Une sorte d’impénétrable brouillard plane sur la baie de San Francisco. Comme tous les matins ou presque en cette saison, nous explique-t-on, le ciel restera invariablement gris. Où sont passées toutes les couleurs ? Quel est donc le malicieux artiste qui s’est amusé à repeindre le monde entier en noir et blanc ?
Parsemée de supérettes comme les autres, entre lesquelles déambulent des passants comme les autres déposés par des autobus comme les autres, Emeryville est une paisible ville de banlieue comme les autres. A un détail près, qui s’impose à nos yeux au détour d’une avenue… pas tout à fait comme les autres.
Acier noir et briques rouges, le long mur d’enceinte de cette étrange forteresse aux airs de campus universitaire s’ouvre enfin sur une imposante porte d’entrée, au-dessus de laquelle trônent sobrement trois mots.Trois mots connus de tous, et qui depuis plus de 20 ans, participent à écrire l’histoire du cinéma : Pixar Animation Studios.
Une fois passée la barrière, une longue allée nous emmène jusqu’à un bâtiment colossal, à l’image de la lampe Luxo géante et de son célèbre ballon qui en protègent l’accès. Il faut dire que le "Steve Jobs Building" (du nom du cofondateur d’Apple, qui avait racheté Pixar en 1986) recèle des secrets qui comptent parmi les mieux gardés du monde de l’animation ! C’est donc le cœur battant que l’on franchit la double porte…
Voilà donc où étaient passées toutes les couleurs !
Le ciel, dehors, a beau rester gris, le hall (d’une taille comparable au hangar de lancement de "Monstres et Cie", littéralement !) semble avoir été dessiné puis animé par les artistes du studio. Le comité d’accueil, formé par Bob et Sulli vêtus aux couleurs de la "Monstres Academy", par Woody et Buzz version Lego, et par quelques voitures de "Cars", donne tout de suite le ton.
A gauche, une table de billard et une borne d’arcade rappellent aux nouveaux arrivants la méthode Pixar : favoriser la créativité des artistes en leur offrant un espace de travail de premier choix. A droite, une vitrine gorgée d’Oscars et de trophées en tous genres ne laisse pas de place au doute : la méthode fonctionne !
Déjà 7 statuettes du meilleur film d'animation pour le studio ! Sans compter deux nominations à l'Oscar du meilleur film ("Là-haut" et "Toy Story 3"), un prix auquel seul un film d'animation avait osé prétendre auparavant : "La Belle et la Bête". S'ajoutent à ces récompenses deux présentations hors compétition au prestigieux Festival de Cannes pour "Là-haut" et "Vice Versa".
Ce qui nous amène à poser la question : quel est le secret pour réaliser des films de ce niveau, pour raconter des histoires qui auront un tel impact sur le spectateur ? Pete Docter, réalisateur de "Vice Versa", de "Là-haut" et de "Monstres et Cie", a la réponse :
"Il existe toutes sortes de maths scénaristiques, comme j'aime à les appeler. Mais au fond, ça se résume à un enjeu : faire en sorte que les gens se préoccupent des personnages, s’attachent à eux. C’est facile à dire, mais plus difficile à faire. Vous n’allez pas au cinéma pour faire un devoir de maths, vous y allez pour être ému, pour expérimenter quelque chose."
Et en parlant d’émotions… Ce sont les couleurs vives et pétillantes de "Vice Versa" – le nouveau long métrage du studio - qu’arbore fièrement le reste des lieux.
Les artworks qui tapissent les murs sont les témoins d'un travail de titan, auquel les artistes de Pixar ont consacré rien de moins que les 5 dernières années de leur vie. Des consultations à répétitions avec des neurologues et des psychologues pour tenter de déterminer à quoi pouvaient bien ressembler nos émotions, des mois de brainstorming et de recherches pour aboutir au scénario parfait, et des dizaines de milliers de dessins préparatoires (le Train des Pensées a été conceptualisé pas moins de 284 fois) ont fini par accoucher du nouveau bébé Pixar.
Le défi, probablement l'un des plus colossaux de l'histoire du studio, du propre aveu de Pete Docter, a finalement été relevé.
