« Je pense (comme le disait Renoir) qu'il faut toujours privilégier l'interprète plutôt que le personnage, le concret plutôt que l'abstrait et la vie plutôt que l'idée de la vie ; ainsi, il est arrivé qu'on tourne jusqu'à vider le magasin de la caméra ; dans ces moments-là, j'ai eu le sentiment que ce qui avait été ébauché à l'écriture trouvait un prolongement chez les acteurs, qu'eux-mêmes prennent le relais. »
En réalisant un Samia, Philippe Faucon adapte «Ils disent que je suis une beurette», un roman de Soraya Nini, paru aux Editions Fixot.
« Le sujet essentiel du livre comme du film, c'est le déchirement vécu par Samia entre les deux cultures : celle de sa famille et celle de l'extérieur représenté par l'école, par la télévision, etc. C'est une situation complètement schizophrénique, et c'est pour refléter cela que le titre initial du film était : «L'entre-deux». »