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    Star Wars : Episode III - La Revanche des Sith
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Star Wars : Episode III - La Revanche des Sith" et de son tournage !

    L'épisode central de la saga

    La Revanche des Sith est le troisième volet de la prélogie (ou nouvelle trilogie) Star wars initiée par George Lucas en 1999. Le film relate les événements chronologiquement postérieurs à L'Attaque des clones (l'histoire de l'Episode III prend place huit ans après ceux de l'Episode II) et introduit ceux de Un nouvel espoir. Il aura donc fallu vingt-huit ans à George Lucas pour achever une saga qui reste comme l'une des plus légendaires de tous les temps. "Toutes les pièces du puzzle s'assembleront alors, et les connexions seront établies", explique le cinéaste. "Ce sera le dernier chapitre".

    Un épisode sombre et dramatique

    Annoncé de longue date par George Lucas comme l'épisode de Star Wars le plus sombre, La Revanche des Sith revient effectivement sur les événements les plus dramatiques de la saga puisque y figurent la chute de la République et la naissance de l'Empire, le passage d'Anakin Skywalker vers le côté obscur et son combat avec Obi-Wan Kenobi, et la disparition de l'ordre des Jedis. Résolument sombre, le film est même le premier volet de la saga à recevoir un classement PG-13 (déconseillé aux moins de 13 ans par le comité de censure américaine. S'il assume totalement cet aspect du film, le cinéaste refuse toutefois de le réduire à un simple déferlement de violence de la part de son héros, Anakin Skywalker. Pour lui, le film s'apparente plus à une sorte de Titanic spatial, et suit avant tout les pas d'un jeune homme faisant les mauvais choix... Une orientation qui devrait d'ailleurs selon lui dérouter les spectateurs... Le compositeur John Williams, à qui le cinéaste avait dévoilé en avant-première le récit, expliquait d'ailleurs dans une interview au magazine USA Today : "George Lucas m'a raconté la dernière partie de l'histoire. Quand je l'ai entendue, je lui ai dit : 'Dépêche toi de le faire, car c'est un dénouement fabuleux'".

    L'histoire d'un père et son fils

    Si la première trilogie reste avant tout pour les spectateurs l'histoire de Luke Skywalker, la prélogie donne une toute autre dimension à la saga de George Lucas, dont le protagoniste principal devient dès lors Anakin Skywalker / Dark Vador. Le cinéaste et son producteur Rick McCallum, qui ont volontairement souhaité conter l'enfance, l'adolescence et le passage à l'âge adulte d'Anakin en se heurtant parfois à l'incompréhension des fans, espèrent donner avec La Revanche des Sith une tout autre vision de la prélogie et de la saga dans son ensemble. "Ce schéma était principalement destiné à situer les origines des personnages et à expliquer par quelles voies ils avaient abouti à cet Episode IV, souligne ainsi George Lucas. "C'est seulement vingt ans plus tard que j'ai commencé à rédiger pour de bon le prologue en trois volets. La structure de base, elle, a très peu changé : cela a été, dès le début, l'histoire d'un père racheté par ses enfants".

    Une nouvelle vision de la saga

    Pour George Lucas, "les spectateurs qui regarderont la saga dans sa continuité logique, du premier au sixième épisode, vivront une expérience nouvelle. Ce qui m'a poussé à réaliser les épisodes I, II et III, fut le désir de donner plus d'ampleur à l'aventure d'Anakin, cet homme qui après avoir pris un excellent départ dans la vie, cède aux forces du mal, puis finira par être sauvé par ses enfants. Et c'est très excitant de voir tout cela prendre corps et se mettre définitivement en place".

    Près de deux ans de production

    Le tournage de Star Wars : Episode III a débuté le 30 juin 2003 à 08h07 très exactement, aux Studios Fox Australia de Sydney. Malgré un tournage principal relativement court (55 jours), il aura donc fallu près de deux ans de production et de post-production pour livrer le film aux spectateurs en mai 2005. Une longue gestation qui a notamment mis la patience de Hayden Christensen à rude épreuve : l'interprète de Dark Vador, grand fan de la saga, ne pensait qu'à une chose, voir le film !