"Beaucoup pensent que le film entier était dans notre tête dès le départ. Ce n’est pas vrai du tout. (...) Je pense que dans un sens, tous les films sur lesquels nous avons travaillé avant nous ont préparés pour ça. (...) je ne pense pas qu’on aurait été capables de faire ça il y a 10 ans. Ca nécessitait un peu de temps et d’expérience," explique le réalisateur.
Il est encore très tôt, mais déjà quelques animateurs breakfastent au Café Luxo, débattant, - qui sait ? - du look à donner à des personnages que le monde entier connaitra certainement par cœur dans quelques années.
L’ensemble du tableau a quelque chose de paisible, voire même de reposant. Pas de stress au studio, semble-t-il ! "C’est spécifique à Pixar, et au leadership de John Lasseter et d’Ed Catmull. On se donne le temps de faire le film qu’on veut faire. Donc on n’est pas constamment comprimés par les plannings qu’on s’est fixés au début, on regarde le film encore et encore. Et on ne le sort jamais tant qu’on ne l’estime pas prêt à partir," nous explique d’ailleurs Jonas Rivera, producteur de "Vice Versa".
Et en parlant de John Lasseter… Où se trouve-t-il d’ailleurs, ce grand manitou grâce auquel la magie a pu opérer ? Ce nouveau Walt Disney qui, il y a près de 30 ans, avait fait le pari fou d’animer des personnages en images de synthèse ? Probablement à Los Angeles, nous explique-t-on. En sa qualité de directeur artistique des Walt Disney Studios, il ne passe désormais en tout et pour tout que 3 jours par semaine à Pixar. L’absence du big boss prouve en tout cas une chose : si le château enchanté de Mickey brille aujourd’hui avec plus d'éclat que jamais, c’est en partie parce que la petite lampe de bureau se charge de l’éclairer !
Pas de John Lasseter, donc… Mais c’est pour la bonne cause. Et on se console d’ailleurs en accédant au saint des saints, à l’autre bout du grand hall : la spectaculaire salle de projection privée du studio, qui n’a rien à envier à celles des multiplexes, et dont le plafond se transforme en ciel étoilé quand l’obscurité se fait. Les meilleures conditions sont réunies pour apprécier la nouvelle production du studio à sa juste valeur.
En repassant les grilles d’acier, l’heure du départ venu, on ne peut pas s’empêcher de jeter un petit regard en arrière. Tant de couloirs à l’accès interdit, tant de portes fermées à double tour, tant de secrets encore si bien gardés… Les réponses, c’est dans les salles obscures qu’il nous faudra aller les chercher.
Ainsi que nous le disait Jonas Rivera en fin d’entretien : "A part le film en lui-même, ce qui nous réjouit le plus en sortant Vice Versa, c’est de pouvoir commencer à développer de nouvelles idées. Il y a quelques projets qui nous enthousiasment vraiment…"
Après quoi dans notre esprit, Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût sont allés faire un tour, abandonnant les commandes – et pour un bon moment – entre les mains fébriles d’Impatience…
En 1986, la Computer Graphics Division quitte le giron Lucasfilm. Criblé de dettes à la suite d'un divorce coûteux et de l'échec commercial de "Howard le canard", George Lucas se sépare de l'entité, rachetée pour 5 millions de dollars par Steve Jobs, cofondateur de Apple. Ecarté à cette époque de sa société, Jobs se jette dans l'aventure de l'animation par ordinateur aux côtés de 43 collaborateurs : Pixar est né.
A cette époque, l'équipe dédiée à l'animation n'est pas au centre de la société. Pixar base son économie sur la vente de logiciels et de matériel, dont le logiciel CAPS acheté par Disney pour automatiser la colorisation des films d'animation et le Pixar Image Computer, un ordinateur dédié à l'animation mais également aux administrations et à l'imagerie médicale. Les expérimentations artistiques de John Lasseter et ses collègues sont d'ailleurs critiquées, dans la mesure où elles coûtent cher à une entreprise encore peu solide financièrement.
