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    M. Popper et ses pingouins
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "M. Popper et ses pingouins" et de son tournage !

    Derrière la caméra

    A la réalisation de M. Popper et ses pingouins, on retrouve Mark Waters, à qui l'on doit Et si c'était vrai..., adapté du roman éponyme de Marc Lévy, ainsi que Freaky Friday dans la peau de ma mère et Lolita malgré moi, tous deux avec Lindsay Lohan.

    Erreur de traduction

    M. Popper et ses pingouins est tiré d'un livre pour enfants écrit par Richard et Florence Atwater et paru en 1938 sous le titre M. Popper et ses manchots (Mr. Popper's Penguins en V.O.). En effet, le terme anglais "penguin" est un faux-ami qui signifie en réalité "manchot" et non "pingouin". La traduction française du titre est ainsi erronée.

    Un classique adapté

    Le livre dont est tiré l'histoire de M. Popper et ses pingouins est un classique de la littérature enfantine américaine. Le producteur John Davis était d'ailleurs un adepte du livre étant enfant. "Mes enfants ont lu le livre en CE2, et ma femme l’avait lu elle aussi dans cette même classe. Depuis 1938, tout le monde a lu ce livre en CE2 !" John Davis est le producteur de films à succès tels que Garfield, Dr. Dolittle et Ecole paternelle.

    Actualisation

    Si le livre situe l'histoire dans les années 30 et présente un M. Popper peintre en bâtiment qui rêve de parcourir le monde, le film actualise le scénario dans le New York d'aujourd'hui où M. Popper est un riche promoteur immobilier.

    L'équipe technique

    L’équipe technique de Mark Waters était composée d'habitués du cinéma new-yorkais, tels que la costumière oscarisée Ann Roth, le directeur de la photographie Florian Ballhaus et le chef décorateur nommé à l’Oscar Stuart Wurtzel.

    Les pingouins très appréciés à Hollywood !

    Mark Waters et John Davis, partis à la recherche de l'acteur qui allait incarner leur M. Popper, ont découvert que les acteurs hollywoodiens adoraient les pingouins ! "Pour la première fois de ma vie, j’avais le choix entre six grands acteurs – mais le plus étonnant, c’est que certains d’entre eux sont venus à mon bureau avec des statuettes de pingouins pour me dire qu’ils devaient absolument faire ce film parce qu’ils adoraient les pingouins", raconte John Davis. Mais c'est finalement Jim Carrey qui a obtenu le rôle et Mark Waters se souvient : "Je disais à tout le monde que Jim Carrey était la seule personne capable de donner vie à ce personnage à l’écran. Heureusement, Jim a lu le scénario, et il a beaucoup aimé. Et puis c’est aussi un grand amoureux des pingouins !"

    Jim Carrey et le rôle

    "M. Popper et ses pingouins est un film qui ne ressemble à aucun autre. J’y joue le genre de personnage que j’adore, un type un peu dingue, très drôle, au bord de la rupture. J’étais vraiment heureux de faire ce film. Je voulais faire un film dont les familles se souviendraient. Certains acteurs refusent de jouer avec des enfants et des animaux de peur de se faire voler la vedette. Mais j’adore capter cette étincelle d’innocence, et il n’y a rien de mieux pour cela que les animaux – en l’occurrence des pingouins – et les enfants", confie l'acteur principal.

    Jim Carrey et les animaux

    Après les biens connus Ace Ventura, détective chiens et chats, et Ace Ventura en Afrique, Jim Carrey retrouve un rôle lui permettant de côtoyer des animaux, ici des pingouins (et des vrais !).

    Jim Carrey entouré d'un beau trio d'actrices

    Pour jouer l'ex-femme de M. Popper, les cinéastes ont choisi Carla Gugino, connue pour ses rôles dans les films Spy Kids, dans la série Entourage, et dans Watchmen. Pour elle, "accepter ce rôle a été une décision facile" : "J’ai lu le scénario et j’ai pensé que j’adorerais voir ce film. C’est tellement drôle, et aussi tellement humain !" Jim Carrey doit faire face à une autre femme de caractère dans le film, Mme Van Gundy, qui refuse de lui vendre une propriété intéressante. C'est la star de théâtre, de cinéma et de télévision Angela Lansbury qui l'incarne. "J’ai voulu faire ce film parce que je suis une grande admiratrice de Jim Carrey, et parce que tout le monde connaît cette histoire qui est un classique de la littérature enfantine. J’adore faire des films pour les enfants", avoue-t-elle. Enfin, Jim Carrey est secondé par son assistante, Poppi, incarnée par l'actrice Ophelia Lovibond.