    Multiples tournages

    La production du film a été divisée en plusieurs parties par George Lucas, adepte depuis Star wars : Episode II - L'Attaque des clones de tournages fractionnés permettant de combler les manques des prises de vues principales et d'approfondir l'histoire. Après le tournage principal durant l'été 2003, l'équipe a donc repris le chemin des plateaux un an plus tard, à la fin de l'été 2004, pour onze jours de raccords à Londres, puis en janvier 2005 pour mettre en boîte les tous derniers plans du film. "Le film diffère sensiblement du scénario de tournage", explique George Lucas. "Lorsque j'observe le déroulement d'une scène à l'écran, cela m'inspire fréquemment de nouvelles idées narratives, que j'intègre au montage ou à la faveur des retakes. C'est cela qui me procure le plus de plaisir sur un tournage. Je démarre avec un processus de montage et de postproduction "normal", et je le mène aussi loin qu'il m'est possible... et plus encore". "Les films de la saga se démarquent de la stylistique contemporaine et se rapprochent du cinéma des années 30 et 40", ajoute le monteur et ingénieur du son Ben Burtt. "Paradoxalement, le processus par lequel nous aboutissons à cette narration classique est tout sauf traditionnel. George décompose le film en fragments qu'il recombine au fur et à mesure du montage. Ce processus est presque aussi fluide que celui d'un film d'animation".

    Une première cannoise

    La première mondiale du film s'est tenue le dimanche 15 mai 2005 dans le cadre du 58e Festival de Cannes, où le film était programmé en sélection officielle hors-compétition. Une façon de boucler la boucle pour George Lucas, venu à Cannes en 1971 pour la présentation de THX 1138 à la Quinzaine des Réalisateurs : il y avait alors conclu un premier contrat avec United Artists pour réaliser un film à propos d'une galaxie lointaine, très lointaine...

    La France bénie par la Force

    Programmée le 19 mai 2005 en sortie mondiale, La Revanche des Sith a débarqué sur les écrans français, et seulement sur les écrans français, un jour plus tôt.

    Un marathon londonien

    Seul cinéma au monde à proposer une telle programmation, la salle londonienne UCI Empire, située au Leicester Square, programmait pour les fans le 16 mai 2005 l'intégralité de la saga sur grand écran, dans l'ordre de la sortie des films. Soit plus de treize heures dans une Galaxie lointaine, très lointaine, avec La Revanche des Sith en film de clôture.

    Transition

    Dernier épisode de la saga, La Revanche des Sith doit bien évidemment assurer la transition entre deux trilogies aux designs et aux univers jusqu'ici très différents. Côté costumes, le look d'Anakin Skywalker devient de plus en plus sombre et de plus en plus "cuir" et se rapproche ainsi du futur costume de Dark Vador, alors que la tunique portée par Ewan McGregor est une réplique exacte de celle portée par Alec Guinness dans la première trilogie. La coiffure de Natalie Portman n'est quant à elle pas sans évoquer les macarons de Carrie Fisher... Autres évolutions : celle des vaisseaux Jedi dont le fuselage évoque celui des futurs chasseurs Tie de l'Empire, et celle des soldats clones dont l'armure se rapproche clairement de celle des stormtroopers impériaux. Quant à la déliquescence technologique entre les deux triptyques -l'univers de la prélogie apparaissant beaucoup plus riche que celui de la trilogie originelle-, il est expliqué par le producteur Rick McCallum comme une conséquence directe de la Guerre des Clones et de l'économie de guerre mise en place par l'Empire.

    Un costume neuf pour Vador

    "Il s'agissait de lui donner une allure un peu plus mécanique, pour souligner son extrême nouveauté", explique la costumière Trisha Biggar. "Ces altérations engendrent des mouvements un peu plus saccadés et un certain inconfort chez celui qui le porte pour la première fois, ce qui était approprié au contexte".

