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    Mort de Jean-Louis Trintignant : retour sur sa riche carrière en images
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Hommage en images à la carrière du comédien Jean-Louis Trintignant, décédé ce 17 juin à 91 ans, de ses films les plus célèbres à d'autres plus méconnus.

    MPP / Bestimage

    Découvrez en images la carrière cinéma de Jean-Louis Trintignant, riche de plus de 140 films et dont nous avons seulement sélectionné un échantillon représentatif de la diversité et de la richesse de sa filmographie. Du western au polar, de la comédie au drame, en passant par la comédie romantique et le film d'époque, il avait touché à tous les genres.

    Jean-Louis Trintignant au Festival de Cannes en 2017

    Venu sur la Croisette pour présenter Happy End de Michael Haneke, le seul metteur en scène pour lequel Trintignant (ici avec Fantine Harduin) accepta de sortir de sa retraite.

    L'Ordinateur des pompes funèbres (1976)

    Adapté d'un roman noir américain par un grand nom du polar français (Jean-Patrick Manchette)L'Ordinateur des pompes funèbres appartient à la veine caustique/grinçante de la carrière de Trintignant.

    Je vous aime (1980)

    Une femme (Catherine Deneuve) se souvient des hommes qu'elle a aimés... Trintignant est l'un d'entre eux. Le plus truffaldien des films de Claude Berri, Je vous aime se signale par sa douce mélancolie.

    Un été violent (1959)

    Si Trintignant est un comédien français, il a mené une éclatante carrière en Italie. Devant la caméra de Valerio Zurlini, il campe un jeune homme romantique rattrapé par la violence de l'Histoire en marche.

    Le Conformiste (1971)

    Le Conformiste, ou comment un lâche se mue en fasciste zélé, est l'un des sommets de la carrière de Trintignant. C'est aussi son film préféré.

    Merveilleuse Angélique (1965)

    Dans la saga des Angélique Tintrignant n'est que de passage. L'espace de quelques scènes, il devient l'amant de Michèle Mercier.

    Le Grand Silence (1968)

    Le seul western de sa carrière est aussi un film culte. Ce statut, Le Grand Silence le doit en partie à ce rôle de muet tenu par Trintignant. Un paradoxe pour celui dont on a toujours vanté le timbre de voix.

    Ma nuit chez Maud (1974)

    Lorsque Trintignant rencontre Eric Rohmer... Sur fond de philosophie (le pari pascalien est au cœur de Ma Nuit chez Maud) la passion couve.

    Les plus belles années d'une vie (2019)

    Film testament conçu en écho à Un homme et une femmeLes Plus belles années d'une vie permet à Lelouch de retrouver une dernière fois ses amants fétiches. Même vieillissant, le couple Trintignant/Anouk Aimée enchante.

    Un homme est mort (1972)

    Un polar à l'américaine (avec Roy Scheider et Ann-Margret) pour Trintignant. Le résultat est sec et nerveux, rien d'étonnant lorsqu’on sait qu'Un homme est mort est réalisé par Jacques Deray.

    Regarde les hommes tomber (1994)

    Lorsque Trintignant apparaît à l'image, hirsute, violent, éructant, on sait qu'on tient là l'une de ses compositions les plus étonnantes. Oubliez la distinction suave, l'acteur s'est transformé en petit vieux hargneux pataugeant dans la crapulerie. Un cadeau inestimable qu'il offre à Jacques Audiard pour son premier film.

    Le Fanfaron (1962)

    Joyau de la comédie à l'italienne, Le Fanfaron joue à la perfection des contrastes. Entre l'exubérant Vittorio Gassman et le taiseux Trintignant, l'alchimie est parfaite.

    Le Bon plaisir (1984)

    Hautain, flegmatique, suprêmement intelligent... Trintignant est souverain en Président de la République rattrapé par une double vie dont tous les détails doivent être tus. Adapté d'un roman très documenté de Françoise GiroudLe Bon Plaisir est à redécouvrir de toute urgence.

    Z (1969)

    Dans Z, Trintignant est l'opiniâtre petit juge qui entend faire triompher la vérité après l'assassinat d'un député intègre. En pleine dictature des colonels dans la Grèce de la fin des années 1960, la tâche relève du sacrifice... Un film coup de poing signé Costa-Gavras qui vaut à l'acteur le Prix d'interprétation à Cannes en 1969.

    Sans mobile apparent (1971)

    Dans Sans mobile apparent, Trintignant campe un inspecteur tenace et volontiers flingueur plongé dans une affaire de meurtres sur fond de spéculation immobilière. Philippe Labro transpose ici un polar d'Ed McBain sous le soleil de la Côte d'Azur.

    Vivement dimanche (1983)

    Dernier film de François TruffautVivement dimanche est une merveille de comédie policière adaptée d'une série noire. On comprend que Trintignant ait demandé au cinéaste d'incarner ce personnage hitchcockien (hommage revendiqué) accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. La partition est admirable. La prestation de Fanny Ardant, tout en charme et loufoquerie, achève d'en faire un must de la carrière de l'acteur.

    Amour (2012)

    Rarement le cinéma aura approché de si près la réalité de la vieillesse, rarement couple de cinéma (Trintignant et Emmanuelle Riva) aura été aussi touchant. Avec AmourMichael Haneke offre à l'acteur l'un de ses rôles les plus puissants. Sa prestation lui vaut le César du Meilleur Acteur, le seul de sa carrière.

    Les Biches (1968)

    Fraîchement accueilli (euphémisme) à la sortie, Les Biches mérite une séance de rattrapage, ne serait-ce que pour la réjouissante méchanceté dont Claude Chabrol fait preuve dans la peinture de ce trio amoureux. Trintignant, Don Juan malgré lui, est impeccable.

    L'Attentat (1972)

    Inspiré de l'affaire Ben Barka, L'Attentat appartient à la veine politique de la filmographie de Trintignant. Un film âpre au casting international.

    Un homme et une femme (1966)

    Succès au box-office (l'un des plus grands succès de Trintignant), Un homme et une femme reste encore aujourd'hui une oeuvre vivante et habitée. Si le film a passé l'épreuve du temps, il le doit à la fascination qu'exerce le couple Trintignant-Anouk Aimée.

    Le Train (1973)

    Adapté de Georges Simenon, Le Train précipite Trintignant et Romy Schneider en plein Exode, une des pages les plus sombres de l'Histoire française. Une époque trouble à l'image de ces personnages toujours ambigus.

    Le Grand pardon (1982)

    Dans Le Grand Pardon, c'est avec une évidente jubilation que Trintignant campe le commissaire Duché, un personnage abject, raciste et obsessionnel, décidé à faire tomber Raymond Beitoun (Roger Hanin), parrain tout-puissant du clan Beitoun. Un jeu du chat et de la souris qui lorgne du côté de Coppola.

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