    Et de seconds rôles masculins

    Du côté des acteurs, on retrouve notamment Clark Gregg (Iron Man, Thor et (500) jours ensemble), pour jouer Nat Jones, le responsable du département "oiseaux sans ailes" du zoo de New York : "Je ne vais pas vous mentir : j’étais très excité à l’idée de passer du temps avec des pingouins." David Krumholtz, acteur vedette de la série Numb3rs joue Kent, le voisin fouineur de M. Popper. "L’appartement de Kent est un endroit sombre, sinistre et déprimant situé de l’autre côté de l’immeuble. Il y a tellement peu de lumière que toutes ses plantes meurent, il est donc très jaloux de M. Popper. Kent commence à comprendre que quelque chose se passe dans l’appartement de M. Popper qu’il pourrait utiliser à son avantage pour le faire expulser et s’emparer de son appartement."

    Les enfants de M. Popper

    Pour le rôle de la fille de M. Popper, Janie, les cinéastes ont choisi Madeline Carroll, 14 ans, et déjà quelques films à son actif (Ecole paternelle, Flipped, Swing Vote et Kung Fu Nanny). Alors que dans le scénario original, M. Popper était le père de deux soeurs de 14 et 9 ans, les cinéastes ont décidé de remplacer la cadette par un cadet, lors de leur rencontre avec Maxwell Perry Cotton. Mark Waters raconte : "Quand Maxwell est venu pour faire une lecture, il avait ce côté enfantin adorable qui faisait que le rôle lui allait comme un gant."

    New York, New York !

    Le tournage de M. Popper et ses pingouins a débuté le 7 octobre 2010 à New York et a duré onze semaines. "New York est vraiment ce qui définit le style visuel du film. Le fait de tourner dans cette ville m’a permis de faire des plans très larges et de donner au film un style qui rappelle celui des grands classiques du cinéma qui se déroulent à New York", précise Mark Waters. Jim Carrey ajoute que "le film montre New York d’une très belle façon. Cela réchauffe vraiment le coeur. Il n’y a pas de mauvais angle à New York : partout où vous posez votre caméra, vous avez une image intéressante avec de la profondeur, du relief et du caractère." Le Flatiron Building ainsi que le Guggenheim Museum dessiné par Frank Lloyd Wright font partie des bâtiments à l'architecture marquante filmés par le réalisateur.

    Un appartement sous la neige

    Lorsque M. Popper reçoit les pingouins, il n'a pas d'autre choix que d'aménager son bel appartement new-yorkais pour leur survie et leur confort. Le directeur de la photographie Florian Ballhaus a opéré un énorme travail sur la lumière pour refléter le changement d’ambiance dans l’appartement de M. Popper. Mark Waters raconte : "Même si l’appartement est blanc et qu’il y fait très froid, nous l’avons éclairé avec une lumière plus chaude pour en faire un lieu plus accueillant et agréable."

    A la recherche des pingouins

    "Nous sommes allés partout dans le monde pour trouver les bons pingouins. Des pingouins avaient déjà fait des apparitions dans des films auparavant, mais jamais encore ils n’avaient tenu un rôle si important dans une comédie. C’est vraiment du jamais vu !", raconte John Davis. Birds & Animals Unlimited, les meilleurs soigneurs animaliers d’Hollywood, est la compagnie qui s'est chargée de trouver les pingouins (qui sont en réalité des manchots !), aidée de Scott Drieschman, un expert renommé de manchots. C'est d'ailleurs la première fois que Scott Drieschman travaille sur un film avec M. Popper et ses pingouins : "Il existe dix-sept espèces de manchots, et pour ce film j’ai choisi les manchots papous. C’est la troisième plus grande espèce de manchots. On le trouve en Antarctique, dans les îles Malouines et en Géorgie du Sud", raconte-t-il. Les manchots papous mesurent entre 50 et 70 cm, et se distinguent par leurs taches blanches sur la tête et leurs pieds orange.