    Ressembler à Alec Guiness

    Pour coller le plus possible au jeu d'Alec Guinness dans Un nouvel espoir, Ewan McGregor s'est repenché en détail sur la performance du comédien, afin de donner à son personnage d'Obi-Wan Kenobi une vraie unité et une vraie continuité d'une trilogie à l'autre. Tous les matins durant le tournage, il se passait ainsi en boucle toutes les scènes interprétées par Alec Guinness dans la première trilogie. Au final, posture, croisements de bras, accent, intonations : tout est repris fidèlement dans La Revanche des Sith, notamment la coupe de cheveux et de barbe de 1977. Pour y parvenir, l'équipe maquillage superposa les photos des deux comédiens pour parvenir au compromis idéal, qui ferait d'Ewan McGregor un très probable "Alec Guinness jeune".

    "Obi-Wan a bien plus à faire dans ce film, et George l'a mené dans la direction où j'espérais depuis longtemps qu'il s'engage", souligne Ewan McGregor. "Obi-Wan aime sincèrement Anakin et ressent une amère déception ainsi qu'une profonde tristesse à le voir s'abandonner ainsi au côté obscur. J'ai trouvé cela passionnant à jouer". Pour George Lucas, "Obi-Wan est victime d'une trahison majeure, qui l'affecte à bien des niveaux. Sa réaction éclaire et justifie les choix qu'il fait dans les épisodes IV, V et VI".

    Anakin vs. Obi-Wan

    Parmi les séquences d'anthologie de La Revanche des Sith, le duel maître-élève entre Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker sur le flanc d'un volcan en éruption est clairement LA scène la plus attendue par les fans. D'une durée de 12 minutes, cet affrontement au sabre-laser est, selon le coordinateur cascade et le maître d'armes Nick Gillard, le plus long combat de l'histoire du cinéma. Il a demandé de longues séances d'entraînement et de répétitions durant trois mois à raison de cinq à huit heures par jour à Hayden Christensen et Ewan McGregor, qui ont dû mémoriser plus d'un millier de mouvements différents ! Un défi d'autant plus impressionnant qu'ils ont quasi-intégralement tourné la scène, ne faisant presque jamais appel à des doublures ou des cascadeurs. Une implication telle que, pris par le combat, Ewan McGregor fit voltiger durant une prise le téléphone portable qu'il avait dissimulé dans sa tunique de Jedi.

    "Sur une échelle de 1 à 10, Obi-Wan se situe au niveau 8, ce qui est aussi le niveau de départ d'Anakin", explique Nick Gillard. "Mais Anakin se hisse d'un bond au niveau 9. Cela fait une énorme différence, un peu comme s'il passait d'un coup des ténèbres à la lumière. Ce duel reflète bien leurs personnalités respectives. Anakin a appris à se battre, il possède un immense talent, mais il n'a pas la maturité pyschologique de son mentor. Savoir cela nous a énormément aidé dans le régalage de la scène".

    Mort au champ d'honneur

    Tout en sachant pertinemment qu'il devait disparaître au terme de cet "Episode III" (son personnage n'apparaissant pas dans la première trilogie), Samuel L. Jackson demanda tout de même à George Lucas de ne pas voir Mace Windu mourir, selon ses propres termes, "comme un pauvre type". Le cinéaste accéda à sa demande et lui écrivit une fin digne de son statut de Maître Jedi, lors d'un combat d'anthologie au sabre-laser comportant quelques 137 mouvements différents.

    Légende

    Le tournage des scènes figurant Hayden Christensen dans le costume de Dark Vador a été vécu comme un véritable événement par l'équipe du film. Véritable icône du cinéma, le Seigneur Sith a ainsi attiré pour son grand retour sur les écrans, plus de vingt ans après sa dernière apparition dans Le Retour du Jedi, quelques 1 500 personnes (!) sur les plateaux, quand une équipe compte en moyenne "seulement" une centaine de membres. Cadres de la Fox, producteurs, secrétaires, stagiaires : tout le monde voulait assister au retour de Vador.

    Hayden Christensen sous l'armure

    Si l'imposant David Prowse -qui prêtait sa carrure à Dark Vador dans la première trilogie- avait exprimé son souhait de reprendre du service sur La Revanche des Sith, le privilège est finalement revenu à Hayden Christensen qui a expressement demandé à George Lucas de se glisser dans l'armure noire du Seigneur Sith. Un nouveau costume équipé de prothèses et de semelles compensées a donc été créé aux dimensions de l'acteur, et un système de caméra dut être mis au point pour donner l'illusion de la taille de Vador, Hayden Christensen étant plus petit que David Prowse. Si le fait de porter le costume reste pour ce grand fan de la saga un souvenir indescriptible, il n'a pu vraiment en profiter, ses mouvements et sa vision restant assez limités : il ne pouvait ainsi voir qu'à travers la bouche de Vador.