Pourtant, c'est grâce aux courts métrages produits au sein de la société que Pixar assure sa promotion. Comme le résume John Lasseter dans le DVD dédié aux courts métrages du studio, "nous représentions à l'époque 1% de la société mais 99% de sa visibilité". Cette visibilité, elle se matérialise régulièrement au SIGGRAPH, où l'équipe Pixar triomphe. Comme en 1986, avec "Luxo Jr. " : en donnant littéralement vie à deux lampes de bureau, John Lasseter & Cie subjuguent la profession. L'Académie nominera le film à l'Oscar du Meilleur court métrage. Pixar (dont Luxo est désormais le logo officiel) a gagné son pari : mettre la technologie au service de l'histoire. Et si possible, les meilleures histoires.
La politique de production du studio ira désormais dans ce sens : miser sur des récits et des personnages forts, tout en innovant au niveau technologique. Cette double approche se retrouvera dans les courts métrages suivants : les rêves d'un petit monocycle abandonné / la pluie et la nuit pour "Red's Dream" (1987), la vie des jouets / le premier être humain animé par ordinateur pour "Tin Toy" (1988), le comique à la Chuck Jones / la 3D pour "Knick Knack" (1989). Un Oscar viendra d'ailleurs saluer "Tin Toy", ouvrant la voie à la prochaine révolution Pixar : le long métrage.
Mais avant ça, il convient de maintenir la société à flot. Or, l'argent n'est pas au rendez-vous (les ventes de RenderMan ne décollent pas), à tel point que Steve Jobs songe à se séparer de Pixar et que l'équipe de John Lasseter se lance dans la production de publicités (Tropicana, Listterine, Volkswagen...) et de logos animés (IBM, Paramount...)*. C'est à cette époque que Pixar se rapproche de Disney, dont la production est alors supervisée par Jeffrey Katzenberg (depuis parti fonder et diriger DreamWorks Animation). Emballé par l'idée d'une collaboration, il signe un contrat avec Pixar pour la production de trois longs métrages. Le premier d'entre eux sera "Toy Story".
Inspiré de "Tin Toy", qui confrontait un petit jouet musical à un terrifiant bébé humain, "Toy Story" est officiellement lancé en 1991. La société est réorganisée autour de l'équipe créative de John Lasseter, mettant au placard ses ambitions commerciales en termes de hardware. Lasseter s'attèle au scénario du film, et Pixar peut rapidement présenter à Disney une démo (visible sur le DVD de "Toy Story"), dévoilant l'ambiance du film et les deux personnages principaux : un cow-boy taciturne et un jouet astronaute appelé Lunar Larry.
Abasourdis par le résultat, les exécutifs de Disney donnent officiellement le feu vert au projet le 19 janvier 1993. Malgré une réécriture du script réclamée en novembre par le studio aux grandes oreilles (et qui aboutira à un Woody beaucoup plus sympathique que dans la version initiale), le travail se poursuit et avance, grâce aux logiciels maisons comme RenderMan, Motion Blur (qui créé un flou au niveau des mouvements générés par l'ordinateur, et donc un véritable réalisme) ou Marionnette, qui permet aux animateurs de travailler au mieux sans forcément maîtriser l'aspect technique de la programmation par ordinateur.
En novembre 1995, le film sort sur les écrans. Porté par deux ambassadeurs vocaux prestigieux (Tom Hanks et Tim Allen) et une campagne marketing d'envergure (100 millions de dollars), "Toy Story" est un triomphe. Américain tout d'abord avec près de 200 millions de dollars de recettes (plus gros succès de l'année 1995), puis mondial avec au final des recettes en salles estimées à 360 M$.
En 1996, le film décroche trois nominations aux Oscars, et John Lasseter reçoit une statuette honorifique pour ce "premier long métrage entièrement généré par ordinateur". Il y a désormais un avant et un après "Toy Story".