    De l'Antartique à New York

    La production de M. Popper et ses pingouins a tout mis en oeuvre pour que les petites bêtes venues du froid ne soient pas trop dépaysées en arrivant à New York. Un refuge a donc été construit près des studios de Brooklyn, comprenant un grand espace avec un bassin et une zone d’entraînement fabriqués selon les directives de Scott Drieschman et Birds & Animals. Un énorme système d’air conditionné a été installé sur le plateau pour maintenir une température comprise entre 2 et 4 degrés Celsius quand les manchots étaient devant la caméra. Scott Drieschman s’est même installé dans une caravane à côté du refuge des oiseaux pour s’occuper d’eux 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7. Dès leur arrivée, les manchots ont suivi un programme de dressage et d'acclimatation. C'est après ces quelques semaines d'entraînement que les acteurs ont pu rencontrer les manchots. John Davis raconte d'ailleurs que "le courant est tout de suite passé entre Jim Carrey et les manchots. Jim marchait et les manchots le suivaient partout où il allait. Il les aime vraiment. Il est devenu très proche d’eux et il adore être avec eux – et eux aimaient sa compagnie."

    Etre payé en sardines

    Alors que Carla Gugino avoue : "Vous ne pouvez pas rester à côté d’eux sans sourire. Ils respirent la joie de vivre. Et ils travaillent pour du poisson !", Jim Carrey raconte : "Je ne savais pas que les manchots étaient si difficiles à dresser. Tout ce qu’ils veulent, c’est du poisson. J’en avais donc toujours avec moi, dans mes poches, dans mes chaussures… Partout !" De son côté, Mark Waters déclare avec humour que "ce qui est formidable avec les manchots, c’est le chaos incontrôlable qu’ils créent autour d’eux."

    Un repas compliqué ...

    Lors d'une scène du film, M. Popper tente d'avoir un "repas civilisé" avec les six pingouins. Pour cela, l’équipe a couvert la nourriture des manchots avant de tourner la scène. Mais cela ne s'est pas passé comme prévu puisqu'au moment où les plats ont été découverts, les manchots se sont jetés dessus ! "C’était la pagaille totale, mais Jim Carrey ne s’est pas démonté, et il a continué à manger très poliment, comme si tout était normal. C’était vraiment très drôle", raconte Mark Waters. Jim Carrey ajoute que "le tournage de cette scène a été un moment fort pour moi. Les dresseurs retenaient les manchots, mais tout ce qu’ils voulaient c’était se jeter sur les assiettes pleines de sardines. J’ai adoré travailler avec eux parce qu’ils étaient toujours très spontanés, on ne savait jamais ce qui allait se passer. Toutes les autres scènes se sont déroulées comme celle du dîner. Ces manchots étaient de vrais maniaques de la sardine !"

    Des pingouins en images de synthèse

    L'équipe des effets visuels a été mise au défi de créer en images de synthèse les pingouins qui avaient tourné avec les acteurs. "Nous avons commencé par prendre des centaines de photos des manchots papous en train de faire ce qu’ils ont l’habitude de faire – tous leurs mouvements et leur façon de se déplacer. Nous avons aussi étudié leur plumage qui a une manière très spéciale de refléter la lumière en chatoyant. Recréer tout cela en images de synthèse a représenté beaucoup de travail", explique Blondel Aidoo, la productrice des effets visuels de Il était une fois et Benjamin Gates et le Trésor des Templiers. Richard E. Hollander, qui a travaillé sur Titanic, Blade Runner et Harry Potter à l'école des sorciers précise : "Nous avons utilisé dix-huit appareils photos installés en cercle qui prenaient chacun un cliché simultanément. Ils étaient tous pointés vers le centre où se trouvaient des manchots, et nous avons pris un tas de photos. Cela nous a permis de voir comment bougent les tissus graisseux et les plumes sous différents angles au même moment. Nous les avons pris en train de marcher, de courir, de tourner et d’agiter leurs ailes d’une façon amusante. Nous avons observé les vrais manchots aussi scientifiquement que possible, et ensuite nous avons créé nos oiseaux en images de synthèse."

    "Tavern on the Green"

    Le Tavern on the Green, un restaurant très à la mode depuis les années 30 et aujourd'hui transformé en un centre touristique, est un autre endroit important du film. Stuart Wurtzel et son équipe ont recréé les intérieurs du restaurant, y compris sa grande salle à manger. "La Tavern était un endroit formidable avec un intérieur joyeux et un restaurant de style baroque. Tout le monde venait ici. Toutes les soirées de début ou de fin de tournage se faisaient à la Tavern on the Green." Stuart Wurtzel a recréé le vestibule lambrissé de la Tavern, la célèbre Crystal Room avec ses lustres ornementés et ses décors floraux, et une partie du jardin pour que la vue à travers les baies vitrées sur Central Park paraisse authentique. Il note qu'il s'agit d'une "recréation subjective de l’endroit tel que les gens s’en souviennent."

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