    James Earl Jones, la voix de l'ombre

    Voix originale de Dark Vador dans la première trilogie, le comédien afro-américain James Earl Jones fait son grand retour dans l'Episode III lors des scènes figurant le sombre seigneur Sith. Un rôle qu'il n'a pas tenu depuis... 1983 et Le Retour du Jedi.

    Hayden Christensen du côté obscur

    S'il restait quelque peu effacé dans L'Attaque des clones, le personnage d'Anakin Skywalker devient le protagoniste central de l'histoire dans La Revanche des Sith et permet à son interprète, le Canadien Hayden Christensen, de donner la pleine mesure de son talent. Affublé des mêmes cicatrices que Sebastian Shaw dans Le Retour du Jedi, le comédien a pris onze kilos pour le rôle, s'est laisser pousser les cheveux et peut enfin illustrer la "balance entre clair et obscur" avancée par George Lucasen 2000 pour justifier son engagement.

    Ian McDiarmid, de l'Empereur à Palpatine

    Déjà présent au générique du Retour du Jedi sous le costume de l'Empereur, c'est l'Ecossais Ian McDiarmid qui prête ses traits au perfide Palpatine dans la prélogie. Plus vieux de vingt ans, il campe ainsi un personnage plus jeune de vingt ans !

    Le retour de Chewie

    Autre retour marquant de ce dernier opus, celui du géant Peter Mayhew (2,21 m) dans le costume très poilu de Chewbacca. Personnage incontournable de la saga, le copilote de Han Solo est accompagné dans le film de sa tribu et dévoile notamment sa planète, la verte Kashyyyk. Ces retrouvailles entre le comédien et Chewie arrivent après vingt-deux ans d'attente (la dernière apparition du personnage remonte à 1983 et Le Retour du Jedi), même si le géant campait un autre Wookie le temps d'une courte scène dans L'Attaque des clones.

    Grievous

    Nouveau méchant de La Revanche des Sith, le Général Grievous n'est pas inconnu des fans de la saga. Intronisé dans la série animée Star Wars : Clone wars, ce tueur de Jedi doté de plusieurs bras et paré des sabres-laser de ses victimes est l'une des figures phares des Guerres Cloniques. Créature bio-mécanique (5 % organique, 95 % robotique), ce sombre personnage entièrement créé en images de synthèse, "fait discrètement écho au destin d'Anakin" selon George Lucas. "George Lucas voulait un ennemi visuellement intéressant, représentant la technologie qui consumera ultérieurement Anakin", ajoute le superviseur des effets visuels Rob Coleman. "Cette ébauche primitive de la technologie qui sauvera Vador ne donne pas les résultats espérés sur Grievous, d'où l'apparence maladive de ce super-méchant boudeur, mélancolique, sujets à de violents accès de toux".

    S'il devait au départ être soutenu par la voix de Gary Oldman, le comédien britannique dut toutefois renoncer au rôle pour raisons "politiques", son soutien à la Screen Actors Guild (le syndicat des acteurs américains) ne lui permettant moralement pas de participer à un projet non soutenu par l'organisation (la grande majorité des acteurs de Star wars n'étant pas inscrits à la SAG). Alors que le nom de John Rhys-Davies -interprète du nain Gimli dans Le Seigneur des anneaux- avait été annoncé en remplacement, le rôle a finalement été confié à Matthew Wood, ingénieur du son chez ILM sur la prélogie et l'édition DVD de la première trilogie. Il était également apparu à l'écran dans La Menace fantôme, dans le costume de Bib Fortuna, le bras droit de Jabba le Hutt.