Une semaine après la sortie américaine de "Toy Story", Pixar entre en bourse (l'action grimpe de 22 à 50 dollars en une journée) et fait de Steve Jobs un homme riche. Et dès 1997, un nouvel accord de coproduction entre Pixar et Disney portant sur cinq longs métrages voit le jour. Les deux sociétés se partagent égalitairement les frais de production et les profits, Disney s'octroyant également un pourcentage des recettes comme distributeur tout en conservant les droits sur les films/personnages Pixar et leurs potentielles suites.
Dans le cadre de cet accord, "1001 Pattes" (1998), "Monstres & Cie" (2001), "Le Monde de Nemo" (2003 - Oscar du Meilleur film d'animation), "Les Indestructibles" (2004 - Oscar du Meilleur film d'animation) et "Cars" (2006) voient le jour. Avec à la clé près de 3 milliards de dollars de recettes mondiales en salles. Pourtant, la tension monte entre les deux partenaires. Une tension qui remonte à 1999 et "Toy Story 2". Initialement pensé comme un direct-to-dvd, le film est amélioré et finalement sorti en salles, sans toutefois être intégré au contrat de coproduction, malgré l'insistance de Pixar. Par ailleurs, les relations conflictuelles entre Steve Jobs et le patron de Disney, Michael Eisner, mettent à mal la collaboration entre les deux entités. Bref, le torchon brule et les négociations patinent. A tel point qu'en 2004, Pixar annonce rechercher un nouveau distributeur pour ses films post-Cars. Disney, de son côté, décide de lancer la production de "Toy Story 3", avec ou sans Pixar.
Cette tension aura deux conséquences : la destitution de Michael Eisner au profit de Robert Iger ; et surtout un vrai rapprochement entre le "nouveau Disney" et Pixar. Un rapprochement qui se concrétise le 24 janvier 2006 avec le rachat de Pixar par Disney pour 7,4 milliards de dollars. Intégré à la famille Disney, Pixar conserve toutefois son indépendance, créative et géographique.
Steve Jobs entre au conseil d'administration de Disney, Ed Catmull prend la tête des Walt Disney Animation Studios et John Lasseter obtient le poste de responsable de la création pour Pixar, Disney et les parcs d'attraction Disney. Une véritable consécration pour cet amoureux de l'animation, biberonné aux classiques de l'Oncle Walt depuis sa plus tendre enfance. Pour le PDG Robert Iger, Disney épouse ainsi "la culture unique de Pixar qui, depuis deux décennies, a permis l'éclosion de certains des films les plus réussis et innovants de l'histoire. L'ajout de Pixar rehausse de manière significative la division Animation de Disney, qui est un moteur de créativité essentiel pour entraîner la croissance de nos activités."
Premier film estampillé Disney.Pixar, "Cars" connaît un triomphe en salles (et surtout en terme de merchandising), suivi par "Ratatouille" (2007 - Oscar du Meilleur film d'animation), "WALL·E" (2008 - Oscar du Meilleur film d'animation) et "Là-haut" (2009). Consécration suprême pour les raconteurs d'histoires de Pixar : une sélection en ouverture du Festival de Cannes. Une première pour un film d'animation et pour un film 3D.
En plus d’un nouvel Oscar du Meilleur film d’animation, "Là-haut" bénéficie d’une distinction toute particulière : une nomination dans la catégorie Meilleur film, qui n’avait jusque-là été investie que par un seul et unique film d’animation : "La Belle et la Bête" (1991).
L’exploit est renouvelé l’année suivante par "Toy Story 3", qui s’impose par la même occasion comme le plus grand succès au box-office de l’histoire de Pixar (et de l’animation en général) avec son milliard de dollars de recettes.
Au sommet de leur âge d’or, les studios à la lampe de bureau semblent ne plus reculer devant rien, et escaladent les nouveaux défis qui se présentent à eux comme autant de montagnes.
Après avoir offert une suite à leur détonnant "Cars", ils investissent ainsi le royaume des contes de fées sur lequel flottait depuis près d’un siècle la bannière Disney, offrant au public un voyage dans l’Ecosse médiévale de "Rebelle" (2012).
Forts d’un nouvel Oscar, c’est sur les bancs de la fac qu’ils redonnent rendez-vous à leurs mascottes Bob et Sulli, et signent en 2013 le premier prequel de leur histoire, ainsi qu’un très beau prélude à "Monstres et Cie".
