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    La Mante : tout ce qu'il faut savoir sur la mini-série de TF1 entre Blacklist et Copycat !

    TF1 lance ce lundi 4 septembre "La Mante", sa mini-série événement de la rentrée, avec Carole Bouquet en tueuse en série qui aide la police à attraper son copycat. Un thriller sombre et sanglant qui parvient à nous tenir en haleine durant 6 épisodes.

    TF1

    Synopsis : Jeanne Deber, dite "la Mante", une tueuse en série qui a terrorisé la France il y a plus de 25 ans et qui croupit en prison depuis, est contrainte par la police de sortir de l'isolement pour traquer son copycat, un meurtrier qui reproduit ses crimes à l’identique.Elle accepte de collaborer à une seule condition : n’avoir qu’un seul interlocuteur, Damien Carrot, son fils, devenu flic pour racheter les crimes de sa mère, et qui refuse tout contact avec elle depuis son arrestation.

    La Mante, 6x52 minutes, tous les lundis à 21h sur TF1 à partir du 4 septembre, au rythme de deux épisodes par semaine.

    Annoncée comme l'événement de la rentrée de TF1, la mini-série en 6 épisodes La Mante propulse Carole Bouquet et Fred Testot dans un thriller sombre, voire gore par moments (pour les standards de la chaîne en tout cas), qui nous met dans l'ambiance dès la séquence d'ouverture de son premier épisode, à base d'images sanglantes et de corps découpé. "C’est un thriller très noir", explique Marie Guillaumond, directrice artistique de la fiction française de la chaîne. "Il n’y a pas si longtemps, à TF1, on se disait "on ne peut pas faire d’histoires de genre". Et là on assume pleinement le genre, on s’amuse avec".

    Bref, vous l'aurez compris, on est plutôt loin de l'ambiance familiale de Camping Paradis ou de Joséphine, ange gardien, et c'est tant mieux, même si le réalisateur Alexandre Laurent, à qui l'on doit Le Secret d'Elise, le gros succès fiction de TF1 en 2016, explique que l'idée n'était pas de faire du gore pour faire du gore. "Il fallait des scènes chocs car on parle d'un serial killer. Mais je n'avais pas de volonté d'aller plus loin que d'habitude, juste parce que c'est TF1. Je veux juste raconter des histoires auxquelles on croit".

    Carole Bouquet dans la peau d'une tueuse en série glaciale et glaçante

    Pour faire de La Mante un vrai événement pour ses téléspectateurs, TF1 a donc fait appel à une distribution prestigieuse, emmenée par Carole Bouquet dans le rôle-titre de cette tueuse en série emprisonnée depuis plus de 20 ans et qui profite des meurtres commis par un copycat, qui reproduit les meurtres qu'elle a commis à l'époque, pour tenter de se rapprocher de son fils. Un rôle inédit pour la comédienne, déjà vue à la télévision dans Les Hommes de l'ombre, qui avoue avoir été immédiatement happée par le scénario. "C'est une proposition que je ne pouvais pas refuser", confie-t-elle. "C'est tellement rare qu'on nous propose de jouer un personnage aussi monstrueux, et en même temps d'essayer d'en raconter l'histoire". Un rôle presque sur-mesure pour Carole Bouquet puisque Alexandre Laurent révèle que les scénaristes ont pensé à elle dès l'écriture. "Carole c'est la femme fatale du cinéma français. (....) C'était intéressant de ne pas aller vers le cliché, vers ce qu'on attend d'elle".

    Julien Lutt / CAPA Pictures / TF1

    Face à elle, Fred Testot, étonnant dans un registre sombre et très dramatique, campe Damien Carrot, le fils de la Mante. Un flic qui se retrouve plus ou moins contraint de mener l'enquête pour retrouver le serial killer qui s'inspire des crimes de sa mère. "Au départ, pour incarner Damien, on cherchait un héros parfait", expliquent les producteurs de la série. "Et finalement, quand on a vu les essais de Fred, il y avait une humanité, un côté "guy next door", qui a rendu crédible un pitch qui n’était pas facile à vendre". Un rôle à mille lieux de ce qu'il a pu proposer dans le SAV sur Canal+ ou plus récemment dans Sam sur TF1, que Testot voit comme une vraie chance. "C’est intéressant qu’on me propose ce genre de personnages, loin de l’image que je peux avoir. (...) J’adore qu’on puisse m’imaginer comme ça. Dans la peau d’un sale type à l’époque avec L’Emprise, et là dans un personnage ambigu, torturé, avec un passé lourd à porter, qui ne sait pas vraiment où il en est aujourd’hui. On est rentré dans un complexité de personnage que je n’avais jamais joué auparavant".

    Le restre de la distribution n'est pas en reste non plus puisqu'aux côtés de ce duo de tête mère-fils, on retrouve notamment Pascal Demolon, dans le rôle du commissaire en charge de l'enquête, Jacques Weber en père de la Mante, ainsi que Frédérique Bel, Robinson Stévenin, et Manon Azem. Une jeune comédienne vue entre autres dans Section de recherches et dans le film Gangsterdam, et qui s'impose ici comme une véritable révélation, dans la peau de Lucie Carrot, la femme de Damien, qui essaye de percer les zones d'ombres entourant le passé de celui qu'elle aime.