    Clins d'oeil

    Comme de coutume, quelques apparitions clins d'oeils émaillent La Revanche des Sith. Figurent ainsi au générique Jett et Katie Lucas, les propres enfants de George Lucas, le superviseur des effets visuels John Knoll, le coordinateur cascades Nick Gillard, le comédien Jeremy Bulloch, interprète du chasseur de primes Boba Fett dans la première trilogie, et enfin (et surtout) George Lucas en personne, pour sa seule et unique apparition à l'écran dans un Star wars en Baron Papanoida.

    Refus

    Deux comédiens ont refusé d'être de l'aventure Star wars avec un rôle dans La Revanche des Sith : David Duchovny, qui aurait poliment décliné une offre de George Lucas en octobre 2000, et Gary Oldman.

    Un coach pour les acteurs

    Grand première dans l'histoire de la saga : George Lucas a accepté, sur les conseils de son ami Francis Ford Coppola, de faire appel à un dialogue coach destiné à épauler le metteur en scène et à superviser le travail des comédiens. Collaborateur de la famille Coppola sur L'Idéaliste, Virgin suicides ou CQ, Chris Neill a ainsi rejoint l'aventure Star wars et aidé les acteurs à bien saisir les motivations de leurs personnages et à retranscrire parfaitement leurs sentiments à l'écran.

    French Vador

    C'est un Français, Martin Rezard, qui a signé le nouveau costume de Dark Vador. Sculpteur principal du département costume de La Revanche des Sith, c'est l'un des artisans majeurs sur l'armure et le casque du Seigneur Sith. Un casque qu'il a amélioré, l'accessoire d'origine, sculpté à la main, ayant été conçu de façon asymétrique.

    Blessures de guerre

    Si aucun incident grave n'est survenu sur le plateau, Hayden Christensen et Ewan McGregor ont souvent terminé leurs séances d'entraînement au sabre-laser couverts de bleus et les ongles fendus ou arrachés. Hayden Christensen s'est également "distingué" en frappant malencontreusement Ian McDiarmid (interprète de l'Empereur) entre les deux yeux avec son sabre.

    Chorégraphie de dernière minute

    Au lancement de la production, il n'était pas prévu que Ian McDiarmid , interprète de l'Empereur, tourne les scènes de combat de son personnage. George Lucas décida finalement du contraire et le comédien dut apprendre au tout dernier moment (en à peine une heure !) quelques mouvements pour jouer du sabre-laser devant les caméras.

    Bleu vs. Bleu

    Le duel entre Anakin Skywalker et Obi-Wan kenobi marque une première dans l'histoire de la saga : c'est la seule et unique fois que deux combattants armés d'un sabre-laser de la même couleur (ici bleu contre bleu) s'affrontent.

    Un tournage débuté en... 2001

    George Lucas a profité du tournage de L'Attaque des clones en Tunisie (la planète Tatooine) en 2001 pour mettre en boîte une "scène cruciale" de La Revanche des Sith. Une décision qui évitait au cinéaste et à son équipe de retourner en Afrique du Nord trois ans plus tard pour tourner une séquence unique. S'il n'a jamais révélé la nature de la scène, le tournage tunisien laisse supposer qu'il s'agit de l'une des séquences finales du film, figurant le retour d'Obi-Wan Kenobi sur Tatooine, accompagné d'un bébé prénommé Luke qu'il remet à son oncle Owen et sa tante Beru...

    Studio

    Contrairement aux cinq autres épisodes de la saga, La Revanche des Sith a été intégralement tourné en studio. La seule scène tournée en extérieur a été mise en boîte par George Lucas en... 2001 durant le tournage de L'Attaque des clones.

    Sept nouvelles planètes

    Au total, 72 décors différents ont été élaborés pour le film. On y découvre sept nouvelles planètes : Kashyyyk, planète d'origine des Wookies ; Utapau, parsemée de puits ; Mygeeto, aux tours cristallines ; Felucia, recouverte de gigantesques champignons ; Polis Massa, située au coeur d'un champ d'astéroïdes ; et surtout Mustafar, astre couvert de lave en fusion sur lequel se déroule le combat entre Anakin et Obi-Wan. Si la majorité des environnements ont été créés numériquement, certains paysages ont été filmés en Chine, en Thaïlande, en Suisse et au Maroc. Par ailleurs, l'équipe de George Lucas s'est rendue en Sicile pour filmer une impressionnante éruption de l'Etna afin d'utiliser certains plans de lave lors du duel final entre Obi-Wan et Anakin sur la planète Mustafar.

