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    Le Visiteur du futur au cinéma : 5 choses à savoir sur la comédie SF made in France
    Laurent Schenck
    Laurent Schenck
    -Journaliste rédacteur base de données
    Passionné par les films qui traitent de la criminalité au sens large, Laurent Schenck travaille sur la base de données cinéma du site. Ses missions sont les suivantes : la rédaction de biographies et secrets de tournage, l'enrichissement de castings/fiches techniques et la revue de presse.

    A l'occasion de la sortie du "Visiteur du futur", comédie de science-fiction adaptée de la web-série du même nom créée par François Descraques, voici cinq choses à savoir sur le film.

    Le Visiteur du futur de François Descraques

    Avec Florent Dorin, Arnaud Ducret, Enya Baroux...

    Le Visiteur du futur
    Le Visiteur du futur
    Sortie : 7 septembre 2022 | 1h 42min
    De François Descraques
    Avec Florent Dorin, Arnaud Ducret, Enya Baroux
    Presse
    3,4
    Spectateurs
    3,2
    louer ou acheter

    De quoi ça parle ? 2555. Dans un futur dévasté, l’apocalypse menace la Terre. Le dernier espoir repose sur un homme capable de voyager dans le temps. Sa mission : retourner dans le passé et changer le cours des événements. Mais la Brigade Temporelle, une police du temps, le traque à chaque époque. Débute alors une course contre la montre pour le Visiteur du Futur…

    Adapté d'une web-série

    Le Visiteur du futur de François Descraques est adapté de la web-série du même nom qu'il a lui-même scénarisée et mise en scène. Elle comporte 4 saisons et a généré 45 millions de vues, des bandes dessinées, un roman et même un jeu de plateau. Le réalisateur se rappelle : "Tout a commencé en 2009, dans ma petite chambre étudiante. Avec mon ami Florent Dorin, qui joue le Visiteur, on voulait faire de la science-fiction. On adorait ça. On avait en tête des films comme Retour vers le futur et Terminator, mais on n’avait vraiment pas les moyens qui vont avec ce genre d'idées."

    Naissance du film

    François Descraques a voulu faire ce film dès la fin de la saison 4 de la web-série. Au fil des années, cette dernière a en effet pris de plus en plus d’ampleur : "On savait qu’on n’allait pas faire de saison 5, j’ai donc bouclé pas mal d’intrigues pour me laisser la possibilité de continuer le Visiteur ailleurs. C’était en 2014." "J’ai mis quasiment sept ans à trouver la bonne façon de porter le Visiteur au cinéma. Il fallait une histoire qui soit dans la continuité de ce que l’on avait créé depuis plusieurs saisons et qui puisse en même temps s’adresser à tout le monde, tout en faisant sens au format long métrage", confie le metteur en scène.

    Un film de fans ?

    S'il avait bien sûr envie de satisfaire les adeptes de la série, François Descraques n'a pas voulu réaliser un film de fans. Il a plutôt cherché à trouver un équilibre, en adoptant un autre point de vue et en inversant un peu les règles. Il précise : "Je crois qu’ainsi le film parle aussi bien aux fans qu’aux gens qui découvrent l’univers. Il y a des clins d’œil, des détails qui sont directement là pour « récompenser » celles et ceux qui ont suivi toute la série. Mais le film met tout le monde au même niveau, très vite."

    SF, comédie et drame

    Florent Dorin, qui incarne le héros de la web-série, reprend son rôle pour les besoins du long métrage. Il explique : "Je crois que ce qui me plaît beaucoup chez lui, c’est que, justement, on ne saura jamais vraiment qui il est. J’aime beaucoup l’idée que ce soit à la fois un super-héros et un mec complètement instable et inquiétant." "Il veut toujours faire au mieux mais manque clairement de sagesse et de clairvoyance. Et surtout, il a un ego très mal placé, ce qui est forcément très drôle et touchant. Le personnage est né au départ comme un gag. Et puis, petit à petit, il a fallu lui donner plus de consistance, plus d’enjeux."

    Un "besoin de débrouille"

    Pendant l’écriture, les producteurs de François Descraques lui disaient : "Ne te mets pas de limite. Ne pense pas à l’argent. Écris le film comme si tu avais douze millions". Malgré cela, le cinéaste a tout de même dû s’adapter à un budget limité de 4 millions d'euros et être un peu débrouillard. Il se souvient :  "Toute l’expérience web et TV m’a été très utile à ce moment-là. À l’écriture ou à la mise en scène, j’ai toujours dû m’adapter et trouver des moyens pour donner vie à ce que j’avais imaginé. Et ça, c’est grâce à mon équipe. On travaille ensemble depuis des années et on a appris ensemble à se débrouiller." La conception de la scène de la Première Guerre mondiale témoigne de cet "esprit de débrouille" : dans cette dernière, 20 figurants ont dû courir en boucle pour donner l'impression qu'il y en avait des centaines. Parmi eux, seuls deux étaient cascadeurs et avaient pour lourde tâche de simuler les dizaines de chutes !

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