    Un thriller haletant dans le veine de Blacklist et du Silence des Agneaux

    Grâce à un rythme sans temps morts et à un jeu d'acteurs qui tient la route (on regrette juste un peu la partition assez monocorde de Carole Bouquet dans les premiers épisodes), La Mante s'impose comme une proposition réussie de la part de TF1, qui saura plaire autant aux amateurs de fictions françaises telles que Profilage ou Zodiaque, qu'aux fans de la série américaine Blacklist, qui jouit d'un pitch quelque peu similaire (le criminel le plus recherché au monde se rend à la police et accepte de collaborer à une seule condition : qu'il travaille avec une jeune agent du FBI débutante, avec qui il semble avoir un mystérieux lien). Coïncidence ? Apparemment oui, même si les producteurs de La Mante sont conscients des références américaines auxquelles la mini-série supervisée par Laurent Vivier (scénariste sur Engrenages et RIS) renvoie forcément. "Effectivement il y a des références dans La Mante. On pense à Blacklist, au Silence des Agneaux. (...) Il a fallu qu'on le joue avec des codes français et qu'on rende cette histoire crédible, pour que cela ne ressemble pas à un pudding indigeste".

    Pierre Olivier / CAPA pictures / TF1

    Pourtant, malgré ces "ressemblances" et ce pitch un peu "à la façon de", La Mante parvient à nous tenir en haleine jusqu'à son dénouement, en multipliant les fausses pistes, les scènes chocs (vous ne verrez plus jamais les lave-linges de la même manière), et en jouant sur les secrets de famille enfouis tout au fond de ses personnages. Le tout en créant finalement une figure de méchante plutôt originale. "Ce qui m’intéresse c’est la particularité du grand méchant qu’on met en scène", explique Alexandre Laurent. "Dans La Mante c’est une maman qui veut retrouver son fils. C'est un vrai thriller psychologique, et aussi un drame familial. Sous couvert de meurtres atroces, on parle d‘autre chose. De filiation. De la peine de mort aussi. Jeanne a décidé que la justice des hommes ne suffisait pas. Elle a décide de faire justice elle-même". En s'en prenant à ce qu'elle appelle dans la série "des spécimens malades", des personnes ayant elles-mêmes commis des actes horribles. L'une des particularités qui éloigne La Mante d'Hannibal Lecter ou de Red Reddington.

    Suffisamment pour en faire le gros carton de la rentrée en matière de séries françaises ? Réponse dans les prochaines semaines, lorsque l'intégralité des 6 épisodes de La Mante aura été diffusée. Mais ce qui est certain, c'est que La Mante est une mini-série tout ce qu'il y a de plus prenante.

    Carole Bouquet - Jeanne Deber

    Carole Bouquet incarne Jeanne Deber, une tueuse en série surnommée "la Mante" par les enquêteurs, qui s'attaquait aux hommes ayant commis des actes horribles pour les punir. Enfermée depuis plus de 20 ans, elle refait surface dans la vie de son fils, Damien, qui est devenu flic et la considère aujourd'hui comme morte, lorsqu'une nouvelle vague de meurtres secout la France. L'oeuvre d'un copycat, qui reproduit les crimes de la Mante. Elle va alors proposer son aide à la police pour attraper ce nouveau tueur en série, mais à une seule condition : avoir pour seul interlocuteur son fils, qui a toujours refusé de lui rendre visite en prison.

    Fred Testot - Damien Carrot

    Damien Carrot (Fred Testot) est un flic doué, qui est parvenu à se construire sans sa mère, qui n'est autre que la Mante, la célèbre tueuse en série enfermée depuis plus de 20 ans. Alors qu'il mène une vie heureuse avec Lucie, son épouse, et la fille de cette dernière, qu'il élève comme son propre enfant, la vie de Damien va à nouveau sombrer dans l'enfer lorsqu'un copycat reproduit les crimes de la Mante, dans l'espoir d'attirer l'attention de Jeanne. Chargé de l'enquête contre son gré, il va devoir accepter l'impensable : revoir sa mère et collaborer avec elle. Mais est-il prêt à éclaircir certaines zones d'ombres de son passé familial ?

    Pascal Demolon - Le commissaire Feracci

    Pascal Demolon incarne le commissaire Feracci, responsable de l'arrestation de la Mante il y a plus de 20 ans. Devenu une sorte de mentor pour Damien, il se retrouve à nouveau pris dans les griffes de la Mante lorsque Jeanne le contacte pour lui dire qu'elle peut l'aider à attraper son copycat.

    Manon Azem - Lucie Carrot

    Lucie Carrot (Manon Azem) est la femme de Damien. Alors que leur couple est déjà quelque peu fragilisé par le refus de Damien d'avoir un enfant, la nouvelle enquête de ce dernier, centrée sur les meurtres du copycat de Jeanne, vient un peu plus compliquer les choses. Car Damien n'a jamais dit à personne qu'il était le fils de la Mante, pas même à Lucie. Comprenant que quelque chose ne tourne pas rond, elle va alors tenter d'en apprendre davantage sur le passé de celui qu'elle aime.

    Frédérique Bel - Virginie Delorme

    Frédérique Bel incarne Virginie, la meilleure amie de Lucie, qui va l'épauler dans sa tentative d'en apprendre plus sur le passé de Damien.

    Jacques Weber - Charles Carrot

    Jacques Weber interprète Charles Carrot, le grand-père de Damien, et donc le père de Jeanne, qui voit d'un mauvais oeil l'implication de son petit-fils dans l'enquête pour arrêter le copycat de la Mante.

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