    Mustafar, la planète volcanique

    Chargé de la création de la planète Mustafar, théâtre du duel entre Anakin et Obi-Wan, Roger Guyett explique : "Il nous fallait un environnement réaliste, extrêmement dangereux, soulignant et amplifiant la violence de cet affrontement entre deux personnages d'une grande puissance. J'ai voulu que ce décor soit aussi hostile que possible et plus brûlant que l'enfer, un véritable Niagara de lave en fusion". Pour y parvenir, ses équipes ont combiné des plans numériques, des matte paintings élaborées, des prises de vues réelles d'une éruption volcanique et des miniatures (mesurant parfois plus de 10 mètres de long !) sur lesquelles un torrent de lave artificiel d'1m30 de large fut aléboré à base d'agent épaississant utilisé dans la fabrication... des milk-shakes.

    Clap de fin

    Le 7 février 2005, le tout dernier plan de La Revanche des Sith, et donc de la saga Star wars, a été mis en boîte par George Lucas aux studios britanniques de Elstree. C'est sur le Stage 8, dernier plateau du célèbre studio à avoir accueilli le tournage de Un nouvel espoir en 1976 que le cinéaste a bouclé la boucle, tournant une courte scène figurant une course de Hayden Christensen. La post-production du film a pour sa part pris fin le 4 mai 2005, soit seulement deux semaines avant la sortie du film.

    Histoire de titre

    Avant que ne soit dévoilé le titre officiel de ce dernier opus (La Revanche des Sith), le titre le plus souvent annoncé était Rise of the Empire, littéralement La Naissance de l'Empire. Annonçant le ton très sombre de l'Episode III, le titre définitif retenu par George Lucas est également un clin d'oeil au titre de travail du Retour du Jedi, initialement intitulé La Revanche du Jedi puis modifié peu avant la sortie du film afin de traquer les sociétés fabricant des produits dérivés pirates.

    L'ombre de Jango

    Décapité par le sabre-laser de Samuel L. Jackson dans L'Attaque des clones, le chasseur de primes Jango Fett apparaît toutefois dans La Revanche des Sith par l'intermédiaire des soldats clones de la République, dont il était la cellule-souche. Sous l'armure des clonetroopers, on retrouve donc le comédien néo-zélandais Temuera Morrison, qui avait également prêté sa voix à tous les soldats impériaux lors de l'édition DVD de la trilogie originelle. C'est la première fois avec La Revanche des Sith que l'on découvre ces troupes de choc à visage découvert.

    Retrouvailles

    Mari et femme dans le remarqué L' Ame des guerriers, les acteurs néo-zélandais Temuera Morrison et Rena Owen se retrouvent à l'écran dans la galaxie Star wars : dans L'Attaque des clones où ils campent respectivement le chasseur de primes Jango Fett et la kaminoan Taun We, et dans La Revanche des Sith en soldat clone pour le premier et en sénateur Nee Alavar pour la seconde.

    Les conseils d'un pilote

    Ancien pilote de la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale, Christopher Lee n'a pas manqué de dispenser quelques judicieux conseils au jeune Hayden Christensen quant à la manière de se tenir dans un cockpit de chasseur.

    L'ombre de Frankenstein

    Concepteur de l'univers sonore de la saga depuis 1977, Ben Burtt a mis au point près d'un millier de nouveaux sons pour La Revanche des Sith. Parmi ceux-ci, les sons des vaisseaux Jedi dont les moteurs laissent deviner aux fans le futur rugissement des chasseurs Tie, et surtout la scène de reconstruction d'Anakin/Dark Vador pour laquelle Ben Burtt a enregistré les sons des véritables accessoires du Frankenstein de 1931 !

