époque auraient pesé le double...

    Rencontre avec le Pape

    Interprète de Jésus, Jim Caviezel a rencontré le 15 mars 2004 le Pape Jean Paul II en audience privée au Vatican. Le souverain pontife a béni l'acteur américain, son épouse et ses beaux-parents.

    Réactions-choc

    Trois décès ont été enregistrés durant les projections du film. Aux Etats-Unis tout d'abord, où une spectatrice âgée de 57 ans s'est évanouie durant la scène de crucifixion lors des premières projections du film le 25 février 2004, avant de succomber à un arrêt cardiaque à l'hôpital. Le 21 mars, un pasteur brésilien de 43 ans, José Geraldo Soares, est décédé d'une crise cardiaque durant les scènes montrant le chemin de croix de Jésus. Enfin, le 27 mars, une Vénézuélienne de 61 ans est morte des suites d'un infarctus qui s'était déclenché lors de la projection du film à Caracas : ayant quitté la salle après une demi-heure de film, la sexagénaire s'était plainte de douleurs à la poitrine avant d'être transportée à l'hôpital.

    Parallèlement, le 21 mars, un Américain de 21 ans a confessé le meurtre de sa compagne enceinte après vision de La Passion du Christ. Bouleversé par le film, le jeune homme s'était rendu dans une église pour se confesser avant de se rendre aux autorités en se dénonçant pour ce crime maquillé en suicide. La même chose est survenue en Norvège le 29 mars, où un néo-nazi de 41 ans a confessé avoir posé deux bombes durant les années 90 après vision du film.

    Mel Gibson producteur

    Très concerné par le projet, Mel Gibson a entièrement financé le long métrage via sa société Icon Productions, à hauteur de 30 millions de dollars.

    Changement de titres

    Intitalement intitulé The Passion, le film de Mel Gibson a ensuite été baptisé The Passion of Christ puis The Passion of the Christ outre-Atlantique.

    Tournage religieux

    Fervent catholique, Mel Gibson a demandé à un prêtre français, le Père Charles-Roux, d'organiser un messe quotidienne aux abords du plateau de tournage dans une chapelle aménagée dans l'un des ateliers des studios. De même, très pieux, Jim Caviezel méditait et priait longuement entre les prises.

    Un démarrage historique

    Sorti le 25 février aux Etats-Unis, La Passion du Christ a déjoué tous les pronostics, s'offrant avec 26,5 millions de dollars de recettes le troisième meilleur démarrage de tous les temps pour un film sorti le mercredi derrière Le Seigneur des anneaux : le retour du roi et Star wars : épisode 1 - La Menace fantôme, et le second meilleur départ pour un film classé "R" derrière les 42,5 millions de dollars de Matrix reloaded. Après cinq jours d'exploitation, le film de Mel Gibson totalisait 125,2 millions de dollars, soit l'un des meilleurs démarrages de tous le temps devant, entre autres, Le Seigneur des anneaux : le retour du roi. Une belle revanche pour Mel Gibson, qui peinait un an auparavant à trouver un distributeur pour son film.

    Record

    La Passion du Christ détient le record du plus grand nombre de pré-ventes de l'histoire aux Etats-Unis. Porté par un vent de polémique avant sa sortie, le film de Mel Gibson avait mis en place un efficace système de promotion, distribuant des DVD et CD contenant la bande-annonce du film et organisant de nombreuses réservations au sein de nombreuses communautés chrétiennes.

    Un distributeur français "spécialiste"

    Producteur de cinéma, homme d'affaires et conseiller, Tarak Ben Ammar a pris en charge la distribution française de La Passion du Christ via la société Quinta Communication, dont un département Distribution a été créé pour l'occasion. Rien d'étonnant quand on sait que l'homme a participé à la production de Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli (1977), Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne (1982) et... Monty Python, la vie de Brian (1979).

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