Puis vient le temps de partir explorer l’esprit humain, et les émotions qui peuplent les pensées de la petite Riley. C’est à Pete Docter qu’incombe cette lourde tâche : 6 ans après avoir propulsé Pixar tout là-haut, il remonte donc les marches de Cannes en 2015, accompagné de sa nouvelle pépite : "Vice Versa".
Bien des défis et des projets attendant encore les artistes de chez Pixar, qui ont plus que jamais les yeux tournés vers l'avenir... et au-delà ! Et nous aussi...
Dès l'origine, Pixar s'est distingué comme un studio de réalisateurs, dirigé par des réalisateurs. Pas de marketing ni d'exécutifs dans les choix des futurs projets : simplement un comité créatif (le Braintrust où l'on retrouve John Lasseter, Pete Docter, Andrew Stanton et quelques autres) à qui il faut pitcher son idée, souvent à l'aide de storyboards et de croquis. Cela permet de tester les histoires devant le public le plus exigeant, et surtout de prendre le temps de peaufiner, d'améliorer, de réécrire au besoin, jusqu'à aboutir à la meilleure histoire possible... Et malgré le succès de ses longs métrages, le studio n'abandonne pas pour autant les courts métrages. Une manière de raconter de courtes histoires, de tester de nouvelles techniques et de faire émerger de nouveaux talents (Peter Sohn, réalisateur de "Passages Nuageux", est ainsi passé au long avec "Le Voyage d’Arlo").
Premier animateur de la société, grand manitou créatif du studio, visage de Pixar, il a réalisé "Toy Story", "1001 Pattes", "Toy Story 2", "Cars" et "Cars 2" tout en supervisant les autres films. Il a été nommé, lors du rachat de Pixar par Disney, responsable créatif pour les deux studios et pour les parcs d'attractions Disney.
Cofondateur du studio, responsable de toutes les avancées technologiques majeures de la société, un temps Président de Pixar, il a été promu Président des Walt Disney and Pixar Animation Studios lors du rachat de Pixar par Disney en 2006.
Second animateur à rejoindre l'équipe de John Lasseter, il a œuvré sur l'histoire de "Toy Story" avant de réaliser "1001 Pattes", "Le Monde de Nemo" et "WALL•E". Après une incursion dans le cinéma en prises de vues réelles avec "John Carter", il prépare actuellement "Le Monde de Dory".
Troisième animateur historique du studio, il a participé au développement des histoires de nombreux films Pixar avant de passer à la réalisation sur "Monstres & Cie", "Là-haut" et "Vice Versa".
Débauché par John Lasseter, avec qui il avait fait ses études, le réalisateur du "Géant de fer" rejoint Pixar avec les mains totalement libres pour donner vie aux "Indestructibles" (dans lequel il double Edna Mode). Il reprend ensuite (avec brio) un projet en difficulté, Ratatouille, pour en faire le succès que l'on sait, avant de s'atteler aux films live "Mission Impossible – Protocole fantôme" et "A la poursuite de demain".
Moins connu que ses collègues, il est pourtant chez Pixar depuis "Toy Story". Co-réalisateur de "Toy Story 2", "Monstres & Cie" et "Le Monde de Nemo" (sur lequel il a également supervisé le montage), il devient réalisateur principal sur "Toy Story 3". Il est actuellement attaché au projet "Dia De Los Muertos", qui pourrait devenir le premier film musical Pixar.
C'est le seul acteur à avoir été de tous les longs métrages Pixar : le cochon Bayonne dans "Toy Story", "Toy Story 2" et "Toy Story 3", la puce P.T. Flea dans "1001 Pattes", le Yéti dans "Monstres & Cie" et "Monstres Academy", un poisson dans "Le Monde de Nemo", le Démolisseur dans "Les Indestructibles", le camion Mack dans "Cars" et "Cars 2", Mustafa dans "Ratatouille", John dans "WALL•E", un ouvrier dans "Là-haut" et Gordon dans "Rebelle".
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