    Parmi les autres sons utilisés pour le film : des grognements d'ours mêlés à ceux d'un phoque, d'un chien et d'un lion (Chewbacca), le ronflement d'un téléviseur associé au son d'un vieux projecteur 35mm (les sabres-laser), un marteau heurtant le câble à haute tension d'une antenne-relais (un tir de blaster), une hélice d'avion de la Seconde Guerre mondiale (les vaisseaux d'Anakin et Obi-Wan), des serviettes humides frottées dans la boue et des plats de macaronis écrasés (la lave de Mustafar) ou encore un rasoir électrique raclant l'intérieur d'un saladier métallique (les motos volante STAP).

    Effets visuels

    La Revanche des Sith comporte pas moins de 2 200 plans d'effets visuels, contre 2 000 pour l'Episode II ! La Menace fantôme comportait ainsi 60 minutes d'animation et L'Attaque des clones 70 minutes d'images de synthèse, contre... 90 minutes pour l'Episode III.

    Christopher Lee pixelisé

    Combattant émérite, Christopher Lee était toutefois trop âgé pour exécuter certaines cascades de son combat contre Anakin et Obi-Wan. Son visage a donc été scanné sous tous les angles alors qu'il déclamait son texte, puis découpé et collé sur celui du cascadeur à l'écran, sans que les "coutures" ne soient visibles. Une prouesse signée ILM.

    La contre-attaque des clones

    Pour certaines séquences d'action majeures, trop dangereuses à tourner avec de vrais cascadeurs, l'équipe chargée de l'animation a élaboré des doublures numériques des acteurs du film. Christopher Lee, Ian McDiarmid, Hayden Christensen ou Ewan McGregor ont ainsi été clonés, l'opération la plus difficile pour ILM consistant à récréer les cheveux et barbes des comédiens originaux. Le double le plus facile à réaliser a donc été celui de Samuel L. Jackson ! Par ailleurs, tous les soldats clones présents à l'écran sont des personnages numériques.

    Monopole numérique

    Tourné en numérique comme L'Attaque des clones, La Revanche des Sith a été filmée avec les caméras numériques HDC-F950. Il n'y en a que quatre dans le monde... toutes utilisées par George Lucas pour le film. L'utilisation de ces caméras, qui permettent de filmer sans pellicule, a par exemple permis à l'équipe de mettre en boîte plus d'une centaine de plans le dernier jour du tournage... Un record !

    Insolite

    Les équipes d'ILM s'amusent souvent à inclure des détails insolites dans les scènes spatiales. Après une patate dans le champ d'astéroïdes de L'Empire contre-attaque et une chaussure dans la bataille finale du Le Retour du Jedi, ils ont créé un débris de vaisseau ressemblant à un... évier dans La Revanche des Sith ! A vous de le retrouver, sachant que l'évier en question est visible dans la bataille d'ouverture, lorsqu'un chasseur Jedi fait exploser un croiseur ennemi...

    L'ère de l'écran plasma

    Décidément révolutionnaire dans l'âme, George Lucas a introduit une nouvelle façon de tourner sur l'Episode III en utilisant comme retour-caméra d'imposants écrans plasma en lieu et place des traditionnels combos noir et blanc. Cette technologie permettait à l'équipe d'être au plus près des prises de vue et de contrôler aussi bien la performance des comédiens que les moindres erreurs de cadre (et notamment les reflets) parasitant l'image. Ces écrans plasma seront également très utiles lors du tournage additionnel, afin de vérifier à l'image près le raccord avec des plans mis en boîte près d'un an auparavant.

    Collectors

    Raccord oblige, le sabre-laser utilisé par Ewan McGregor sur La Revanche des Sith est le même que celui utilisé par Alec Guinness en 1977. Par ailleurs, le dernier sabre de Jedi utilisé par Hayden Christensen avant sa métamorphose en Dark Vador est le même que celui offert à Luke par Obi-Wan Kenobi dans Star wars : Episode IV - Un nouvel espoir (La Guerre des étoiles).

    DroÏdes

    Présents au générique de La Revanche des Sith, Kenny Baker et Anthony Daniels, alias les droïdes R2-D2 et C-3PO, sont les seuls acteurs à apparaître dans les six épisodes de la saga.

    D'une trilogie à l'autre

    C'est Anthony Daniels, alias C-3PO, qui a le privilège de déclamer la dernière réplique de l'Episode III. C'était déjà lui qui pronçait la première phrase de L'Episode IV. La boucle est bouclée.

