Ce film est inspiré d'une histoire vraie, celle des femmes du Rylstone and District Women's Institute - une association vouée à "la recherche du bonheur dans l'accomplissement". Les personnages d'Annie et de Chris ont été créés d'après deux de ses femmes, Angela Baker et Tricia Stewart. En avril 1999, ces deux dames et leurs amies éditèrent un calendrier, où elles posèrent nues, pour l'année 2000.
Ce calendrier avait été réalisé et mis en vente dans l'espoir de recueillir des fonds pour l'hôpital local, qui avait soigné et accompagné le mari d'Angela jusqu'à ses derniers moments. Le succès fut tel que début 2003, le calendrier s'était vendu à 300 000 exemplaires et avait rapporté près de 600 000 livres aux associations caritatives oeuvrant contre la leucémie.
Cette histoire vraie ne tarda pas à intéresser Hollywood. Les dames de Rylstone se montrèrent tout d'abord très prudentes.
Angela Baker explique : "Je savais que ce serait très dur pour moi et ma famille de voir notre histoire sur le grand écran, c'était si personnel... et je n'étais pas sûre d'avoir envie de la faire partager. Et puis, cela se produisait si vite après le décès de John..."
Tricia Stewart, Angela Baker et quelques-unes des autres "conspiratrices du calendrier" font une apparition dans le film, sous l'identité du groupe de l'Institut rival, battu par la génoise de Chris lors du concours de gâteaux.
Après une recherche intensive dans le pays vallonné du Yorkshire, le chef décorateur Martin Childs et son équipe ont choisi Kettlewell pour figurer le village imaginaire de Knapely. Quatre autres bourgades, dont Skipton et Linton, ont également servi de décor au cours des neuf semaines et demie de tournage. Quant à la salle commune du village, elle a été construite aux studios de Shepperton.
Afin de donner une tonalité plus douce, plus atténuée, l'équipe a tendu des collants féminins devant les objectifs des caméras pour toutes les scènes tournées en Angleterre. Celle-ci a d'ailleurs acheté tout le stock d'une boutique du Pays de Galles à cet effet.
Les actrices ont consenti à poser nues à partir du moment où l'une d'entre elles devait l'être, afin de se soutenir mutuellement. Nigel Cole se souvient : "Certaines auraient pu porter un monokini, mais elles ne l'ont pas fait, solidarité oblige".