De quoi ça parle ?
Shôko, une jeune lycéenne, est sans nouvelle de sa grande soeur Kyôko depuis que cette dernière est devenue boursière de la fondation Grad. Elle décide de partir à sa recherche et va tenter de parler à Saori Kido lors de sa venue dans son lycée. C'est aussi le moment que choisit la déesse de la discorde, Eris, pour s'emparer de l'enveloppe charnelle de Shôko. Kyôko apparaît alors pour sauver sa soeur, lui révélant qu'elle fait partie d'un corps secret de guerrières dévouées à la déesse Athéna: les Saintia.
Disponible chaque lundi en simulcast sur ADN, Wakanim, Crunchyroll et Mangas
C’est aujourd’hui que débute au Japon – mais également en France – Saint Seiya Saintia Shô, la toute nouvelle série des Chevaliers du Zodiaque. Adaptée du manga de Chimaki Kuori (lui-même inspiré de l'oeuvre de Masami Kurumada), Saintia Shô n’est ni une suite, ni un reboot ou un prequel de l’animé original (au contraire du remake en images de synthèses attendu sur Netflix pour l’été prochain), mis une histoire parallèle aux aventures de Seiya et des ses alliés Chevaliers de Bronze.
Une autre histoire de la guerre d’Athéna
La série s’ouvre par une scène étrange. Deux jeunes filles sont perdues dans un mystérieux jardin d’Eden. Face à une vieille femme aux allures de sorcière, les fillettes sont sur le point d’être mordues par un serpent venimeux quand surgit un ange-gardien inespéré : Milo, le Chevalier d’or de la constellation du Scorpion.
Ce dernier confond l’une des deux filles avec la réincarnation d’Athéna. Il s’apprête à la tuer mais retient son coup au tout dernier moment, quand il réalise son erreur. Avant de les quitter, Milo adresse alors un conseil aux deux sœurs : se servir de leur énergie intérieure, leur Cosmos, et de se battre de toutes leurs forces face à leur futurs ennemis.
A ce stade, nous ignorons quels liens l’histoire de Saintia Shô entretiendra avec l’action des Chevaliers du Zodiaque, bien qu’une allusion nous a été donnée à la future tenue du Tournoi Galactique organisée par Saori, au nom de la fondation Kido de son grand-père.
Mais il est d’ores et déjà acquis que d’autres personnages iconiques apparaîtront dans Saintia Shô, à commencer par Aiola – le Chevalier d’or du Lion, qu’on apercevait dans la bande-annonce de la série – et, on l’espère, les Chevaliers de Bronze qui ont bercé notre enfance.
"Par les météores du Petit Cheval"
Saintia Shô suit donc les aventure de Shôko, une jeune lycéenne pleine de vie dont la grande sœur Kyôko ne donne plus de nouvelles depuis plusieurs années. Bien que préoccupée par la situation, l’adolescent vit un quotidien des plus banals, partagée entre sa vie de famille avec son père, ses cours et ses virées entre copines.
Pourtant, son quotidien bascule le jour où toutes ses camarades s’effondrent dans la cour de récréation. Seule étudiante encore consciente, Shôko est alors attaquée par une femme aux pouvoirs surnaturels. Prise au piège, l’adolescente est à la merci de son ennemie, mais elle est sauvée in extremis par sa sœur Kyôko revêtue d’une étrange armure.
Alors que la femme bat en retraite, Shôko apprend que sa sœur est devenue la Chevalière du Petit Cheval et qu'elle occupe, aux côtés de Mii de la constellation du Dauphin, le rôle très spécial de Saintia, nom donné à la garde rapprochée féminine de la déesse Athéna, réincarnée dans cette vie dans le corps de la jeune Saori Kido (et accessoirement élève la plus populaire du lycée de Shôko).
Grande nouveauté de cette série, les Chevaliers sont désormais des femmes, avec des pouvoirs et des aptitudes de combats qui n’ont rien à envier à leurs homologues masculins. Dans la série originale, quelques femmes avaient certes arboré des armures, mais avec le port contraint d’un masque (référence au fait que dans l’Antiquité grecque, les femmes n’avaient guère le droit de se battre).
Mais parce qu’il met en scène des personnages féminins, Saintia Shô ne doit pas se ranger parmi les shôjo (nom donné aux mangas s’adressant à un jeune public féminin), puisque tous les codes du nekkutsu (terme japonais pour les histoire d'aventures iniatiques) s’y retrouvent : ainsi Shôko rappelle Seiya sur plusieurs aspects, à commencer par la séparation avec sa sœur, qui sert de point d’entrée à l’intrigue de la série, mais également ses immenses pouvoirs, son cœur noble et son sens de la justice au mépris de tous les dangers.
Que dire de plus sur ce premier épisode si ce n’est qu’il s’inspire visuellement du manga original signé Masami Kurumada et de son adaptation animée, et qu’on y retrouve tout le savoir faire des studios Toei et du légendaire producteur Kozô Morishita, également réalisateur d’un grand nombre d’épisode des Chevaliers du Zodiaque. Les fans de la première heure replongeront peut-être avec nostalgie dans l'univers de Saint Seiya avec cette série, tandis que ceux qui n'ont jamais vu le moindre épisode des précédents animés y trouveront la porte d'entrée idéale.