    Un vaisseau de légende

    L'une des dernières scène de l'Episode III se situe dans les couloirs du vaisseau de la famille Organa, celui-là même qui fut le théâtre de la première apparition de Dark Vador en 1977. L'équipe dut se repencher sur les quelques plans d'époque encore disponibles pour concevoir ce décor de légende, démantelé dès la fin du tournage en 1976. "Ce fut un pur bonheur de travailler sur ce décor qui constitue un lien important avec Star wars : Episode IV - Un nouvel espoir", explique le chef-décorateur Gavin Bocquet. "Nous avons fait un effort particulier pour recréer le look et l'ambiance de l'original". Pour George Lucas et Anthony Daniels, déjà présents sur ce plateau en 1977, ce retour vers le passé fut chargé d'émotion, de même que pour Ewan McGregor, dont le premier souvenir cinéma n'est autre que... La Guerre des étoiles. "

    Le retour de Luke et Leia

    Séquence émotion de La Revanche des Sith : l'apparition des bébés Luke et leia Skywalker, futurs héros de la première trilogie.

    L'Empereur contre-attaque

    C'est durant le tournage de l'Episode III en 2003 que Ian McDiarmid a tourné les scènes figurant l'Empereur dans la version DVD de L'Empire contre-attaque, sortie en 2004.

    Carton plein pour Bruce Spence

    Inoubliable "homme de l'hélicoptère" dans la trilogie Mad Max, le comédien Bruce Spence est à l'affiche de La Revanche des Sith, sous le maquillage de Tion Medon. L'acteur est ainsi au générique des sagas fantastiques Star wars, Mad Max, Matrix (l'homme du train) et Le Seigneur des anneaux (la Bouche de Sauron). Sacré palmarès !

    Keisha, reine de Naboo

    Nouvelle reine de Naboo dans La Revanche des Sith, Keisha Castle-Hughes n'est autre que la révélation de Paï, citée à l'Oscar de la Meilleure actrice en 2004. Il ne lui a fallu qu'une journée pour tourner ses scènes de l'Episode III.

    Spielberg à la réalisation ?

    Selon certaines rumeurs, Steven Spielberg, complice de George Lucas depuis ses débuts à Hollywood, lui aurait apporté son aide pour le tournage de certaines séquences riches en effets spéciaux, notamment les duels au sabre-laser.

    Rumeurs

    Quelques rumeurs ont bien évidemment été lancées sur le web autour de La Revanche des Sith. Côté casting, Gabriel Byrne, Willem Dafoe,Robbie Coltrane et Christopher Eccleston ont ainsi été annoncés au générique, alors que Rise of the Empire était le titre le plus souvent cité pour ce dernier opus. Enfin, le film a été attendu pednat un temps en ouverture du Festival de Cannes 2005.

    John Williams à la baguette

    Compositeur des tous les films de la saga, John Williams est bien évidemment de retour à la baguette sur La Revanche des Sith : "Quand j'écris la musique d'un film de la saga Star wars", explique t-il, "c'est comme si je composais pour une seule entité, à laquelle j'ajoute des morceaux dans chaque nouvel épisode. Autant que je sache, c'est quelque chose d'unique dans le monde du cinéma".

    Et après ?

    Si George Lucas a définitivement fermé la porte à des épisodes VII, VIII et IX et mis un point final à sa saga sur grand écran, il laisse toutefois sa Galaxie vivre via d'autre supports. Ainsi, outre les jeux vidéos, romans et autres comic-books, l'univers Star wars continuera d'exister sur petit écran, à travers une extension de la série animée Star Wars : Clone wars réalisée en images de synthèse et un projet de série live contant les événements situés entre Star wars : Episode III - La Revanche des Sith et Star wars : Episode IV - Un nouvel espoir.

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    • L'Amour ouf (2024)
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    • Heretic (2024)
    • The Substance (2024)
    • Saint-Ex (2024)
    • Jamais sans mon psy (2024)
    • Kraven The Hunter (2024)
    • Monsieur Aznavour (2024)
    • Les Femmes au balcon (2024)
    • Les Boules de Noël (2024)
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