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    Une pure affaire
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Une pure affaire" et de son tournage !

    Premier film

    Une pure affaire est le premier long métrage signé Alexandre Coffre.

    Inspiration littéraire

    Une pure affaire s'inspire en grande partie de la nouvelle "Poudre" de Matthew Kneale. Le réalisateur Alexandre Coffre a ainsi repris cette histoire teintée de cynisme et d'humour anglais (humour que l'on retrouve d'ailleurs tout au long du film), tout en modifiant certains détails, notamment le dénouement.

    Une histoire de famille

    Une pure affaire d'Alexandre Coffre se veut une histoire de famille avant tout. "La drogue, qui n’est jamais évoquée dans le film de façon festive ou incitative, est un prétexte scénaristique. (...) Je voulais raconter des personnages, traiter leurs fêlures, m’attarder sur leurs moeurs", explique le réalisateur.

    Le goût de l'interdit

    Outre l'intrigue familiale qui est au cœur du film, Une pure affaire se déroule également sur fond de trafic de drogue et de transgression des règles. En cela, il s'inscrit dans une dynamique particulièrement actuelle, ainsi que le rappelle le réalisateur Alexandre Coffre : "Les gens ont envie de braver les interdits, mais heureusement ne le font pas. En revanche lorsque quelqu’un le fait, ils l’envient presque car les temps sont difficiles et la morosité gagne du terrain tous les jours. (...) Il y a quelques années, j’aurais sans doute versé dans le spectaculaire, l’extraordinaire... Aujourd’hui, on a plus envie de tordre le cou au quotidien avec des gens qui sont proches de nous."

    Reconnaitre le terrain

    Avant d'entamer le tournage de son film, Alexandre Coffre en a étudié le sujet à fond. Il a ainsi consulté plusieurs avocats pour construire de façon plus réaliste le personnage de François Damiens, en travaillant sur des détails précis. Le réalisateur a également rencontré quelques médecins ainsi que des anciens toxicomanes. "Mais pas trop. Car les personnages principaux m’intéressaient plus que leurs clients ou les vrais trafiquants auxquels ils vont être confrontés. Ce couple deale sans se rendre bien compte de ce qu’il fait. (...) Ils se voient comme des épiciers qui vendent des sachets de poudre blanche", explique le cinéaste.

    Le choix des acteurs

    Au moment de l'écriture du scénario, Alexandre Coffre n'avait encore aucune idée des acteurs qui pourraient incarner les personnages principaux du film. Une fois l'histoire mise en place, son choix s'est finalement porté sur François Damiens et sur Pascale Arbillot. Un choix que le réalisateur est loin de regretter. Pour lui, François incarne à merveille son personnage, lui apportant "de l’épaisseur, de la spontanéité, de la tendresse." "(...) François est un poème. Quand il arrive quelque part, les gens ont envie de l’aimer. Il est naturel, provoque inéluctablement la sympathie," raconte Alexandre Coffre, tout aussi satisfait de son premier rôle féminin : "Pascale est dans une compréhension absolue de son personnage. (...) Comme elle, Pascale est dans l’énergie, dans l’enthousiasme."

    François ne cherche pas l'embrouille

    Encore débutant dans le domaine du cinéma, qu'il découvre maintenant depuis quelques années, François Damiens est avant tout un maître en matière de caméras cachées, et en a d'ailleurs réalisé plusieurs centaines avant de prendre le chemin du grand écran. Paradoxalement, l'acteur éprouve encore quelques difficultés à prendre du recul par rapport à son personnage, notamment lorsqu'il doit jouer les méchants ou pendant les scènes de bagarre. "Je ne peux m’empêcher de penser au pire, si le cascadeur ne s’arrête pas à temps et m’éclate vraiment la gueule ! Je suis un trouillard, moi ! Je préfère les séquences où on se parle, où on oublie qu’on est dans un film," plaisante le comédien.

    Un réalisateur talentueux

    Aux commandes de son premier long métrage, Alexandre Coffre a immédiatement su diriger ses comédiens et travailler avec eux en véritable professionnel. Ces derniers témoignent : "Le talent d’Alexandre est de ne pas chercher le rire pour le rire. Il ne provoque rien," raconte François Damiens, approuvé par Pascale Arbillot : "(...) j’ai été très étonnée par sa maîtrise technique. Il travaille vite et bien."

    Deux acteurs, deux techniques

    François Damiens et Pascale Arbillot, qui interprètent respectivement David et Christine Pelame, se sont tout de suite très bien entendus sur le tournage du film. Mais si les deux comédiens ont partagé de nombreux fous rires, leurs façons de travailler se sont également révélées aux antipodes l'une de l'autre: "François est dans la spontanéité permanente, dans une superbe nonchalance, au point qu’on croie qu’il ne travaille pas – à tort. Pascale est super concentrée, connaissant tout le scénario sur le bout des doigts pour encore mieux improviser. Et quand, par exemple, elle prépare une scène comme celle où elle pète les plombs sur le camionneur, elle se met dans l’état de nerfs du personnage une heure avant – et il vaut mieux ne pas l’approcher à ce moment-là", raconte Alexandre Coffre.

    Point de vue, mise en scène

    Au niveau de la mise en scène du film, le réalisateur a opté pour un style réaliste tout en restant esthétique. Mais le mot d'ordre était de filmer en collant le plus possible au personnage principal. "Je voulais adopter le point de vue du personnage joué par François. On sait très peu de choses avant lui. On l’accompagne du début à la fin. La mise en scène découlait de ce postulat. S’il rentre dans une pièce, on ne le précède pas. On le suit," explique Alexandre Coffre.

    Problèmes d'accent

    Même s'il apprend son texte comme les autres acteurs, François Damiens cultive au cinéma son goût inné pour l'improvisation. Les caméras cachées auxquelles le comédien belge s'est consacré bien avant d'investir le grand écran, démontrent d'ailleurs son talent en la matière. La scène dans laquelle David Pelame enregistre les messages au téléphone est par exemple en grande partie improvisée, et si l'acteur a pu laisser libre cours à toute sa spontanéité, il a cependant du faire face à un léger souci: "(...) dans ce genre de moments, je me laisse tellement aller que mon accent belge reprend le dessus. Alexandre ne manquait pas de me le faire remarquer. Mais il n’y avait rien à faire", se souvient le comédien.

    Nouvelle collaboration

    Le film a été produit par la société Quad, qu'Alexandre Coffre connait bien. En effet, avant de se lancer dans le cinéma, le réalisateur a réalisé pendant 12 ans des publicités pour la société de production en question. Il n'a ainsi pas fallu longtemps à Nicolas Duval, l'un des patrons de Quad, pour accepter de collaborer à nouveau avec le cinéaste.

    Titre initial

    Le titre originel du film était "Sur des rails".

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